vendredi 28 septembre 2018

Le siège et le puits n°1 des charbonnages de Ressaix


Le siège et puits n°1 dES CHARBONNAGES DE Ressaix
                                                                                                                                                       Alain GRAUX

Le 27 mars 1871, eut lieu la demande du Sr Pierre Dubar, ingénieur et directeur des travaux du Charbonnage de Ressaix, tendant à obtenir l’autorisation de placer une troisième chaudière pour le service du puits n°1 en cette commune. L’autorisation est accordée.

Le 27 février 1873, demande du Sr Alphonse De Cuyper, ingénieur et directeur des travaux  de la SA du Charbonnages de Ressaix, tendant à obtenir l’autorisation  de placer une machine à vapeur  pour mettre en mouvement un ventilateur pour le service du puits n°1 en cette commune. L’autorisation est accordée.

Le 21 juillet 1874, Edmond De Cuyper, ingénieur et directeur des travaux de la SA du Charbonnage de Ressaix, demande l’autorisation de placer une quatrième machine à vapeur pour le besoin du puits n°1. Il fit la même demande le 1er juillet 1875 pour placer une cinquième machine à vapeur pour le besoin du puits n°1. Les autorisations furent accordées.

Le 5 juillet 1879, Edmond De Cuyper, ingénieur et directeur des travaux de la SA du Charbonnage de Ressaix, fait une requête pour obtenir l’autorisation d’établir au siège de ladite société trois machines à vapeur et une locomobile. L’autorisation est accordée le 21-10-1879.

Vers 1885-1890, les ouvriers mineurs de Ressaix travaillaient en moyenne 12h par jour et 288 jours par an.

Le 22 octobre 1895, le charbonnage installe, près du bâtiment d’extraction du puits de Ressaix, une machine à vapeur verticale.

Le 24 décembre 1897, la SA du Charbonnages de Ressaix, est autorisée à établir en cette commune à son siège d’extraction de Ressaix une installation d’éclairage électrique.

Le 21 juin 1903 la société fait établir au  puits  de Ressaix :
- un groupe de 5 chaudières à vapeur
- deux réservoirs de vapeur reliés au groupe des chaudières
- un réservoir sécheur de vapeur
- des machines d’extraction horizontales.


Le 16 août 1904, une machine à vapeur horizontale et une pompe alimentaire sont installées dans la partie section B. 318g.
Le 8 novembre 1904, la société est autorisée à installer une machine d’extraction.

Le 18 mai 1905, la société est autorisée de placer un pilon à vapeur.sur la parcelle B. 318p.

Le 23 novembre 1905, on aménage sur la parcelle A. 206a, à son puits d’air n°2, une installation électrique consistant en une pompe avaleresse et un transformateur statique, de même la société est autorisée à installer, sur le côté de la route, rue de l’Industrie depuis la chaussée Brunehault jusqu’au cimetière, un câble souterrain destiné à fournir la puissance électrique nécessaire au puits d’air n°2 de Ressaix.

Le 11 novembre 1906, l’usine peut installer dans la section cadastrée B.318r deux machines à vapeur : une machine d’extraction horizontale et une machine de ventilateur, aussi horizontale.

Le 31 janvier 1914, la société demande l’autorisation d’établir les machines suivantes à son puits de Ressaix section B. 318v : une chaudière genre Smulders de 150m² de surface de chauffe et une pompe Dupleix, type alimentaire de chaudières à vapeur à plongeurs et presse étoupe extérieur. L’autorisation est accordée.

La profondeur du puits est de 690m servant au transfert du personnel et l’évacuation des produits.

Installations annexes au puits d’extraction

Le 26 janvier 1887, Evence Coppée, demande l’autorisation  d’établir les machines à vapeur suivantes :
- dans le bâtiment à usage de forge de son charbonnage de Ressaix, une machine à vapeur horizontale destinée à actionner une machine  à perforer.
- au quai de chargement du même charbonnage, une machine verticale destinée à actionner une table à secousses pour le triage du charbon.
L’autorisation est accordée.

Le 5 avril 1892, le Collège échevinal de Ressaix, vu les plans  et dessins y amenés, et la demande de la SA des Charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes et Sainte-Aldegonde, autorise  ladite société à établir :
-    dans le lavoir situé près du triage, une machine à vapeur horizontale
-    dans le bâtiment du nouveau lavoir, une machine horizontale et une    
      machine horizontale destinée à faire fonctionner la chaîne flottante.

Le 9 juillet 1892,  le charbonnage de Ressaix est  autorisé à établir :
-  un dépôt d’explosifs au siège Sainte-Barbe de la dite société à Ressaix
-  un dépôt d’explosifs à son siège de Ressaix.

