jeudi 29 novembre 2018

Contribution à l'histoire de Péronnes-lez-Binche sous la féodalité


               CONTRIBUTION A L’HISTOIRE DE PÉRONNES SOUS LA FEODALITE                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Alain GRAUX
Dans le relevés des assennes faites par le comte Guillaume 1er d’Avesnes en 1323, Péronnes figure pour 15 livres.
Pieronnes et Soussoimont font partie du Domaine et de la prévôté de Binche dès le XIIIe siècle.
Au XVIe siècle sont cités Péronne, le bois de Péronne, Subsomont, Biamont ès près, le Koché et Crollières, faisant partie de la prévôté.
De même au XVIIIe siècle, le village de Péronnes et le château de Fontenich[1]

SEIGNEURIE PRINCIPALE DITE DU ROI
Au XIIIe siècle, on réunit à la recette du Domaine de Binche des terres seigneuriales où le comte de Hainaut possédait des droits ou biens-fonds. Péronnes est dans cette situation[2].
Le comte de Hainaut y avait la haute, moyenne et basse justice
La seigneurie principale de Péronnes-lez-Binche fut nommée successivement seigneurie du comte de Hainaut, du duc et de la duchesse de Bourgogne, de la reine de Hongrie, du Roi, de leurs Altesses (Albert et Isabelle)
A la seigneurie était attachée une cour échevinale

Comtes de Hainaut
En 974, Lambert et Regnier IV au Long Col soutenus par Lothaire reconquièrent la terre de Péronnes indûment détenue par des créatures de l’empereur Othon, Garnier et Renaud, fils de Richier, qui périrent dans la bataille.
La seigneurie principale appartient dès lors aux comtes de Hainaut[3].

Anselme de Trazegnies.
Le comte de Hainaut céda la seigneurie en 1148 à Anselme de Trazegnies
Chanoine trésorier du chapitre de Soignies

Hugues de Péronnes est cité comme donateur de biens en 1157 à l’abbaye d’Aulne
Baudouin de Péronnes seigneur de Péronnes et grand bailli de Hainaut est cité en 1262 dans une charte de Baudouin IV, comte de Hainaut.

Nicolas du Rondeau
En 1629, le domaine céda cette terre en engagère à Nicolas du Rondeau, avocat de la Cour de Mons, greffier du baillage du Hainaut, époux en premières noces à Catherine Vivien et en secondes noces à Marie Naveau.
A sa mort survenue en 1641 ; la seigneurie de Péronnes fit retour au roi.

Maison Dessus-le-Moustier[4]
Henry Dessus-le-moutier
Le 23 mai 1642, une nouvelle engagère fut octroyée au profit d’Henry Dessus le Moustier, écuyer, seigneur du Fontenich (voir ci-après), il en fit le relief féodal le 23 janvier 1643.
Il est à remarquer qu’un autre refiel effectué le 5 décembre suivant par Nicolas Rondeau Junior. Ce n’était qu’une simple formalité destinée à garantir les intérêts de ce dernier dans un procès qu’il faisait à sa marâtre, Marie Naveau[5].
Du premier mariage est issu :                                      
Gilles Dessus-le-Moustier, écuyer, frère d’Henry, seigneur de Noirchain, né à Noirchain 16-6-1594,
                                           y décédé 7-10-1676.
                                            Il fit le relief  le 22 mars 1666
Il épousa à Mons 29-1-1624, Anne-Henriette L’Hermite de Betissart, décédée à Noirchain le 10-10-1756.
Henry Dessus-le-moutier, seigneur de Noichain, né à Noirchain en 1652, décédé à Valenciennes en 1613
                                          Il effectua le relief de la seigneurie le 16 mai 1679
                                           Marié 1°- Mons 24-9-1583 à Marie Ghodemart, dame de Bois del Val
                                           (Elouges), décédée en 1594
                                                      2°- à Mons (St-Waudru) 9-2-1599, à Jeanne du Terne
Agnès Dessus-le-Moustier, née à Noirchain 13-7-1637, décédée 3-5-1696
                                            Epouse Jacques-Albert d’Apchon, seigneur de Grisieux (Fr.)
Maison d’Apchon (1703)
Gilles d’Apchon                Seigneur de Noirchain, de Grisieux, décédé le 28-1-1742
                                          Le relief de la seigneurie du Roi est réalisé le 17 février 1703,
Epoux de             Marie-Claire du Trieux, dame d’Ottignies de Papignies, née 20-10-1693, décédée le 15-2-1733
Charles-Gabriel-Ghislain d’Apchon seigneur de Noirchain, né le 6-3-1713, décédé le 16-4-1753

