mercredi 4 janvier 2023

L'image de Marie de Hongrie vue par les historiens

 

L’IMAGE DE MARIE DE HONGRIE, VUE PAR LES HISTORIENS

                                                                                                                                       

 Marie de Hongrie, régente des Pays-Bas: « femme forte, parfois intransigeante, imprévisible, instinctive, reine de l’ombre passée à la lumière qui a voué sa vie à un homme »

Elle a longtemps fait l’objet, de la part des historiens au XIXe et au XXe siècle, d’un traitement parfaitement inégal. Après avoir été engluée dans l’historiographie officielle et les récits anciens, son image et son action ne s’est lentement détachée, mais à des rythmes différents, de celle de l’empereur Charles Quint dont elle était la représentante.

Quelles sont les raisons de cette discrimination ? Sont-elles fondées ? Peut-on excuser, blanchir, celles et ceux qui de notre héroïne, ont fait leur gibier ?

En 1942, le louvaniste Charles Terlinden[1] écrivait que les historiens, à commencer par Alexandre Henne, auteur dans le milieu du XIXe siècle d’une monumentale Histoire du règne de Charles Quint en Belgique, trop influencé par l’idéologie libérale de son époque, n’avaient pas rendu à Marie de Hongrie toute la justice qu’elle méritait[2].

Marie ne fut plus qu’une régente au nom du roi d’Espagne, qu’elle fut peut-être aussi moins habile politique[3]. Terlinden estimait : « ce reproche immérité, car si elle fut », nous dit-il, « l’exécutrice des volontés de ce frère, auquel elle avait immolé ses convictions intimes et ses convenances personnelles, et si elle n’hésita jamais à lui sacrifier, quand elle le crut utile, l’intérêt de ses sujets, elle ne le fit que dans un noble esprit de devoir. Si son gouvernement fut énergique et autoritaire, ce qui lui attira une impopularité qu’elle ressentit douloureusement, les résultats furent excellents et sa régence correspond à une des époques les plus brillantes et les plus prospères de nos annales ».

 « Marie se surpassa par son activité et son énergie. Consultée ou agissant dans toutes les affaires politiques de l’Europe, on la voit lire, dicter, corriger, rédiger souvent elle-même des milliers de dépêches et de projets d’ordonnance. Ses messagers voyageaient jour et nuit, stimulés par son zèle ; elle était informée de tout, et ses frères et leurs lieutenants en recevaient sans cesse d’utiles avis, de précieux renseignements »[4].

Si d’autres voix s’étaient déjà élevées en faveur d’un rééquilibrage dans l’estime portéeà la régente, citons notamment pour l’entre-deux guerres, Ghislaine De Boom qui attribue à Marie, une grande clairvoyance dans la conduite des affaires[5], et Karl Brandi, le premier à dépasser les images offertes par les rapports des ambassadeurs vénitiens, pour qui Marie de Hongrie sut suivre l’exemple de sa tante Marguerite d’Autriche, dont elle était l’égale en zèle et en sens politique, mais qui la surpassa en habileté et en influence auprès de Charles Quint[6], cela n’empêcha pas d’autres historiens, moins spécialistes de ce sujet il est vrai, de continuer à véhiculer quelques clichés devenus poussiéreux transmis notamment par les rapports des ambassadeurs vénitiens où l’image de Marie de Hongrie, fluctue d’un rapport à l’autre : entre femme qui n’était guère aimée du peuple et princesse de tant d’intelligence qu’elle conviendrait bien au gouvernement d’autres Etats plus grands encore, où encore les récits de Brantôme et consorts.

Selon le  Français Amédée Pichot qui fit très tôt une lecture critique de ces vieux récits. Cela lui permit de dire avant d’autres que Marie de Hongrie « ne tenait pas d’une main moins ferme les rênes de la régence des Pays-Bas que la bride de son cheval. L’empereur avait trouvé aussi en elle une princesse guerrière, une forte tête politique, aussi précieuse pour le conseil que pour l’action, une vraie reine…»[7].

Ne lit-on pas aussi dans le tome IV de l’Histoire de l’Eglise en Belgique du père de Moreau, paru en 1948, que la régente était « dure, impitoyable et même cruelle ».

Dans la biographie, sur Marie de Hongrie, qu’écrivit Théodore Juste, et publiée une première fois en 1855, et rééditée six ans plus tard[8], un élément qui peut être une preuve suffisante de son succès,  la note conclusive à la deuxième édition, il précise : « La bienveillance du public m’a permis de revoir et d’améliorer un livre consacré à l’une des femmes les plus illustres des anciens Pays-Bas […]. Déjà longtemps auparavant, je m’étais efforcé d’appeler l’attention sur la vaillante et sage lieutenante de Charles Quint. Le résultat de mes premières études fut publié en 1846 et 1847 dans la Revue nationale de Belgique. Ce n’était là qu’une esquisse. Quelques années plus tard, j’essayai […] de retracer, dans un récit continu et suffisamment développé, la vie politique de Marie de Hongrie. D’importants recueils de pièces historiques venaient de paraître et jetaient les plus vives lumières sur l’époque de Charles Quint […]. Cette nouvelle édition surpasse […] la première par l’étendue des recherches. Des épisodes intéressants ont été complétés, des faits dignes d’attention ont été mis à jour, plusieurs lacunes sont maintenant comblées »[9].