Le 13 septembre 1894, le Collège échevinal de Ressaix, vu les plans  et dessins y amenés et la demande de la SA des Charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes et Sainte-Aldegonde, dont le siège est à Ressaix, autorise  ladite société à établir différentes chaudières  à vapeur et des locomobiles, tant aux sièges d’extraction de Ressaix, qu’aux fours à coke et lavoirs à charbon de leurs usines de Ressaix, Garennes et Sainte-Barbe.

Le 25-4-1896,  un treuil à vapeur est installé près du bâtiment d’extraction du puits de Ressaix pour servir à conduire les schistes au terril.

Le 26 février 1898, la SA des charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes et Sainte-Aldegonde, est autorisée à établir les appareils nécessaires à l’éclairage électrique de la surface de son siège de et à Ressaix.

Le 20 avril 1900, la SA du Charbonnages de Ressaix est autorisée à établir au triage de son puits de Ressaix :
- une pompe horizontale à vapeur à cylindre servant à alimenter les chaudières du triage
- un cabestan horizontal à vapeur à cylindre oscillant servant à actionner la chaîne des schlamms du lavoir n°2.

Le 15 janvier 1901, diverses machines à vapeur sont établies :
- au  puits de Ressaix, un treuil à vapeur
- au triage du même puits, une chaudière à vapeur
- au triage énoncé, une pompe alimentaire horizontale et à un cylindre.

Le 29 janvier 1905, la société demande l’autorisation d’établir en son siège sur la parcelle B. 326n un lavoir à charbon.

Le 23 février 1905, elle demande l’autorisation d’ériger en son siège de Ressaix, sur la parcelle B.386, une usine à fabriquer des briquettes de houille à moules fermés et au même siège section B. 384u², un lavoir à charbon avec une chaudière à vapeur du système horizontal à deux tubes placée sur la section cadastrée B. 284r².

Le 23 avril 1907, à la requête de la société, on autorise les moteurs électriques suivants :
-          un moteur 5HP actionnant une pompe centrifuge à l’usine à sous-produits Sainte-Barbe
-          un moteur de 5HP actionnant une pompe centrifuge près des nouveaux fours à coke à récupération des gaz
-          un moteur de 5HP actionnant une chaîne à godets et un trommel[1]  pour triage et classification des cendres de coke

En 1929, une déclaration de la société fait connaître qu’elle a construit en son siège n°1 de Ressaix :
-     l’agrandissement du bâtiment en brique de la machine d’extraction, pour permettre l’installation d’une machine d’extraction « La Meuse » (autorisation du 5-11-1926).
-     le bâtiment du ventilateur adossé au bâtiment de la machine d’extraction qui abrite le ventilateur de mine « Monnet et Moyne » actionné par un moteur triphasé de 3000v (autorisation du 25-4-1927).

D’autres installations en surface étaient destinées aux mineurs :
Le bureau du marqueur : les mineurs recevaient par le marqueur (contrôleur) une médaille avec leur numéro personnel, ils pouvaient alors participer à la descente dans le puits d’extraction.

Plan reconstitué des installations du charbonnage de Ressaix

La lampisterie : à l’aide du jeton (médaille) reçu du marqueur, le mineur recevait une lampe en ordre de marche ; lampe et jeton portaient le même numéro. Le jeton restait au râtelier de la lampisterie, voulant dire ainsi que le mineur se trouvait au travail au fond.

Le vestiaire : c’est à cet endroit que le mineur s’habillait en tenue de travail. Des monte-habits munis de chaînes servaient à pendre les habits civils.
Le 16 novembre 1929, la Députation Permanente du Hainaut autorise que le bâtiment des forges de l’ancien atelier de Ressaix soit transformé en vestiaire pour ouvriers du fond avec monte-habits, coffres à outils, etc.[2]

Les bains-douches : une fois le travail terminé, la douche était nécessaire afin d’éviter les maladies et les irritations de la peau, car la poussière de charbon collait à la peau.

L’infirmerie : toute blessure se soignait à l’infirmerie du charbonnage.

La hiérarchie (Vers 1924)
Il y a d’abord le conseil d’administration avec à sa tête le président Evence Coppée.
Vient ensuite M. Stevens, le directeur gérant des charbonnages.
Les services d’exploitation des travaux du fond, sous la responsabilité de l’ingénieur en chef, M. Ruelle.
Les travaux de surface sont dirigés par l’ingénieur principal Cordier.
Les services d’entretien et de réparation ainsi que le service électrique sont régis par l’ingénieur principal M. Mostade.
La gestion du personnel est confiée au directeur, M. Godin.