Maison de Hainin
Maximilien de Hainin            Probablement par achat de la seigneurie en 1753

SEIGNEURIE DE FONTENICH
Fief et seigneurie dépendant de la pairie de Longueville
Feudataires :
- Jacques du Terne demeurant à Mons, vers 1410
  Marié à N. Rouvart
- Jean du Terne, receveur des mortes mains du Hainaut, il est détenteur de la seigneurie du  
  Terne à Haine-Saint-Pierre et Haine Saint-Paul et celle du Fontenich en 1454, seigneur de
  Gliseul
  Né vers 1420, époux de Jeanne de le Gaige
- Jacques du Terne, receveur des mortes mains du Hainaut. Epoux d’Isabeau de Montigny
- Martin du Terne, receveur et bailli d’Havré, conseiller à la cour de Mons
  Né vers 1450
- Philippe du Terne, né vers 1540, receveur du Domaine de Binche
  Marié à Jeanne le Louchier, décédée le 8-8-1628
- Jeanne du Terne, décédée à Beuvrages (Fr/59) 19-4-1640
  Mariée à Mons (St-Waudru) 9-2-1599, à Henri Dessus-le-Moustier, né à Mons le 4-5-1600, décédé à Mons en août 1656. Il fit le relief féodal du fief le 25 janvier 1645.
  Marié à Mons le 16-8-1648, à Gabrielle-Ernestine le Louchier, née vers 1630, décédée en
  mars 1661
Henri Dessus-le-Moustier, ° 1562 env., décédé au 
  château de Pont-Raoul (Valenciennes) en 1613, d’où :
                                                   Plan du château du Fontenich sur le plan Ferraris

FIEF DE 3 ½ BONNIERS
Petit fief dépendant des comtes de Hainaut comprenant 3 ½ bonniers de terres labourables.
Ce fief rapporte au comte 3 muids de blé annuellement.
Fieffés : J. Ansiau, clerc de Binche en 1410 par héritage
              Thierry Ansiau, de Binche, héritier, vend le fief  le 28 janvier1450 à
              Jean Lethiesson, de Binche
              Ursmer le Tiesson, son fils héritier du fief. Il le vend  le 19 novembre 1463  à
              Jean du Terne, clerc de Mons
              Jacques du Terne, fils de Jean hérite du fief en 1474
              Martin du Terne, bailli d’Havré est cité héritier en 1502[6]
              Philippe du Terne, né 1540

FIEF DE 3 BONNIERS
Petit fief dépendant du comte de Hainaut, situé entre Péronnes et Saint-Vaast, tenant au bâti de Péronnes, aux terres de Fanuel, aux terres de Saint-Feuillien et à la seigneurie du Fontenich.
Ce fief rapporte au comte 2½ muids de blé annuellement
Fieffés : Philippe Chisaire, bourgeois de Mons  en 1410 par héritage[7]
               Bauduin Chisaire par héritage
               Druon Longhet, relief à nouveau seigneur  vers 1480
               Maître Jean de Tournai dit Longhet, à la mort de son père le 28 mai 1487
               Gilles Tayenne, par achat  le 1er septembre 1494
               Gilles Tayenne fils, cité en 1502

SEIGNEURIE DU COCHET
Ed. Poncelet cite la seigneurie du Cochet[8]
Feudataire : Guillaume du Mont, seigneur du Cochet (cité 1606)
                    Marié à Agnès de Buze

SEIGNEURIE D’HARCHIES
Il y eut aussi une seigneurie dite d’Harchies, s’étendant sur Trahegnies, Péronnes, Mont-Sainte-Aldegonde, Épinois, Ressaix et LevaI. Elle tenait son nom de Jean de Harchies, seigneur de Milomez, qui en était le propriétaire en 1473.  

