LES Raffineries de sel A BINCHE
Alain GRAUX
Sous l’Empire, des raffineries de sel étaient installées à Binche, la modicité du prix de revient résultait du coût peu élevé du transport du sel gris entre Bruxelles et Charleroi car les voitures repartaient chargées de charbon[1].
Vers 1839, le sel est en
Belgique un aliment principal car le pays ne possède pas de mine de sel gemme,
c’est en France ou en Angleterre que la Belgique tire en sel ses
approvisionnements.
L’importation de sel raffiné
est insignifiante, elle est d’environ
L’importation de sel brut pour
le pays de 1831 à 1838, se situe entre
Le sel propre à la
consommation des ménages vient principalement d’Angleterre (Liverpool), celui
de France n’est propre qu’à l’usage de quelques fabriques[2].
Le dictionnaire Vandermaelen[3],
édité en 1833 renseigne à Binche, trois
raffineries de sel.
En 1863, la législation
concernant le raffinage du sel change, les manufactures doivent raffiner au
moins
DEGUELDRE
En mars 1851, Germain Degueldre[4], fermier et propriétaire à Waudrez, demande l’autorisation de construire une raffinerie de sel dans un bâtiment qui lui appartient et occupé actuellement par la veuve Coppin, tenant à la route de Binche à Morlanwelz, au chemin de la Pépinière.
FLAMINNE
le 16-4-1812, Nicolas Flaminne, raffineur de sel, vend un terrain à Hubert Wanderpepen « un jardin et dépendances, entouré de murailles, sis en cette ville derrière la raffinerie du dit Sieur Flaminne père, tenant au rempart, au jardin de l’hôpital et à celui du Sieur Leclercq »[5].
GAILLIEZ-LECLERCQ
Gailliez Charles-Joseph, époux de Caroline-Bernardine Leclercq est cité raffineur de sel sous l’Empire. On trouve aussi Gailliez Augustin François, époux Cécile-Rosalie Leclercq marchand saunier cité en 1837-1840.
LAURENT-LESSINES
Laurent Edouard-Louis[6], marchand de vin et raffineur de sel, il succède à son beau-père François Lessines.
Il est cité raffineur de sel en 1851, 1857, et 1861.
Le plan Popp renseigne sur la Grand-Place, la veuve Laurent et ses
enfants
Parcelle B. 324b Maison et
raffinerie de sel 3a 50ca.
Leclercq Charles-Marie-Joseph[7],
pharmacien et aussi raffineur de sel.
Il est cité pour cette profession en 1851, 1857, 1861
François-Joseph-Emmanuel[8]
Lessines est cité raffineur de sel cité vers 1857 et 1861, Grand-Place de
Binche.
Par acte public passé le 21 nivôse an VII, un nommé Joseph Marchand a vendu à un nommé Doyen, un immeuble situé à Binche, rue Saint-Paul, servant à l’usage de raffinerie de sel.
[1] DARQUENNE R., Histoire économique du département de Jemappes, dans A.C.A.M. t. LXV, 1962
[2] BRIAVOINNE N., De l’industrie en Belgique, causes de décadence et de prospérité. Sa
situation actuelle, Bruxelles 1839, t.2, p.498.
[3] VANDERMAELEN Ph., Dictionnaire géographique de la province de Hainaut, Bruxelles 1833, p.73
[4] Degueldre Germain-Joseph, ° Waudrez 29-2-1780, y † 6-4-1862, fermier, X Waudrez 15-7-1812, Dejardin
Marie-Catherine-Augustine-Joseph, °
Waudrez 17-3-1791, y † 25-5-1856, censière, rentière
[5] Communication de Mme Marguerite Leduc
[6] Laurent Edouard- Louis, ° 1803, marchand de vin, x
Binche 5-9-1832, Lessinnes Adélaïde-Charlotte, ° Binche 25 pluviôse an VI
(13-2-1898)
[7] Leclercq
Charles-Marie-Joseph, Binche le
23-9-1802, y † 2-4-1863,
célibataire.
[8] Lessinnes François-Joseph-Emmanuel,
° Binche 24-12-1759, x Saint-Vaast 7-5-1785, Dufrasne Marie-Reine-Josèphe, °
Saint-Vaast 7-1-1760, † Binche 9-10-1847.
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