[1]  Trommel : Un trommel (de l'allemand Trommel) est un tamis cylindrique utilisé pour séparer les matériaux par taille.  La terre est décomposée par jet d'eau à haute pression avant d'entrer dans le trommel, qui finit de séparer la terre et les cailloux, pendant que les fragments de charbon sont récupérés dans des nattes spéciales.
[2] B.D.L. Fonds de Ressaix. Dossier n° 35

Généalogie binchoise: la famille Audiart


LA FAMILLE AUDIART
                                                                                                                                   Alain GRAUX
A.1. JACQUES
X DUDUCQ (LEDUCQ) Catherine, d’où :
A.1.1. HELENE-FRANCOISE
° Binche 24-7-1665
A.1.2. JEAN
° Binche 6-4-1667
A.1.3. JEAN-JACQUES
° Binche 5-12-1669
A.1.4. ANTOINE
° Binche 17-2-1673, † Epinois 15-6-1740, maïeur d’Epinois
X SOUPART Antoinette, † Epinois 17-11-1747, d’où :
A.1.4.1. JEAN-BAPTISTE
° Waudrez 13-2-1700
A.1.4.2. HENRY
° Epinois 15-5-1703, y † 20-3-1774
X Epinois ..-2-1724, DUBRUX (DUBROEUCQ) Elisabeth, ° Buvrinnes 9-6-1700, d’où :
A.1.4.2.1. jacques-joseph
° 1708±, † Buvrinnes  27-1-1770
X Buvrinnes 24-11-1733, NOYART Marie-Marguerite, ° Buvrinnes 19-7-1707, y † 27-2-1770, d’où :
A.1.4.2.1.1. MARIE-JOSEPH
° Buvrinnes 13-10-1735, y † 27-11-1810
X Buvrinnes 5-4-1772, MALENGREZ Toussaint-Joseph, ° Leval-Trahegnies 1-8-1741
A.1.4.2.1.2. JACQUES-JOSEPH
° Buvrinnes 31-5-1737
A.1.4.2.1.3. MARIE-LOUISE
° Buvrinnes 25-2-1739, y † 10-3-1819
X Buvrinnes 9-4-1771, VANSIPPE Laurent, † Buvrinnes  29-9-1810
A.1.4.2.1.4. MARIE-BARBE
° Buvrinnes 5-6-1742, y † 10-10-1756
A.1.4.2.1.5. JACQUES-JOSEPH
° Buvrinnes 7-3-1748, y † 18-10-1835, tisserand
X Buvrinnes 25-11-1771, VOUSQUENNE Marie-Barbe, ° Buvrinnes 18-1-1744, y † 29-3-1836, d’où :
A.1.4.2.1.5.1. JACQUES-JOSEPH
° Buvrinnes 10-2-1773, y † 3-1-1854, tisserand
X Buvrinnes 18 pluviôse an IX (7-2-1801), LAVENDHOMME Marie-Catherine, ° Buvrinnes 4-2-1779, y † 21-11-1851, d’où :
A.1.4.2.1.5.1.1. PIERRE-JOSEPH
° Buvrinnes 5 brumaire an x (27-10-1801), y † 11-12-1845, cultivateur, propriétaire
X Buvrinnes 1°- 12-4-1826, POURBAIX Clotilde-Joseph, ° Buvrinnes 12-1-1807, y † 24-3-1829
                     2°- 27-2-1830, BURY Rosalie-Joseph, ° Buvrinnes 1-5-1798, y † 10-4-1851
Du premier couple (Audiart-Pourbaix) :
A.1.4.2.1.5.1.1.1. CATHERINE-SIDONIE
° Buvrinnes 17-6-1826, y † 4-3-1840
A.1.4.2.1.5.1.1.2. VICTORIEN-EMMANUEL
° Buvrinnes 14-8-1827, y † 27-6-1836
Du second couple (Audiart-Bury) ;
A.1.4.2.1.5.1.1.3. ADRIEN-JOSEPH
° Buvrinnes 21-7-1830, y † 20-1-1833
A.1.4.2.1.5.1.1.4. desiree-JOSEPH
° Buvrinnes 27-12-1832
X Buvrinnes 18-4-1854, LEROY Pierre-Joseph, ° 1823±, cultivateur
A.1.4.2.1.5.1.1.5. melanie-JOSEPH
° Buvrinnes 12-7-1835, y † 27-12-1835
A.1.4.2.1.5.1.1.6. melanie-JOSEPH
° Buvrinnes 24-3-1837
X Binche 11-8-1859, PRUNIAUX Pierre-Joseph, ° Binche 23-9-1837, marchand
A.1.4.2.1.5.1.1.7. ADRIEN-JOSEPH
° Buvrinnes 12-2-1841, † Bruges 5-12-1859
A.1.4.2.1.5.1.1.8. PIERRE-JOSEPH
° Buvrinnes 11-3-1844, y † 30-5-1844

