LE COMMERCE DU VIN
A BINCHE
Le négoce du vin est un élément important du
commerce alimentaire de la ville de Binche.
Le vin était un produit de grande consommation
utilisé surtout au château. On sait que Binche était le douaire des dames
régnantes du comté, on connaît les vins employés à la cour entre 1345 et 1404[1],
on les faisait venir de France[2],
en particulier de Beaune en Bourgogne[3],
notamment du vin de Rivière (Namur)[4].
On l’achetait à Mons, à Namur, ou aux taverniers de la ville.
Le débit des vins était taxé en gros ou au
détail dans la ville et ses environs, ainsi que tous les fûts et tonneaux.
En 1372, pour établir et acquitter la taxe
d’afforage, avant la mise en perce des tonneaux, il fallait ouvrir le cellier
ou la cave, aux investigations des jurés. Ce que refuse Collart Darras qui a
tardé à obéir « aussitôt que les jurés le lui ont dit » : de Collart Darras qui pour afforer son vin,
ne veut ouvrir son cohier, tantost que dit li fu des jurés et pour ce en fu
jugiés à 20s.t. »[5].
Au gil du temps, le magistrat de la ville
offrait des vins lors de diverses manifestations, les comptes de massarderie
nous font connaître les marchands de vins chez qui l’on s’approvisionnait.
Nous ne citerons que deux exemples, les relever
tous demanderait trop d’espace :
En 1728-1729 :
« A
Joseph Brehy a été payé la somme de 18l, 4s, pour 13 bouteilles de vin de
Champagne beues sur lhotel de cette ville avec monsieur le président du
conseil, monsieur l’abbé de Lobbes et autres messieurs le jour de la cérémonie
de l’ouverture de la chasse de Sainte-Amalberge pour en tirer une parcelle pour
son Altesse Sérénissime l’Archiduchesse notre gouvernante ».
« A
Louis Dacerne a été payé la somme de 13 l . pour quattre bouteilles de vin de
bourgogne et quattre bouteilles de vin de Champagne gris, beues sur lhotel de
ville le jour de passement des fermes… »[6].
Le négoce des vins se fit plus important à
partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Bien que divers marchands de vins
soient établis dans la ville, c’est la famille Leroy qui exerça principalement
ce négoce, et ce par tradition familiale.
LISTE ALPHABÉTIQUE DES
NÉGOCIANTS DE VINS BINCHOIS
BLAIRON
Charles Blairon[7]
fut marchand de vin sous le régime français. Il arbora le 5 septembre 1830 le
drapeau national à l’hôtel de ville et participa comme commandant en second des
Volontaires binchois au combats du par
de Bruxelles[8]. Il finit sa vie comme
rentier demeurant au n° 15, rue des Promenades.
En 1830, Henry Blairon[9],
son fils, marchand de vin, porta lui aussi le drapeau des trois couleurs à
travers la ville.
Louis Blairon[10],
son autre fils, est négociant en vin sur la Grand rue, relevé au n°558 pour la
période 1856-1870 et ensuite au n° 476, même rue (il est possible que la
numérotation soit changée), administrateur des hospices. Cette maison est citée
de 1861 à 1873.
Sa fille Charlotte[11]
épousa Augustin Gallot, ce dernier continua le commerce du vin de ses
beaux-parents.
DAMINET
Bien que Jules Daminet[12]
soit repris comme distillateur, sa maison de commerce sise 14 rue de la
Régence, est connue aussi pour la vente des vins. Ses entrepôts étaient situés
6 rue de la Régence. Il y était toujours établi en 1960.
DEHAVAY
La Maison « Dehavay frères » est
citée pour la commune de Battignies en 1871 et 1873[13].
Joseph[14],
Catherine[15] et Victor[16]
Dehavay tenaient leur commerce de vin face à la chapelle Sainte-Anne, dans la
maison cadastrée A. 184, devenue par la suite la Maison Michel, commerce de
fruits et légumes.
C’était Victor qui dirigeait l’entreprise.