En vain, les opinions exprimées par Th. Juste, sans complètement rester lettre morte, n’allaient pas pour autant changer fondamentalement la donne. Pour preuve, la notice biographique consacrée à la gouvernante générale, une quarantaine d’années plus tard, soit en 1894, dans le tome XIII de la Biographie nationale de Belgique où est à nouveau répété, à propos de Marie de Hongrie que « son histoire se confond […] avec l’histoire du règne de Charles Quint. Le but de cette notice ne peut être que de mettre en relief la part personnelle qu’elle eut aux événements ». L’auteur de la notice tempère toutefois son propos, voire le contredit, en citant A. Henne : « pendant les vingt-quatre années qu’elle va tenir les rênes du gouvernement, de grandes fautes seront commises, mais on ne la verra jamais faiblir. Aussi énergique, intrépide même devant l’émeute et l’insurrection que devant les Français et les Gueldrois, elle sera l’inébranlable champion de l’autorité souveraine, l’adversaire le plus acharné des ennemis de son frère. Elle sera la digue contenant les mécontentements et les colères mugissant de toutes parts »[10].

Irrémédiablement, l’image de Marie de Hongrie demeurait figée, dépendante qu’elle était aussi de la priorité des historiens à débroussailler tel fonds d’archives plutôt qu’un autre.

Coincée entre les régences de sa tante et de sa nièce, celle de Marie de Hongrie, sur laquelle peu de sources étaient alors disponibles, semblait assez terne. Et les recueils édités à cette époque par Gachard, sur la révolte gantoise de 1540 et les dernières années de Charles Quint où l’on nous présente la douairière de Hongrie dans des moments où elle dut jouer les bras de fer, n’arrangèrent rien[11]. Le libéral Louis Hymans, homme de lettres et politicien, auteur d’une Histoire populaire de la Belgique, lui attribua ni plus ni moins le rôle d’instigatrice en chef de la répression des Gantois : « la cause réelle des troubles remontait à l’arrestation illégale des magistrats, après le refus légal de l’impôt. Si la régente avait transigé quand c’était son devoir, la plupart des scènes déshonorantes […] n’auraient pas eu lieu. Elles n’auraient pas éclaté surtout, si le souverain, au lieu de guerroyer à l’autre bout de l’Europe, eût résidé en Belgique. Le pays recevait ainsi de Charles Quint la preuve éclatante de ce que lui valait l’honneur d’avoir donné le jour à un empereur d’Occident »[12].

Il fallut attendre les missions y menées par L.-P. Gachard dans les années 1860 et 1870, pour attirer l’attention des historiens de nos contrées sur la richesse des documents déposés aux Archives de Simancas, et notamment ceux qui pouvaient éclairer sous un jour nouveau, les personnalités de Charles Quint et de Marie de Hongrie, à savoir leur immense correspondance. En cela, Gachard, à force de copies et de rapatriements dans les archives bruxelloises, conclus au forceps avec les autorités autrichiennes, a droit à sa part de reconnaissance[13].

La connaissance de la personnalité de Marie de Hongrie, principalement dans son rôle politique, n’était pas encore pour autant bien établie. Malgré la disponibilité de sources de plus en plus nombreuses, les travaux menés à partir du début du XXe siècle renouvellent peu l’image qui en est donnée et continuent pour une bonne part à reproduire les clichés d’antan : la biographie de Gh. de Boom en Belgique et celle, nettement moins connue, de Tivadar Ortvay en Hongrie[14], en sont les deux meilleurs exemples.

Toutefois, le vent commencera bientôt à tourner. Il viendra de l’est, des pays de langue allemande, et principalement des milieux historiques viennois, mais aussi des horizons magyars. En 1912, paraît le premier volume de la correspondance échangée entre Ferdinand d’Autriche et ses frère et sÅ“ur, Charles Quint et Marie de Hongrie. Le chantier est vaste. D’autres tomes s’y sont ajoutés, mais de façon très espacée. En effet, le quatrième n’est sorti de presse qu’en 2000[15].