A.1.4.2.1.5.2. MARIE-PHILIPPE
° Buvrinnes 20-10-1775, † Battignies 2-6-1844
X Buvrinnes (20 nivôse an VI) 9-1-1798, RICHE Maximilien, ° Binche 25-3-1770, † Battignies 25-8-1842 cloutier
A.1.4.2.1.5.3. PIERRE-JOSEPH
° Buvrinnes 2-4-1778, † Mons 7-3-1805, fusiller 5e régiment d’infanterie de ligne (déserteur)
A.1.4.2.1.5.4. ALEXANDRE-JOSEPH
° Buvrinnes 19-10-1780, tisserand
X Buvrinnes 10-1-1808, JOURDAIN Pétronille-Joseph, ° Buvrinnes 26-5-1783, d’où :
A.1.4.2.1.5.4.1. ALEXANDRE- JOSEPH
° Buvrinnes 15-4-1808

A.1.4.2.1.5.5. MARIE-CATHERINE
° Buvrinnes 21-3-1783
X Buvrinnes 18 nivôse an XIII (8-1-1805), DECLEVES Jean-Baptiste
A.1.4.2.1.5.6. MARIE-JOSEPH
° Buvrinnes 4-9-1786, y † 27-9-1876
X Buvrinnes 10-11-1813, VANDERPETE Jean-Baptiste, ° Buvrinnes 22-6-1786, y † 26-5-1869, brasseur

A.1.4.2.2. ANTOINE
° Epinois 17-10-1724, y † 29-7-1749, artisan
A.1.4.2.3. CAROLINE
° Epinois 22-5-1828, y † 23-8-1758
X Epinois 8-4-1755, BARDIEAU Philippe, ° Leval-Trahegnies 10-4-1730, † Epinois 11-9-1789
A.1.4.2.4. MARIE-JOSEPH
° Epinois 8-9-1732
A.1.4.2.5. MARIE-CATHERINE-JOSEPH
° Epinois 4-8-1736, y † 4-2-1805
X Epinois 30-1-1759, BIAUME (BEAUMET) Arnould-Joseph, ° Mont-Sainte-Aldegonde 19-12-1735, † Epinois 10-2-114

A.1.4.3. JOSEPH
° Epinois 26-2-1706
A.1.4.4. FRANCOIS
° Epinois 29-6-1710
A.1.4.5. ANTOINE
° Epinois 15-4-1714
A.1.4.6. NICOLAS-JOSEPH
° Epinois 7-8-1717, qualifié artisan
X Epinois 11-7-1741, EMPAIN Marie-Isabelle, ° Buvrinnes 9-7-1718, † Epinois 17-8-1784, d’où :
A.1.4.6.1. ANDRE-JOSEPH
° Epinois 11-4-1742, y † 11-6-1758
A.1.4.6.2. ANSELME-JOSEPH
° Epinois 8-1-1744, y † 20-10-1750
A.1.4.6.3. JEANNE-JOSEPH
° Epinois 28-9-1745, y † 24-10-1750
A.1.4.6.4. MARIE-JOSEPH
° Epinois 24-12-1747
A.1.4.6.5. FRANCOIS-JOSEPH
° Epinois 7-9-1749, † Battignies 17-12-1831,  journalier
X Epinois 21-11-1780, PREVÔT Marie-Joseph, ° Anderlues 5-2-1756, † Binche 27-5-1829, journalière, d’où :
A.1.4.6.5.1. MARIE-JOSEPH
° Epinois 24-8-1781, † Battignies 3-3-1850
X Battignies 30-6-1823, ADAM Pierre-Joseph, ° Ressaix 16-8-1794, cloutier
A.1.4.6.5.2. THOMAS-JOSEPH
° Epinois 23-12-1782, † Binche 29-3-1859, journalier, cabaretier à Battignies
X Buvrinnes 13-12-1809, NAVEZ Marie-Françoise, ° Buvrinnes 6-2-1782, † Battignies 16-12-1844, d’où :
A.1.4.6.5.2.1. MARIE-ADELAÏDE
° Buvrinnes 3-2-1810
X Battignies 19-10-1848, MASSEZ Dominique-François, ° Ellezelles 24-3-1796, domestique
Elle avait eu un fils naturel :
A.1.4.6.5.2.1./1. ADOLPHE
° Battignies 16-3-1837