BIENS RELIGIEUX

ALLEU DE L’ABBAYE DE SAINT-DENIS EN BROQUEROIE
Alleu donné par Godescalc de Gottignies époux de Jeanne de Béthune confirmé par une charte de l'évêque de Cambray, Burchard, rédigée vers 1119 confirme à l'abbaye de Saint-Denis-en-Broqueroie la possession d'un alleu à Péronnes-lez-Binche (cet alleu était situé près du village de Péronnes)

SEIGNEURIE DE L’ABBAYE DE SAINT-FEUILLIEN
L’abbaye Saint-Feuillien du Roeulx possédait une ferme acquise en 1260, avec 25 bonniers de terres, de  dame Bertain, épouse d’Aubies de Saint-Vaast et de leurs trois fils, du consentement de Baudouin de Péronnes, chevalier.
Elle contenait bâtiments, jardin, 102 bonniers de terres, 7 bonniers de prairies et produisait annuellement 1084 florins[9].
Cette ferme se situait à proximité de l’église, c’est une ferme d’une certaine importance. Elle fut vendue comme bien national sous la Révolution française.
Censiers :
DURANT Guillaume décédé le 12-10-1654, mayeur de Péronnes, et son épouse PIERMAN Anne, décédée le 19-10-1610
VAN HULST Ferdinand-Léopold décédé le 4-3-1728, et son épouse MEURENT Marie-Catherine, décédée le 11-2-1730
GOBERT Laurent-Joseph, décédé le 2-6-1751, et son épouse VAN HULST Marie-Adrienne
DESCAMPS Jean-Pierre, décédé le 23-10-1782, et son épouse GRAVIS Marie-Adrienne

SEIGNEURIE DE L’ABBAYE SAINT-PIERRE DE LOBBES
En 1162, le comte Baudouin IV de Hainaut fait connaître une donation de 24 bonniers d’alleux à Péronnes qu’Englebert de Walcourt a consentie à l’abbaye Lobbes et opérée en présence de son fils et de ses barons.
Les alleux de Péronnes furent adjugés au service perpétuel de l’abbaye de Lobbes[10]
L’abbaye Saint-Pierre y possédait une ferme
Censiers [11]:
GRAVIS Jean, décédé le 24-3-1672, et son épouse DE HARMEIGNIE, décédée le 12-11-1672.
GRAVIS François, fermier et mayeur de Péronnes, et son épouse LAURENT Anne-Catherine décédée le 19-5-1736
GRAVIS Hilaire, censier et bailli de Péronnes, décédé le 28-5-1760, et son épouse ROUSSILLE Marie-Françoise

ABBAYE NOTRE-DAME D’EPINLIEU DE MONS
L’abbaye Notre-Dame d’Epinlieu possédait une Ferme nommée Tapreaux[12]
Censiers[13] :
STAQUET Eustache, fermier et mayeur de Trivières, décédé me 3-4-1633, et son épouse MEURENT Anne, décédée le 19-1-1681
STAQUET Bernard et Pierre (1702 env.)
PATERNOT Louis, décédé le 21-12-1721 et son épouse GRAVIS Jeanne-Charlinne, décédée le 8-10-1723
HARDY Dominique, décédé le 15-10-1781





