L’USINE A COKE DE RESSAIX
Alain GRAUX
Le 5 juillet 1879, M . Evence Coppée,
industriel à Haine-Saint-Pierre, fait une requête à l’administration communale
de Ressaix tendant à obtenir l’autorisation de construire une usine à coke[1]
comprenant 96 fours, 2 chaudières à vapeur et un lavoir au charbon sur une
terre cadastrée B. 388
L’autorisation est accordée le
4 septembre 1879.
Le 17 septembre 1886 le
Collège échevinal de Ressaix examine la demande
du 26 août 1886, présentée par Evence Coppée, industriel à Ressaix,
demandant l’autorisation d’établir une tuyauterie en fonte destinée à conduire
de la vapeur de son usine à coke au charbonnage de Ressaix, sur l’accotement du
chemin des Garennes sous lequel traverserait cette conduite.
L’autorisation est accordée.
Le 26 janvier
1887, nouvelle demande d’Evence Coppée,
tendant à obtenir l’autorisation
d’établir les machines à vapeur suivantes à son usine à coke à
Ressaix :
- une machine verticale dite défourneuse pour
le défournement du coke
- à la même usine, dans le bâtiment à usage
de transporteur, une machine verticale destinée à actionner ledit transporteur.
Le 5 avril 1892, la SA des Charbonnages
de Ressaix, Leval, Péronnes et Sainte-Aldegonde, demande de pouvoir mettre dans
le bâtiment du broyeur de l’usine à coke une pompe alimentaire et quatre
chaudières à vapeur.
Le 25 avril de la
même année, la S.A. des Charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes et
Sainte-Aldegonde, est autorisée à installer une machine à vapeur près du lavoir
de son usine à coke de Ressaix pour servir à actionner des chaînes à godets.
Le 20 novembre 1896, l’usine à
coke à Ressaix est autorisée à établir une machine défourneuse à vapeur
verticale.
Le 15 juillet 1897, la S.A.
des Charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes et Sainte-Aldegonde, est autorisée
à établir à leurs fours à coke à Sainte-Barbe une chaudière à vapeur
cylindrique à fond plat et à deux tubes foyers intérieurs.
Le 2 octobre 1897, la société
est autorisée à établir, à ses fours à coke de l’usine n°1, sur Ressaix, une
machine à vapeur destinée à actionner l’atelier à la dynamo électrique.
Le 6 février 1898, l’usine
installe à ses fours à coke de l’usine n°1, une chaudière à vapeur cylindrique
horizontale, munie de deux foyers intérieurs et d’un dôme. Le 20 août, elle
fait installer à ses fours à coke de Ressaix une pompe alimentaire horizontale
à vapeur.
Le 15 mars 1900, la S.A. du Charbonnage
de Ressaix, est autorisée à établir à ses fours à coke Ste-Barbe sous Ressaix
une machine à vapeur dite défourneuse.
Le 15 janvier 1901, aux fours
à coke, sont installées une machine à vapeur horizontale et une autre
verticale. Le 21 avril, la SA du charbonnage de Ressaix, est autorisée à établir
à ses fours à coke de Ressaix une installation de lumière électrique.
Le 10 novembre 1902, l’usine à
coke Sainte-Barbe se munit d’une machine à vapeur pour le service des
concasseurs et le 23 du même mois, elle est autorisée à établir pour l’atelier
des fours à coke n°1 une autre machine à
vapeur.
Le 8 novembre 1904, l’usine à
coke n°1 est munie d’une machine à vapeur pour le lavoir et d’une défourneuse
de four à cylindre, verticale.
Le 18 juin 1905, la société
demande d’établir sur la parcelle B 383x une machine à vapeur horizontale,
monocylindrique et sur la parcelle B. 318, une machine à vapeur pour le nouvel
atelier.
Le 25 juin 1907, l’usine est
autorisée à installer dans son immeuble section B. 367e les
appareils nécessaires pour la fabrication de brai de houille.
En
1930, l’usine à coke de Ressaix constituée alors de
88 fours à coke fut donnée en apport à la S.A. des Charbonnages de Ressaix, Leval-Trahegnies,
Péronnes-Sainte-Aldegonde et Genk avec d’autres apports ; en échange
Evence Coppée II reçut 8.500 actions. La production de coke atteignait 250.000
tonnes.
[1] Le
coke est fabriqué dans une usine appelée cokerie ou, plus anciennement, fours
à coke. Cette usine comprend plusieurs séries de fours rectangulaires
disposés en batterie (en général entre 25 et 30 fours par batterie). La cokerie
peut comprendre 12 batteries de 30 fours chacune. Les cokeries peuvent produire
différentes variétés de coke en fonction de la qualité du charbon et de la
durée de cuisson. Il existe du coke de fonderie, du coke sidérurgique et même
du coke domestique, destiné à être brûlé comme des boulets de charbons
agglomérés
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