A.1.4.6.5.2.2. AUGUSTE-SERAPHIN-JOSEPH
° Buvrinnes 5-2-1812, † Binche 3-4-1885, domestique
X 1°- Binche 23-7-1834, BRASSELET Rosalie, ° Waudrez 23-1-1813, † Binche 41-1835
   2°- DELMOITIE Clémence, ° 1812
Du premier couple (Audiart-Brasselet) ;
A.1.4.6.5.2.2.1. ANTOINE
° Binche 4-1-1835, o/chemin de fer (1866), blanchisseur de linge (1868), colporteur (1870), garde barrière (1875)
X Binche 5-6-1867, STALON Marie-Joseph, ° Binche 11-4-1845, y † 14-10-1920, d’où :
A.1.4.6.5.2.2.1.1. AMELIE-MARIE
° Binche 23-10-1866, légitimée par le mariage de ses parents
A.1.4.6.5.2.2.1.2. AUGUSTE
° Binche 13-8-1868, cordonnier
A.1.4.6.5.2.2.1.3. WILLEM dit « Marchi »
° Binche 20-4-1870, tailleur,
x Vellereille-les-Brayeux 20-4-1891, Sablon Céline-Marie, ° Vellereille-les-Brayeux 28-5-1869, tailleuse
A.1.4.6.5.2.2.1.4. JOSEPH
° Leval-Trahegnies 15-9-1872, piocheur, tailleur
X BABUSIAUX Louise, ° 1873, piqueuse en bottines, d’où :
A.1.4.6.5.2.2.1.4.1. JOSEPHINE dite LAURE
° Binche 17-11-1891, journalière
Elle a eu un fils naturel :
A.1.4.6.5.2.2.1.4.1./1. MAURICE-ELISEE
° Binche 18-7-1913

A.1.4.6.5.2.2.1.4.2. BERTHA
° Binche 7-8-1893
X Schaerbeek  28-2-1948, STEVENSON Willam, ° Angleterre

A.1.4.6.5.2.2.1.5. EMILE
° Binche 10-12-1875, tailleur.
X Binche 10-7-1901, BOUSSART Julia, ° Binche 27-8-1877, y †5-7-1956, tailleuse, d’où :
A.1.4.6.5.2.2.1.5.1. MARIA-GHISLAINE-EMILIA
° Binche 23-8-1902
A.1.4.6.5.2.2.1.5.2.  JEAN-EMILE
° Binche 9-4-1908, cordonnier

A.1.4.6.5.2.2.1.6. MARIA
° Binche 3-12-1885

A.1.4.6.5.2.3. DESIRE-JOSEPH
° Waudrez 8-4-1819, domestique
X Battignies 31-10-1850, CAUCHIE Virginie, ° Bois-de-Lessinnes 3-8-1817, d’où :
A.1.4.6.5.2.3.1. ADOLPHE
° Battignies  16-9-1851, journalier
X Battignies 19-6-1878, hachez Maria-Clémence, ° Leval-Trahegnies 6-1-1852, journalière, d’où :
A.1.4.6.5.2.3.1.1. MAURICE-VICTOR-GEORGES
° Battignies 21-11-1880
A.1.4.6.5.2.3.1.2. FERNAND-JOSEPH-MAURICE
° Binche 14-11-1884
A.1.4.6.5.2.3.1.3. JOSEPHINE-CATHERINE-CLEMENCE
° Binche 27-6-1889

A.1.4.6.5.2.4. LAMBERT-JOSEPH
° Waudrez 20-4-1822, † Binche 21-1-1871, cordonnier
X Binche 1°- 2-1-1845, BLANCHART Eugénie, ° Mons 22-8-1822, † Battignies 21-5-1848, lingère.
                2°- 12-11-1862, GOFFAUX Thérèse, ° Binche 6-8-1833, y † 27-10-1877, dentellière.
Du premier couple (Audiart-Blanchart) :
A.1.4.6.5.2.4.1. SYLVIE
° Binche 6-5-1845, † Battignies 27-4-1848
Du second couple (Audiart-Goffaux) :
A.1.4.6.5.2.4.2. PAULIN-JOSEPH
° Binche 16-10-1863, tailleur
X Binche 1°- 19-1-1885, JENICO Amélie, ° Gosselies 19-11-1863, † Binche 19-10-1896, tailleuse,
                2°- 26-4-1897, CHEVALIER Charlotte, ° Binche 13-12-1849, y † 29-3-1927, cabaretière,
                     veuve CEREGHETTI  François et LATTEUR Maximilien
Du premier couple (Audiart-Jenico) :
A.1.4.6.5.2.4.2.1. PAULIN
° Binche 2-7-1883, légitimé par le mariage de ses parents
 A.1.4.6.5.2.4.2.2. AUGUSTA-CELINIE-RENELDE-GHISLAINE
° Soignies 21-12-1885
X Binche 29-2-1908, ROCHEZ Emile, ° Marly (Fr.)  4-1-1887, ajusteur
 A.1.4.6.5.2.4.2.3. GEORGES
° Binche 26-1-1888, y † 16-1-1962, tailleur
x Binche 25-2-1911, NAVEZ Marie, ° Binche 10-4-1890, y† 22-12-1980, tailleuse, d’où :
A.1.4.6.5.2.4.2.3.1. MARIE-LOUISE
° Binche 21-5-1909, légitimée par le mariage de ses parents
X  Binche 15-6-1931, BAILLY Fernand-Ghislain, ° Binche 17-11-1903