[1] T. LEJEUNE, Histoire de la ville de Binche, Binche, 1887, p. 324.
[2] de SAINT-GENOIS, Monuments anciens, t.1, p. 648.
[3] G. FAIDER-FEYTMANS, La nécropole de Péronnes-lez-Binche, dans « L’Antiquité classique », t.16, 1947, pp. 98-99
[4] Histoire et généalogie de la famille de Bovekerke ou Dessus-le-Moustier et de ses alliances, Heredis, 2013
[5] E. PONCELET Sceaux et armoiries  des villes, communes et juridictions du Hainaut, dans ACAM t. 25, p. 230.
[6] SCUFFLAIRE A., Les fiefs directs des comtes de Hainaut de 1349 à 1504, A.G.R., Bruxelles, 1984.
[7] A. SCUFFLAIRE, Les fiefs directs des comtes de Hainaut, A.G.R., t.4, 1984, pp. 290-297.
[8] E. PONCELET Sceaux…op.cit, p. 231.
[9] Th. LEJEUNE, L’ancienne abbaye de Saint-Feuillien, dans A.C.A.M., t. 5, Mons 1864, p.159
[10] J. VOS, Lobbes, son abbaye et son chapitre, t.2, 1865, p. 200.
[11] J. HUVELLE, L’église Sainte-Marie à Péronnes-lez-Binche, dans « Les Cahiers Binchois », n° 8, 1986, pp. 26
[12] A.E.M. réf : 521. Baux de la ferme Tappreau. 1627 - 1794.
[13] J. HUVELLE, L’église…op.cit, p. 27.

dimanche 18 novembre 2018

Quelques façades atypiques binchoises


QUELQUES FAÇADES ATYPIQUES BINCHOISES
                                                                                                                                                       Alain GRAUX

Suite à la grande pénurie de logements engendrée par la première guerre mondiale, sont expérimentés de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux simples, peu coûteux, et rapides à mettre en œuvre.
La marbrite, verre coloré et opacifié dans la masse, fut inventée par le maître-verrier belge Arthur Brancart et produite en grande quantité après la Première Guerre Mondiale par les verreries de Fauquez en Brabant wallon. Elle connut un grand succès dans l'architecture Art déco en Belgique durant les années 1920 et 1930, pour confectionner des revêtements de façade brillants et colorés, afin d’imiter le marbre, dans des tonalités infiniment plus riches pour un coût nettement inférieur.
La fabrication de la marbrite démarre véritablement à Fauquez en 1922. Le rayonnement du produit s’opère toutefois au lendemain de l’Exposition des Arts Décoratifs de Paris en 1925, où les Verreries de Fauquez disposent de leur propre pavillon, fort remarqué et même primé
La valorisation des déchets de marbrite (qui représentaient près de 30% de la production de marbrite) donna naissance au cimorné (ciment orné) qui fut abondamment utilisé dans les années 1930 en milieu rural et urbain pour réaliser des revêtements de façade brillants et colorés. Mis au point par l’hennuyer Pierre Peetroons.
Cet enduit, obtenu par le concassage de déchets provenant de la fabrication de la marbrite, était utilisé en combinaison avec des lattes de marbrite encadrant portes et fenêtres et avec des fragments de marbrite de grande taille recouvrant le soubassement, appelé mosaïverre.
Cimorné et mosaïverre sont composés de mortiers de ciment et de verre. Aujourd’hui leur conservation pose problème, notamment à cause de leur esthétique atypique, plus vraiment au goût du jour, ou à cause d’incompatibilité entre le verre et le mortier de ciment (pour le mosaïverre).

QUELQUES FAÇADES BINCHOISES EN CIMORNÉ
 Nous n’en montrons ici que les plus remarquables
LA MAISON GLACE (Rue des Tripperies)

La façade classique de la maison de l'ancien dentiste Glace fut enduite de « cimorné » aux accents art-déco, dans les tons bruns et verts. Ce fut l’œuvre du plafonneur Fernand Faucon[1] ayant sa firme à la rue des Boulevards.
De beaux vitraux complètent cette imposante façade

La maison Derave (Rue d’Hurtebise, n° 58)
Une imbrication de volumes et d’ouvertures égaye cette maison d’angle de style moderniste, la façade présente un enduit en « cimorné » alternant le brun clair et le brun foncé soulignés par des lattes de marbrites
Un toit plat couronne l’élévation de cette bâtisse.
Cette maison fut bâtie pour Zéphirin Derave[2]




Maison (Rue Notre-Dame de Lorette)

 

Suite au départ du couvent des Sœurs noires vers 1926, la propriété fut lotie en plusieurs propriétés.
L’une de celles-ci, maison à façade classique a été enduite de « cimorné » dans les tons gris-bleus qui entourent portes et fenêtres et d’espèces de papillons de tons bruns qui forment une décoration originale.

