LE CHARBONNAGE SAINTE-ELISABETH A
PERONNES-LEZ-BINCHE
Alain
GRAUX
Le chabonnage
Sainte-Elisabeth se situait à la Chaussée de Mons, actuelle avenue Léopold III,
il fut créé en 1913.
Le
11 juillet 1913, la Députation Permanente du Hainaut autorise la S .A. des
Charbonnages de Ressaix à installer trois groupes de moteurs-pompes verticaux
pour fonçage, deux groupes moteurs ventilateurs, deux treuils électriques de
fonçage et une sous-station composée de cabines en béton, ainsi qu’un moteur de
compresseur[1].
Le
9 octobre 1915, la SA des Charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes,
Mont-Sainte-Aldegonde et Genk est autorisée à installer au puits Sainte-Elisabeth :
-
un groupe de machines à vapeur-ventilateurs
-
un groupe de 4 chaudières multi-tubulures de 250m² de surface de chauffe
-
une machine d’extraction à vapeur
-
une pompe alimentaire à vapeur[2].
Le
19 février 1917, l’exploitation installe deux collecteurs de vapeur destinés
aux chaudières multitubulaires Mathot existantes. Ces collecteurs ont été
fabriqués par la S.A. John Cockerill à Seraing[3].
Le
3 janvier 1918, eut lieu la visite d’un réservoir à vapeur par l’ingénieur des
Mines de Charleroi, Paul Defalque ; ce réservoir avait été installé le 7 septembre 1910 à Genk, et transféré au
siège Sainte-Elisabeth en août 1916, il avait été construit par les usines
Cockerill à Seraing[4].
La fosse Sainte-Elisabeth
Le
19 septembre 1918, la S.A. du Charbonnage de Ressaix, demande de pouvoir
installer un compresseur construit par la S.A Ateliers du Thiriau à La Croyère[5] et
actionné par une machine à vapeur.
Le
18 avril 1919 la S.A. du Charbonnage de Ressaix, demande de pouvoir établir au
siège Sainte-Elisabeth un dépôt d’explosifs ; l’autorisation est
accordée ; il devra néanmoins être entouré d’un parapet en terre de
2m de hauteur pour mettre à l’abri, en
cas d’explosion, le bâtiment du treuil d’extraction du puits d’aérage et celui
des ventilateurs[6].
Le
1er février 1921, la S.A. du Charbonnage de Ressaix, demande de
pouvoir installer un groupe machine à vapeur-compresseur d’air du type à action
directe de vapeur à deux cylindres, construite par la Compagnie Ingersoll-Rand
à Paris[7].
Le
7 mars 1924, la S.A. des Charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes et
Sainte-Aldegonde et Genk demande l’autorisation d’installer à son siège
Sainte-Elisabeth une machine à vapeur[8].
Le
14 août 1922, la S.A. du Charbonnage de Ressaix, demande d’installer une
pompe à vapeur d’une puissance de 8 HP.
au siège Ste-Elisabeth, destinée à l’alimentation d’une batterie de 4
chaudières « Mathot » de 250m² chacune, elle est de type horizontal
monocylindrique à action directe et est fabriquée par la S.A. des Ateliers de
Construction à Ensival[9]
En
avril 1924, la direction signale que « depuis quelques années notre siège
Ste-Elisabeth a été mis en exploitation,
son extraction s’est accrue et s’élève à l’heure actuelle à 900 tonnes
par jour ».
La
société reconnaît qu’elle a fait construire
le bâtiment pour la machine d’extraction du Thiriau de 750 x 1500m
(autorisation du 28-10-1926), ainsi que le bâtiment des recettes et une station
de départ de l’aérien vers Sainte-Marguerite comprenant une passerelle avec
transporteur Robins, une tour d’emmagasinement des charbons, un garage pour
wagonnets vides et la station de départ proprement dite avec treuil de mise en
marche[10].
La production journalière de
charbon est de 800 tonnes en 1935.
Le
21 avril 1927, la société est autorisée à installer dans les travaux
souterrains du siège Ste-Elisabeth, à l’étage -320m, un réservoir à air
comprimé raccordé à un réservoir de surface timbré à 7 kg , fabriqué par les Ets
Duray à Ecaussinnes d’Enghien[11].
En
novembre 1932, la S.A. de Ressaix commande à la S.A. Evence Coppée, Degesopa (Département des Entreprises
Générales pour les Sociétés Patronnées) l’électrification des
machines d’extraction n°1 et 2 du siège
Sainte-Elisabeth[12] ; cette société lui
apporte son étude, son concours technique, la surveillance et la réception des
divers matériels fournis, entre autres les compresseurs d’air et la livraison
des câbles destinés à assurer la liaison entre les divers sièges et la
centrale. Elle s’engage à effectuer la construction et la transformation de
tous les bâtiments nécessaires à abriter les installations nouvelles.
Le
28 août 1950, la société notifie qu’elle fait installer un ventilateur
centrifuge de 3 mètres
de diamètre commandé par un moteur de 450 CV-6000 volt-1470 tours/minute.
Le
puits n°1 d’aérage fait 233m, il sert
aussi au transport du personnel.
Le
puits n°2, servant au transport du personnel et des produits, fait 263m.
[1] B.D.L. Fonds de Ressaix.
Dossier 17/11
[2] A.V.B. 07-04-09-28
[3] A.V.B. 07-04-09-30
[4] A.V.B. 07-04-09-242
[5] A.V.B. 07-04-09-22
[6] A.V.B. 07-04-09-21
[7] A.V.B. 07-04-09-16
[8] A.V.B. 07-04-09-6
[9] A.V.B. 07-04-09-9
[10] B.D.L. Fonds de Ressaix.
Dossier 35
[11] B.D.L. Fonds de Ressaix.
Dossier 37
[12] B.D.L. Fonds de Ressaix.
Dossier 81
Bonjour , nouveau propriétaire du charbonnage Sainte elisabeth j'aimerai en savoir plus .
RépondreSupprimerAfin d'y créer un lieu de mémoire.
Merci.