A.1.4.6.5.2.4.2.3.2. georges
° Binche 28-10-1911, † Manage 27-6-1990
X PATER Fernande, ° Fayt-lez-Manage 8-1-1917, y † 11-5-2003, d’où :
A.1.4.6.5.2.4.2.3.2.1. JACQUES
X DEWEERT Claire
A.1.4.6.5.2.4.2.3.2.2. andre
x STAQUET Jocelyne

A.1.4.6.5.2.4.2.4. JOSEPHINE
° Binche 14-1-1890
A.1.4.6.5.2.4.2.5. ARTHUR-FERNAND
° Binche 5-7-1892
 A.1.4.6.5.2.4.2.6. FERNANDE
° Binche 11-7-1894
X Binche 11-10-1916, BOUDART Napoléon, ° Binche 19-4-1886, houilleur, veuf Fatoux Eugénie-Marie

A.1.4.6.5.2.4.3 AUGUSTIN-JOSEPH
° Binche 23-10-1865, tailleur
X Binche 15-2-1896, OUTELET Lucie, ° Binche 6-8-1871, tailleuse, d’où :
A.1.4.6.5.2.4.3.1. Alexandre-Augustin
° Binche 23-2-1899, tailleur
X Anderlecht 2-9-1922, BABUSIAUX Maria-Pauline, ° Anderlecht 11-9-1899, giletière

A.1.4.6.5.2.4.4. GUSTAVE
° Binche 18-3-1869
A.1.4.6.5.2.4.5. JOSEPH
° Binche 18-3-1869
A.1.4.6.5.2.4.6. MARIE-THERESE
° Binche 10-4-1870
X Roubaix (Fr.) 21-10-1899, BLOT Gaston-Eugène, ° La Gorgue (Fr.) 21-12-1874

A.1.4.6.5.2.5. FLORENT
° Waudrez 27-10-1825, y † 11-6-1826

A.1.4.6.5.3. MARIE-ANNE-JOSEPH
° Epinois 143-1785
A.1.4.6.5.4. JEAN-FRANCOIS-JOSEPH
° Epinois 15-3-1787
A.1.4.6.5.5. MARIE-LOUISE-JOSEPH
° Epinois 7-5-1789
A.1.4.6.5.6. LOUIS-JOSEPH
° Epinois 16-9-1791, tisserand
X Waudrez 12-8-1812, TONDEUR Marie-Stéphanie, ° Huissignies 1790, d’où :
A.1.4.6.5.6.1. MARIE-CATHERINE
° Waudrez 18-11-1812
A.1.4.6.5.6.2. MARIE-THERESE
° Buvrinnes 30-9-1814
X Haine-Saint-Pierre 10-4-1839, OUTLET Nicolas, ° Haine-Saint-Pierre 3-2-1803, y † 2-2-1850, houilleur
A.1.4.6.5.6.3. AUGUSTE
° Waudrez 10-2-1817
A.1.4.6.5.6.4. ROSALIE
° Bois-d’Haine 1820±
X Fayt-lez-Seneffe 20-10-1841, SEINGLIER Augustin, ° Saint-Vaast 1795, cultivateur