Maison, ancien café « Saint-Jacques » (Rue Saint-Jacques)


Cette façade en « Cimorné » souligne les fenêtres supérieures par des tons alternés de vert-clair et vert-foncé, le bas de la façade est uniforme et de couleur grise.

Il existe une autre maison enduite en « cimorné », 17, place du Centenaire, en ton unique de vert, où celle de la rue Georges Hautmont, n°20, en ton brun.
On garde le souvenir d’autres maisons dont l’enduit en « cimorné » est aujourd’hui disparu, tels « la maison bleue » dont l’enduit donna son nom à l’enseigne,  qui fut transformée en 1928 par Hubert Deliant[3].
Il y avait aussi le « café du Commerce », formant l’angle de la rue de Savoie et de l’avenue Charles Deliège, dont le propriétaire, M. Dufrasne fit effectuer des transformations de l'immeuble en 1929, par l'architecte Albert Thauvoye[4].
 on connaît aussi quelques maison faites dans ce matériau, rue Faubiurg Saint-Jacques, rue de Namur et pla ce du Centenaire


[1] Faucon Fernand, ° Binche 1-12-1902, x Binche 22-5-1926, Pruniaux Marie-Barbe, ° Leval-Trahegnies 21-3-1908.
[2] Derave Zéphirin, ° Binche 30-8-1877, x Bizoux Palmyre, ° Battignies 5-9-1874
[3] Deliant Hubert-Joseph-René, ° Somzée 26-5-1868, x Binche 28-12-1891, Derave Joséphine, ° Binche 1-6-1856
[4] Thauvoy Albert-Augustin, ° Anderlues 23-1-1899, x Carlier Denise, ° 7-8-1901

Généalogie binchoise: la famille Davesnes


LA FAMILLE DAVESNES
                                                                                                                                         Alain GRAUX

Bien qu’il y ait eu des membres de la famille Davesnes ayant habité Binche au cours du XVIIe siècle, il n’y a qu’une lignée de cette famille de notables s’établit durablement dans la ville de la fin du XVIIe au début du XIXe siècle.