DUMONT-NAVIR
Armand Dumont[17]
était marchand de vin et de liqueurs au n° 5 de la rue de Biseau entre 1960 et
1945.
FROIGNU
Ursmer Froignu dit l’Abbé[18]
est cité marchand de vin 1799.
Homme de fief de Hainaut nommé le 12-11-1790.
Des réunions anti-françaises eurent lieu chez lui[19].
Sous le régime hollandais et le
début de l’indépendance belge, Ursmer Froignu fut Juge de paix de 1824 à 1833. A la mort de son
épouse, il est cité rentier.
GOFFAUX
Antoine Goffaux[20],
fils François Goffaux-Bury, fonde son négoce de vin, rue des Pelletiers en
1769. Il y est toujours mentionné en l’an IV. Il exerça son métier jusqu’en
1803. Il est l’auteur des marchands de vins Leroy.
GOFFAUX
François-Ursmer Goffaux[21]
est marchand de vins établi rue de la Biche, face à la gendarmerie, il possède
l’immeuble cadastré B. 229. On le retrouve ensuite rue Halle-aux-Filets
Il est cité marchand de vins, receveur,
pensionnaire, conseiller communal, membre du bureau de bienfaisance.
Son fils Jules[22]
est cité marchand de vins de 1861 à 1873.
Jean-François Hamaide[23]
fut marchand de vin au XVIIIe siècle
Leurs deux beaux-fils, Antoine Goffaux et
Charles Monnoyer furent à leur tour marchands de vins.
LAURENT
La maison E. Laurent, marchand de vin est citée
dans l’Almanach du commerce et de
l’industrie de 1868 à 1873 au moins.
LEROY
HUGUES-ALBERT LEROY
Hugues-Albert Leroy épousa Ursmarine Goffaux
fille d’Antoine Goffaux-Hamaide[24].
En 1803, il continue le commerce de ses beaux-parents, 13 rue des Pelletiers,
jusqu’à son décès. Son épouse lui donna 13 enfants.
Il fut parallèlement greffier du juge de paix
de Binche et contrôleur des contributions directes et accises de la ville de
Binche.
Son épouse continua son négoce jusqu’en 1842.
LEROY-LEFRANCQ
LEROY-GREGOIRE
Albert Leroy[26],
fils des précédents fut aussi négociant en vins de 1892 à 1919 tout
comme son fils Emile[27] qui
fut à son tour négociant en vins.
Albert Leroy acheta la magnifique
demeure appelée depuis lors le « Balcon Leroy », rue de Million
(actuelle rue Lucien Roland). Cette construction à deux niveaux actuellement
divisée en 3 demeures fut érigée en moellons de grès et briques comporte 17
travées séparées par des pilastres, derrière une terrasse ou
« Balcon » où s’ouvrent de très grandes caves à vins.
Albert Leroy fit creuser et
construire la grande cave destinée à recevoir les fûts de Bourgogne ou de
Bordeaux qu’il soignait et élevait jusqu’à
leur mise en bouteille.
Il fit appel à l’architecte
Ad. Hecq pour la construction d’une nouvelle cave à vins à proximité de son
établissement. Deux taudis accolés au rempart furent démolis. Le permis de
bâtir fut accordé le 9 mars 1904[28]
En 1910, Albert Leroy achète la
maison située au centre du « Balcon », la rénovation qui en suivit
vit également la construction de nouvelles caves.
En 1912 eut lieu
l’inauguration et la bénédiction solennelle du souterrain dit Saint-Ursmer à
l’intérieur du rempart qui longe la rue des Boulevards, sur une longueur de 55 m . et une largeur de 3 m . Ce souterrain est bordé de
200 loges pouvant contenir 400 bouteilles de vin[29].
Albert leroy-gregoire s.p.r.l.
La S..P.R.L. « Maison Albert
Leroy-Grégoire » fut constituée devant le notaire Charles Derbaix le 12
juillet 1936 pour une durée de 30 ans[30].
Emile Leroy, veuf Alice Roussel, gérant de la
société étant décédé en 1945, ses héritiers Louis, Jean et Marie Leroy, mineurs
émancipés en conseil de famille le 11 août 1945, assistés de Melle. Louise
Leroy, curatrice désignèrent Louis Leroy comme gérant conjointement à Joseph et
Gérard Leroy[31].