A.1.4.6.5.7. ALEXANDRINE-JOSEPH
° Epinois 19-2-1795, † Battignies 18-1-1876
X 1°- Epinois 24-8-1819, BUISSERET Alexandre
   2°- LEBRUN Evariste-Joseph, ° Binche 22-2-1810, y † 22-4-1872, domestique
A.1.4.6.5.8. Alexandre
° Epinois 5-4-1797, † Binche 28-3-1858, tisserand, forgeron
X Binche 16-8-1819, BOURGEOIS Florence, ° Binche 6-9-1791, dentellière, d’où :
A.1.4.6.5.8.1. LOUIS-JOSEPH
° Binche 14-9-1819
A.1.4.6.5.8.2. LOUIS-JOSEPH
° Binche 14-9-1820, y † 10-4-1885, cordonnier, colporteur, cabaretier logeur
X Binche 22-7-1840, COLMAN Célinie, ° Binche 6-10-1819, † 20-8-1877, d’où :
A.1.4.6.5.8.2.1. JOSEPH
° Binche 4-5-1841
A.1.4.6.5.8.2.2. ALEXANDRE
° Binche 16-5-1843
A.1.4.6.5.8.2.3. THERESE
° Binche 20-4-1846
A.1.4.6.5.8.2.4. ELODIE
° Binche 1-12-1848, tailleuse
X Binche 26-5-1874, BOURGEOIS Amédée, ° Binche 12-10-1851, tailleur
A.1.4.6.5.8.2.5. MARIE
° Binche 25-5-1851
X Binche 6-4-1872, HONOREZ Arthur-Ursmer dit Ernest, ° Binche 26-9-1853, † Binche 30-11-1906, marchand de tabac
A.1.4.6.5.8.2.6. GUSTAVE
° Binche 23-1-1854, marchand cordonnier
X 1°- Binche 14-4-1879, FLEURUS Amélie, ° Binche 30-3-1856, y † 18-10-1879, couturière
   2°- CLERBOIS Elmyre, ° Binche 6-1-1864
A.1.4.6.5.8.2.7. CAMILLE
° Binche 18-8-1858, tailleur
X Waudrez 11-4-1882, BLAIRON Virginie, ° Waudrez 4-8-1858, couturière, d’où :
A.1.4.6.5.8.2.7.1. MARIE-VIRGINIE
° Waudrez 25-4-1881, légitimée par le mariage de ses parents
X Binche 12-12-1908, LECLERCQ Fernand, ° Binche 19-2-1885 Leclercq Fernand-Alexandre, ° Binche 19-2-1885, y † 23-6-1937, coupeur de chaussures, contremaître en cordonnerie
 A.1.4.6.5.8.2.7.2. CAMILLE-GUSTAVE
° Waudrez 31-5-1885
A.1.4.6.5.8.2.7.3. CAMILLE dite JULIETTE
° Binche 11-7-1897
X Binche 27-10-1919, DETAIL Gustave-Louis

A.1.4.6.5.8.2.8. CELINIE-LOUISE
° Binche 6-12-1860
A.1.4.6.5.8.2.9. MALVINA-LOUISE
° Binche 11-12-1863

A.1.4.6.5.8.3. ALEXANDRE-JOSEPH
° Binche 27-3-1822
A.1.4.6.5.8.4. THERESE
° Binche 16-2-1824
A.1.4.6.5.8.5. FRANCOIS
° Binche 17-7-1826
A.1.4.6.5.8.6. ALEXANDRINE
° Binche 25-12-1830, † Battignies 28-7-1853
Elle a eu une fille naturelle :
A.1.4.6.5.8.6./1. MARIE-CELINIE
° Battignies 24-2-1852

A.1.4.6.5.8.7. AUGUSTE
° Binche 8-4-1833

A.1.4.6.5.9. NICOLAS-JOSEPH
° Battignies 13-11-1799, y † 24-10-1818

A.1.4.6.6. MARIE-LOUISE
° Epinois 12-12-1751
X Epinois 2-11-1779, EVRARD Melchior, ° Hyon 1750
A.1.4.6.7. MARIE-CATHERINE
° Epinois 9-8-1755
X 1°- Epinois 9-11-1779, SIBILE (SEBILLE) Jean-Joseph, ° Buvrinnes 27-8-1756, y † 12-3-1805, journalier
   2°- Buvrinnes 15-1-1806, FONDUS Louis-Joseph, ° Buvrinnes 17-2-1760, veuf DELEAU Marie-Catherine
A.1.4.6.8. MARIE-AUGUSTINE
° Epinois 28-9-1759, y †13-2-1762

A.1.4.7. FRANCOIS-ALBERT
° Epinois 29-10-1720

A.1.5. BAUDUIN
° Binche 17-2-1673, y † 11-5-1745
X LEQUEUX Marie-Martine, d’où :
A.1.5.1. PHILIPPE-JOSEPH
° 1720±, † Binche 22-11-1727
A.1.5.2. JEAN-CHARLES
° Binche 12-9-1724, y † 13-5-1729

samedi 8 septembre 2018

Le charbonnage de la Courte à Leval-Trahegnies


           Le charbonnage de la Courte A LEVAL-TRAHEGNIES                                                                                                                                Alain GRAUX
Dès 1858, le marquis Guiseppe Arconati-Visconti propriétaire de la ferme de la Courte, fit creuser un puits à 200 mètres de sa demeure.

A ses débuts, le charbonnage de la Courte traversa des périodes difficiles à cause de la grande irrégularité des terrains rendant l’exploitation difficile.
En 1859, alors qu’il n’y avait qu’un puits de 36 m, sans avoir atteint la couche de houille, le marquis se vit évincé car sa concession fut réduite au profit de la S.A. des charbonnages du Centre de celle de Ressaix et de celle des charbonnages  de Mont-Sainte-Aldegonde.