A.1. ANDRE
X POSTEAU (POSTIAU) Françoise, d’où :
A.1.1. André-François
° Binche 11-5-1671, y † 5-11-1751
X Binche 1°- 7-8-1691, oisecq (Waseque) Catherine, ° Binche 31-10-1666
               2°- 23-5-1724, DURANT Anne-Françoise, ° Binche 13-10-1689, y † 11-3-1753
Du premier couple (Davesne-Oisecq) :
A.1.1.1. Marie-Ursmarine
° Binche 20-9-1692
x Binche 3-5-1713, COPIN Joseph
A.1.1.2. Marie-ANne
° Binche 12-12-1694
A.1.1.3. MARIE-JOSEPH
° Binche 26-5-1696
A.1.1.4. André-François
° Binche 19-11-1698
A.1.1.5. LOUIS-JOSEPH
° Binche 26-10-1700, y † 13-12-1760
X Binche 17-7-1727, DURAND Amalberge-Joseph, ° Binche 24-11-1699, y † 25-4-1754, d’où :
A.1.1.5.1. MARIE-FRANCOISE-LOUISE
° Binche 24-1-1729, y † 23-1-1754
A.1.1.5.2. georges-ursmer
° Binche 23-11-1730, y † 7-8-1734
A.1.1.5.3. MARIE-ANTOINE-ALEXIS
° Binche 17-1-1733, y † 16-7-1754
A.1.1.5.4. LOUIS-JOSEPH
° Binche 25-9-1734
A.1.1.5.5. LOUIS-JOSEPH
° Binche 29-11-1735
A.1.1.5.6. ANDRE-FRANCOIS
° Binche 10-8-1737, y †  9-1-1771, marchand de vin, homme de fief du Hainaut nommé le 21-4-1760
X Binche 31-8-1758, LEGENDRE Marie-Caroline, ° Binche 30-4-1739, marchande de vin, d’où :
A.1.1.5.6.1. LOUIS-JEAN-BAPTISTE
° Binche 27-12-1758
 A.1.1.5.6.2. VALENTINE-ISIDORE
° Binche 11-11-1759, y † 17-6-1806
X Binche 24-7-1781, STACQUEZ Bernard-Rémi-Joseph, ° Binche 1-10-1749, y † 21-2-1817, rentier.
 A.1.1.5.6.3. FRANCOIS-JOSEPH-AUGUSTE
° Binche 14-12-1761, homme de fief du Hainaut nommé le 9-4-1790
A.1.1.5.6.4. AUGUSTE-ANTOINE
° 1762±, † Binche 25-1-1796
X Binche 4-2-1789, HAINE Marie-Caroline-Françoise-Joseph, ° Binche 23-9-1767, d’où :
A.1.1.5.6.4.1. MARIE-CAROLINE-ODILE
° Binche 29-6-1790, y † 3-7-1795
A.1.1.5.6.4.2. AUGUSTE-FRANCOIS
 ° Binche 13-3-1792
A.1.1.5.6.4.3. CAROLINE
° Binche 1-11-1795, y † 10-4-1796

A.1.1.5.6.5. LOUIS-JOSEPH
° Binche 23-1-1764, homme de lettre
La certification de voyage de 1795 le décrit comme suit, marchand à l’embonpoint médiocre, taille : 5 pieds 9 pouces, cheveux châtains, yeux bruns, petit nez, bouche médiocre
X Binche 3-10-1792, DURIEUX Marie-Joseph-Rosalie, ° Binche 31-3-1772, d’où :
A.1.1.5.6.5.1. JOSEPH
° Binche 18-5-1793, y † 31-8-1793
A.1.1.5.6.5.2. ROSALIE-MARIE-ADRIENNE-BERNARDINE
° Binche 28-6-1794, brodeuse
X Binche 2-12-1840, BAILLEUL Louis-François-Joseph
Elle avait eu une fille naturelle :
A.1.1.5.6.5.2./1. ROSALIE
° Binche 23-12-1825

A.1.1.5.6.5.3. CHARLES-HYACINTHE-LOUIS
° Binche 21-4-1796
A.1.1.5.6.5.4. VICTORIEN-JEAN-BAPTISTE
° Binche 29 brumaire an VIII (20-11-1799), y † 20-10-1811
A.1.1.5.6.5.4.5. MAXIMILIEN-LOUIS
° Binche 2-2-1808

A.1.1.5.6.6. CICERCULE
° Binche 28-9-1765
X Binche 15-9-1788, STACQUEZ Ursmer-Philippe-Joseph, ° Binche 10-1-1770, y † 14-5-1819, membre du Conseil de régence, rentier
A.1.1.5.6.7. ANNE-VICTOIRE
° Binche 26-7-1768
A.1.1.5.6.8. MARIE-HYACINTHE-JOSEPH
° Binche 30-1-1770, marchande de vin,
X Binche 10 nivôse an VII (30-12-1798), DEJARDIN Jean-Baptiste, ° Binche 1-3-1777, y † 24-7-1831, cultivateur, marchand de vin

A.1.1.5.7. MARIE-THERESE
° Binche 1738±
X Binche 18-8-1757, MARTIN Toussaint-Joseph, ° Binche 10-9-1730, y † 2-7-1759
A.1.1.5.8. MARIE-URSMARINE-THERESE
° Binche 24-10-1739
X Binche 20-8-1760, PRISSE  Louis-Joseph