Le 12 mars 1966, l’assemblée générale
extraordinaire des actionnaires de la S.P.R.L. est convoquée afin d’entériner
la démission des gérants Louis, Joseph et Gérard Leroy.
Ils sont remplacés par M.J. Delgrange et M.A.
Delgrange, administrateurs de société, à Jemappes[32].
Le 14 juin 1966, devant le notaire Louis
Malengraux, de Pâturages, les associés de la S.P.RL « Maison Albert
Leroy-Grégoire ayant son siège au Balcon Leroy sont réunis et sont représentés
par :
-
Julien
Delgrange, propriétaire de 267 parts sociales
-
Pol
Leroy, propriétaire de 33 parts sociales.
Ils décident de proroger la société pour une
durée de 30 ans et de transférer le siège social à Jemappes, 4-6-8 rue Lloyd
Georges.
LEROY PAUL
Paul Leroy[33],
marchand de vin, est le 11e enfant des époux Leroy-Goffaux.
Il exerça son commerce à la rue des Pastures
22, jusqu’à son décès.
Son fils Gérard Leroy[34],
continua le négoce du vin. Il réside au Balcon, n°6.
IMEXVINS S.A
Parallèlement à la Maison Leroy-Grégoire, les
membres de la famille Leroy créent une société anonyme.
Le 26 avril 1949, devant le notaire Ulysse
Vallée, comparurent :
-
Joseph
Leroy, négociant en vins, demeurant 45 rue d’Urtebise
-
Rachel
Meunier, veuve Paul Leroy, sans profession, 20 place de Battignies
-
Gérard
Leroy, négociant en vins, 216 rue J. Wauters à Leval-Trahegnies
-
Elisabeth
Leroy, sans profession, 20 place de Battignies
-
Ursmer
dit Pol Leroy, employé, 20 place de Battignies
-
Louis
Leroy, négociant en vins, rue Lucien
Roland
-
Marie
Leroy, infirmière, 6 rue Lucien Roland
-
Georges
dit jean Leroy, employé, 6 rue Lucien Roland
Ils constituent une société anonyme pour une
durée de 30 ans sous la dénomination « Imexvins » ayant son siège au
n° 8, rue Lucien Roland.
Elle a pour objet le commerce des vins et
liqueurs, tabacs et l’alimentation en général.
Le capital social est fixé à 90.000 Fr.,
représenté par 300 actions sans valeurs nominatives.
Les parts sociales sont souscrites par :
-
Joseph
Leroy pour 30.000 Fr. (100 actions)
-
Rachel
Meunier pour 15.000 Fr. (50 actions)
-
Elisabeth
Leroy pour 4.800 Fr. (16 actions)
-
Gérard
Leroy pour 5.100 Fr. (17 actions)
-
Ursmer
Leroy pour 5.100 Fr. (17 actions)
-
Louis
Leroy pour 9.900 Fr. (30 actions)
-
Marie
Leroy pour 10.200 Fr. (34 actions)
-
Georges
Leroy pour 9.900 Fr. (33 actions)
Le nombre des administrateurs est fixé à
trois : Joseph, Gérard et Louis Leroy. Le commissaire est Pierre Leroy[35] ;
Joseph Leroy est nommé administrateur, président du conseil[36].
En août 1950, la société ouvre une succursale à
Malines, 27 Grand-place[37]
Le 24 novembre 1952, la société modifia ses
statuts[38].
Le 10 mai 1958, elle augmenta son capital
social pour le porter à 800.000 Fr. représentés par 390 parts sociales[39].
Le 25 janvier 1962, devant le notaire Alex
Babusiaux, les associés réunis en assemblée générale augmentent le capital de
la société à 1.000.000 Frs. Par la création de 100 nouvelles parts.
L’assemblée constate que 47% des titres sont
souscrits et les fonds versés dans les caisses de la société[40].