Cette dernière avait englobé la Courte et fit reprendre le creusement du puits qui atteignit la profondeur de 216 m. Elle fit creuser également un puits pour l’exhaure des eaux et un puits d’aération d’une profondeur de 70m.
En 1873,  la concession fut vendue à la S.A. des Charbonnages de Leval-Trahegnies.

Le 13 mai 1874, la Société charbonnière de Trahegnies est autorisée à établir deux nouvelles chaudières à vapeur[1].



L’exploitation de la Courte était ardue, vu la grande irrégularité des couches houillères ; elle fut mise en liquidation en 1886 et fut rachetée par la S.A. du Charbonnages de Ressaix.

Vers 1885-1890, les ouvriers mineurs de Leval travaillaient entre 8 à 12h par jour et 292 jours par an[2]
Le 23 mai 1888, les liquidateurs de la SA des Charbonnages de Leval-Trahegnies  demandent l’autorisation de maintenir  en usage les générateurs et machines à vapeur du siège n°1. Soit :
- un treuil à vapeur construit par les Ets. Fouquemberg à Wasmes
- une pompe alimentaire, une machine d’extraction horizontale, un frein à vapeur vertical, un ventilateur Fabry, quatre chaudières  timbrées à 4 atmosphères, le tout construit par la S.A. Ateliers de Construction de Haine-Saint-Pierre.[3]

Le 9 avril 1892, Evence Coppée, administrateur délégué de la S.A. des Charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes et Sainte-Aldegonde, est autorisé  à établir, Champs des Jardineaux à Leval, une pompe Wortington, une machine d’extraction et deux chaudières à vapeur[4].

Le 22 septembre 1894, la société est autorisée  à établir une chaudière n°7 et une machine à vapeur horizontale actionnant le ventilateur du puits n° 2 ; de même  le 21 septembre 1895, c’est une machine à vapeur et le 25 août 1896, quatre machines à vapeur qui sont installées[5].

Le 20 juillet 1895, la S.A. Charbonnage de Ressaix demande de pouvoir établir une machine à vapeur  souterraine, à la profondeur de 90 m, dans le puits d’extraction de Leval, elle y est autorisée le 9 octobre 1895[6].

En 1896, l’ingénieur des Mines Ernest Larmoyeur examine plusieurs chaudières à vapeur, celle du puits d’extraction n° 2 le 23 septembre (construite en 1863) ; la n°4 (construite en 1873) ; la n°3 anciennement n°2, et la machine d’extraction  destinée à extraire les charbons et les pierres par le puits d’air[7].

Le 12 juillet 1899, l’usine sollicite l’installation d’une pompe à vapeur servant à refouler l’eau du bassin du puits de Leval aux fours à coke de Ressaix[8].

En mars 1903, le charbonnage installe une pompe à vapeur  servant au triage ; une autre est installée le 1er octobre 1904, servant au cabestan du terril.

Le 8 août 1903, la société charbonnière de Ressaix sollicite l’autorisation de décréter d’utilité publique un chemin de fer créé le 2 juillet 1903 raccordant l’ancien siège d’extraction n° 2 de Ste-Aldegonde au chemin de fer de l’Etat de Leval à Péronnes.

Le 19 décembre 1910 est installée au siège de Leval une  chaudière servant à une pompe foulante qui avait été mise en usage aux fours à coke de Ressaix le 26 avril 1900. L’autorisation de l’établir date du 23 décembre 1911.

Caractéristiques du puits de Leval :
Puits n°2, d’extraction :
-         diamètre : 4m
-         profondeur 620m
-         revêtement en maçonnerie de briques avec quelques mètres de cuvelage
-         guidonnage en bois avec les guides sur le long côté de la cage
-   cage à 6 chariots, à un chariot par étage
Les visites se font par deux hommes de 9h du soir à 5h1/2 du matin, ils font une visite approfondie chaque semaine et une visite plus sommaire chaque jour
Puits n° 1, d’aérage :
- profondeur : 605m, il sert au transport du personnel et des  produits.

L’exploitation dura jusqu’en janvier 1935.



[1] B.D.L. Fonds de Ressaix. Dossier 15/1
[2] A.G.R. 1e Inspection générale des Mines, Mons, reg. 156.
[3] B.D.L. Fonds de Ressaix. Dossier 15/3
[4] B.D.L. Fonds de Ressaix. Dossier 15/5
[5] B.D.L. Fonds de Ressaix. Dossier 15/8-9-10
[6] B.D.L. Fonds de Ressaix. Dossier 15/14
[7] B.D.L. Fonds de Ressaix. Dossier 15/16-17-18
[8] B.D.L. Fonds de Ressaix. Dossier 15/19