A.1.1.6. Marie-CATHErine
° Binche 22-2-1703
A.1.1.7. PHILIPPE-JOSEPH
° Binche 9-4-1704, y † 10-4-1771
X GERARD Marie-Caroline, ° Binche  7-3-1707, y † 28-12-1751, d’où :
A.1.1.7.1. MARIE-FRANCOISE
° Binche 20-1-1725, y † 2-8-1729
A.1.1.7.2. LOUIS-JOSEPH
° Binche 18-4-1726, y † 9-8-1729
A.1.1.7.3. CATHERINE-FRANCOISE
° Binche 6-10-1727, y † 245-1728
A.1.1.7.4. MARIE-CATHERINE
° Binche 20-12-1728, y † 2 nivôse an XII (24-12-1803)
X Binche 1-5-1759, BOURGEOIS Philippe-Ursmer, ° Binche 18-1-1738, y † 30-3-1792
A.1.1.7.5. LOUIS-JOSEPH
° Binche 10-7-1730, y †  22-8-1791, Chanoine écolâtre du chapitre Saint-Ursmer, cantor de Saint-Jean l'Evangéliste, préposé aux messes fondées par l'archiduchesse Marie-Christine
A.1.1.7.6. MARIE-FRANCOISE
° Binche 16-10-1731, y † 12-11-1731
A.1.1.7.7. ERNEST-MARIE-JOSEPH
° Binche 10-12-1732, y † 2-1-1743
A.1.1.7.8. ANDRE-FRANCOIS
° Binche 27-9-1734, y † 11-12-1734
A.1.1.7.9. PHILIPPE-JOSEPH
° Binche 23-11-1738, y † 25-8-1742
A.1.1.7.10. MARIE-LOUISE-CAROLINE-AMELIE
° Binche 29-4-1740, y † 30-6-1741
A.1.1.7.11. MARIE-PHILIPPE-ANTOINE
° Binche 25-11-1741, y †
X Binche 17-11-1767, LAVALEE Conrard-Albert, ° Gosselies
A.1.1.7.12. JEAN-BAPTISTE-JOSEPH
° Binche 10-6-1744, y † 25-6-1771
A.1.1.7.13. ANNE-FRANCOISE
° Binche  23-12-1745, y † 1-5-1747

A.1.1.8. URSMER-JOSEPH
° Binche 1510-1706
A.1.1.9. ANDRE-JOSEPH
° Binche 29-11-1708
Du second couple (Davesne-Durant) ;
A.1.1.10. ANDRE-FRANCOIS
° Binche 21-3-1726, y † 15-1-1748, vicaire de Sainte Elisabeth à Mons
A.1.1.11. MARIE-LOUISE-THERESE
° Binche 25-1-1728, y † 9-2-1753
A.1.1.12. JACQUES-URSMER
° Binche 18-8-1730
A.1.1.13. ANNE-FRANCOISE
° Binche 11-9-1732, y † 24-8-1787
X Binche 5-5-1753, LEBEAU Augustin-Joseph, ° Binche 28-8-1733, y † 4-1-1823, boulanger
 A.1.1.14. ANDRE-FRANCOIS
° Binche 10-8-1737

A.1.2. JACQUES-JOSEPH
A.1.3. MARIE-FRANCOISE-LOUISE


Non rattachés

N.1. JEAN
X FRANCOIS Marie, d’où :
N.1.1. PHILIPPE
° Binche 16-1-1639, y † 16-12-1717, revendeur de la Ville de Binche
X Binche 2-10-1684, DUCARME Marie-Madeleine, ° Binche 9-11-1663, y † 30-8-1693, d’où :
N.1.1. MARIE-CATHERINE
° Binche 29-3-1686, y † 7-7-1768
X FARDELLE Nicolas-Joseph, ° Binche 25-3-1691, y † 7-2-1771.
N.1.2. ANDRE-FRANCOIS
° Binche 23-9-1688
N.1.3. CHARLOTTE-NICOLE
° Binche 16-4-1691