Le 12 mars 1966, les administrateurs Joseph,
Gérard et Louis Leroy ainsi que Guy Zeeh, démissionnent.
L’assemblée générale nomme Julien Delgrange
administrateur délégué. Armand Delgrange administrateur et Alfred Lebailly
Commissaire[41].
LEROY-CHAUDRON
Gustave Leroy[42],
septième enfant du couple Leroy-Goffaux fut aussi marchand de vins. Il exerce
en partie dans la propriété de son grand-père, Antoine Goffaux, cadastrée à
Binche B.108a et B.108b, rue de Pelletiers.
Au décès de Gustave-Adolphe Leroy, sa veuve est
citée propriétaire des deux maisons. Elle continua le commerce jusqu’en 1892.
Elle est citée dans l’Almanach du commerce et de l’industrie de 1867 à 1873.
Elle est aidée de son fils, Nicolas-Adolphe Leroy[43],
négociant en vins.
Leroy-Lebailly
Eugène Leroy[44],
fils de Gustave-Adolphe Leroy-Chaudron, négociant en vins, fonda une autre
maison au n° 92 avenue Wanderpepen (période 1910-1920) il résidait encore au n°
202, même rue en 1929.
LEROY-PREVOT
Robert Leroy, fils du brasseur Raymond
Leroy-Mabille est établi marchand de vins à Buvrinnes depuis 1949. Il reprit
l’affaire de la maison Valère Mabille. Il est le petit-fils d’Omer Mabille. Il
exerça son métier jusqu’en 1995.
La maison Leroy-Prévot est devenue SPRL en
1989, sa publicité cite « importation directe de vins de Bordeaux et de
Bourgogne, cave, exposition dégustation ».
Actuellement se sont les fils des époux
Leroy-Prévot , Thierry et Raymond, qui s’activent dans l’affaire familiale.
Ernest Mabille[45]
est établi marchand de vins, rue de Merbes où il succède à Omer Moreau en 1880
Son fils, Omer Mabille[46],
exerçait son commerce de vins 3, rue des Orphelins, il reprit la succession de
son père à la rue de Merbes. Le commerce fut continué par son fils Valère[47]
jusqu’en mai 1935 (Château blanc du collège Notre-Dame de Bon Secours).
MONOYER
Charles Monoyer[48],
beau-fils des époux Hamaide-Paternotte fut aussi marchand de vin, rue des
Pelletiers (actuelle rue de Biseau), il y exerçait encore sous la Révolution
française[49].
MOREAU
La maison Omer Moreau[50]
est citée dans l’Almanach du commerce et de l’industrie de 1868 à 1873 au
moins. Il exerçait son négoce de marchand de vins à Binche, rue Haute n°167
(anciennes numérotations) jusqu’en 1870 env. ensuite on le retrouve rue de
Merbes jusqu’en 1880. Il partit habiter à Saint-Gilles le 16 août 1880. Il
remit son commerce à Ernest Mabille.
SEBILLE
Caroline Legendre, veuve Sebille, exerce le commerce du vin sur le
place en 1797 avec sa fille Hiacinte Sebille, âgée de 27 ans.
THEVELIN
Dominique Thévelin, 36 ans, arrivé à Binche en
1785, marchand de vin établi rue Saint-Jacques est cité avec sa femme
Anne-Françoise Delacroix, 38 ans au recensement de l'an IV.
[1] PIERARD C., Les
douaires de Jeanne de Brabant, E. Nauwelaerts,
Louvain, 1956 ; un vol. in-8°. (Anciens Pays et Assemblées d'États, XII).
[5] ROLAND E, La
justice à Binche et dans sa prévôté (1372-1380), commentaires de S. GLOTZ
in Cahiers Binchois n°2, 1979, p.3 et
p. 23.
[7] Blairon Charles, ° Binche 18-1-1764, y † 1-12-1850, x Mabille Marie-Henriette, °
Taisnières-sur-Hon 1774, † Binche 22-7-1812,
[10] ° Binche 6 pluviôse an X (26-1-1802), X Anderlues
1-11-1837, Huwart Amélie-Joséphine-Désirée, ° Anderlues 1809, cultivatrice,
propriétaire.
[11] Blairon Charlotte-Henriette, ° Battignies 14-11-1840,
y x 10-1-1866, Gallot Augustin-Nicolas,° Thuillies 5-10-1838.
[15] Dehavay Catherine-Angélique, ° Battignies 5-4-1836, x
Battignies 11-11-1858, Nimal Adolphe-Joseph, ° Dampremy 8-2-1827
[17] Dumont Armand, ° Anderlues 23-8-1899 ; x Binche
29-5-1926, Navir Marie-Jeanne, ° Binche 16-8-1896.
[18] Froignu Ursmer, ° Binche 22-5-1762, y † 8-2-1840 X Binche
25-11-1794, Olislager(s)Thérèse-Marie-Caroline-Pétronille, ° Thuin 1765±, † Binche
30-7-1838.
[19] MILET A., Réactions
binchoises lors de élections de 1797 à 1799 dans le département de Jemappes,
in Cahiers Binchois n°14, 1996 p. 65.
[20] Goffaux Antoine-Joseph° Binche 16-11-1738, y † 29
thermidor an VII (17-8-1799), X Binche 3-11-1773, Hamaide Marie-Ursmarine-Rose,
° Binche 13-12-1747, y † 17-4-1811, marchande.
[21] Goffaux François-Ursmer° Binche 22-10-1779, y †
29-4-1880, X Carnière Marie-Thérèse, °
Trazegnies 24-10-1782, † Binche 1-8-1863, marchande de vin.
[23] Hamaide Jean-François, ° Binche 1-1-1713, y † 6-8-1780, X Péronnes-lez-Binche
Paternotte Marie-Thérèse, ° Binche 19-2-1715,
y † 18-11-1768,
d’où :
[24] Leroy Hugues-Albert, ° Waudrez 15-9-1769, † Anderlues
2-4-1836, x Battignies 29 thermidor an XI (13-8-1803), Goffaux Adélaïde, °
Binche 30-10-1786, y † 28-3-1875
[25] Leroy Ursmer-Joseph, ° Binche 10-3-1820 y † 9-9-1905,, X Binche 17-6-1851, Lefrancq
Julie-Catherine, ° Binche 21-5-1825, y †
30-1-1901
[26] Leroy Albert-Adrien, ° Binche 2-4-1834, y †
20-10-1927,x Binche 22-6-1880, Grégoire
Louise-Flore-Pauline, ° Binche 30-10-1855, y † 17-12-1916
[27] Leroy Emile-Paul-Marie-Ghislain, ° Binche 17-7-1895, † Khala (Allemagne) 29-3-1945 suite à une rafle, x Binche
28-11-1922, Roussel Alice-Marie-Laure-Jeanne-Juliette, ° Binche 12-8-1901, y † 9-1-1927
[33] Leroy Paul-Ursmer-Léon, ° Binche 10-7-1881, , y † 28-7-1937, x Binche 54-1904, Meunier
Rachel-marie-Thérèse, ° Binche 8-4-1880
[34] Leroy Gérard-Jean-Marie, ° Binche 18-3-1911, x Anvers 21-8-1948, Minne
Reine-Marie, ° 13-5-1923
[42] Leroy Gustave-Adolphe, ° Binche 1-12-1814, y † 28-1-1857, x Waudrez 26-4-1843, Chaudron Charlotte-Léopoldine-Victoire,
° Waudrez 21-7-1819, † Binche 10-6-1898
[44] Leroy Eugène-Léon, ° Binche 1-6-1851, x Gosselies
6-1884, Lebailly Laure, ° Gosselies 15-8-1858
[45] Mabille Ernest-Paul, ° Vellereille-les-Brayeux 12-6-1845, x Dumont Odile-Marie, ° Harmegnies
1-8-1844, † Binche 5-3-1895
[48] Monoyer Charles-Godefroid, ° Leval-Trahegnies 1737
env., x Binche 30-10-1775, Hamaide Marie-Thérèse-Louise-Eléonore, ° Binche 10-4-1737
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