Bien que centrés essentiellement sur l’Europe centrale, quelques travaux nourris des nouvelles orientations scientifiques, commenceront à voir le jour : en 1940, l’Allemand Wilhelm Stracke défend une thèse à l’université de Göttingen sur Marie de Hongrie, principalement avant sa régence des Pays-Bas[16]. Cependant, ce n’est que dans les années soixante, qu’un réel essor des recherches sur ce sujet voit le jour. Dans la foulée de la sortie de presse du troisième tome de la correspondance entre les trois frères et sÅ“ur, le viennois Gernot Heiss s’intéresse aux intérêts économiques de Marie en Autriche, en Hongrie et en Bohême, ainsi qu’à ses réseaux de relations avec une partie de la noblesse magyare, avant et pendant sa régence des Pays-Bas[17]. Dans la même perspective, en Hongrie, à partir des années quatre-vingts, c’est sous l’impulsion d’Andras Kubinyi[18], que l’histoire de la veuve de Mohacs est pris en main. Tout récemment, dans le cadre de la commémoration du 500e anniversaire de la naissance de Marie, d’autres entreprises y ont également été mises sur pied, assurant ainsi le renouvellement continuel de nos connaissances sur le sujet car débordant largement cette fois, du cadre strictement hongrois[19].

Néanmoins, ces études ont été négligées par les historiens belges et néerlandais[20]. Mais on peut le comprendre pour la langue hongroise ! Comme nous le disions, quoiqu’essentiellement centrées sur l’Europe centrale, leur grand mérite est d’avoir définitivement dépoussiéré la personnalité de la reine Marie. A leur lumière, l’image de la jeune princesse inexpérimentée à qui l’on confiait la régence des Pays-Bas, après le décès de sa tante bien plus douée qu’elle, ne tenait plus : son rôle politique en Hongrie aussi bien du vivant de son époux que durant la brève régence qu’elle y exerça au nom de son frère Ferdinand, ne laissait planer aucun doute là-dessus. Dès lors, on pouvait mieux comprendre les raisons pour lesquelles Charles Quint, sur les conseils de Ferdinand, l’avait choisie pour le gouvernement des Pays-Bas[21].

Dans les années nonante, suite aux conseils que lui avait prodigués Heinrich Lutz, un pas supplémentaire fut franchi par Laetitia Gorter-van Royen, néerlandaise ayant fait ses armes à l’université de Vienne, grâce à une analyse minutieuse de la correspondance échangée entre Marie et Charles-Quint.

Deux autres clichés tombaient cette fois : premièrement, celui d’une régente dont les pouvoirs étaient moins étendus que ceux de sa tante, alors qu’il s’agissait du contraire, et deuxièmement, celui de la simple exécutrice des volontés de son impérial frère, alors qu’elle influença du début à la fin bon nombre des décisions prises au nom de son frère.

Mais sur  ce deuxième point, Marie s’exprimait ainsi peu avant sa mort, à son neveu Philippe II, elle disait qu’au début de sa régence « …J’étais bien jeune, j’avais bien peu d’expérience et d’habileté pour un gouvernement si considérable ; je n’eus de la sorte qu’à faire exécuter les ordonnances de S.M.I., et cette tâche fut encore pleine de difficultés et d’embarras »[22].



[1] Ch. Terlinden, Princesses belges du passé, Bruxelles, 1942, p. 158.

[2] A. Henne, Histoire du règne de Charles Quint en Belgique, Bruxelles-Leipzig, 1858-1860, 10 volumes. Quelques années après, le même auteur publia cette somme en quatre volumes sous le titre Histoire de Belgique sous le règne de Charles Quint, Bruxelles, 1865. Celle-ci ne diffère de la précédente édition que par la coupure de certains passages et la suppression des notes.

[3] H. Pirenne, Histoire de Belgique, t. III, 3e édition revue et corrigée, Bruxelles, 1923, p. 105.

[4] A. Henne, Histoire de Belgique…, op. cit., t. 2, p. 203.

[5] Gh. De Boom, Marie de Hongrie, Bruxelles, 1956, spécialement pp. 49-62 (Coll. « Notre Passé »).

[6] K. Brandi, Charles Quint, 1500-1558, Paris, 1939, p. 316. Voir aussi P. Burke, L’image de Charles Quint : construction et interprétations, dans H. Soly (éd.), Charles Quint, 1500-1558. L’empereur et son temps, Arles, 2000, p. 466.

[7] A. Pichot, Charles Quint. Chronique de sa vie intérieure et de sa vie politique, de son abdication et de sa retraite dans le cloître de Yuste, Paris, 1854, pp. 170-172.

[8] Th. Juste, Les Pays-Bas sous Charles Quint. Vie de Marie de Hongrie, tirée des papiers d’Etat, Bruxelles -Leipzig, 1855, et Ibid., nouvelle édition revue et augmentée, 1861.

[9] Ibid., pp. 281-282. Selon F. Vercauteren, Cent ans d’histoire nationale en Belgique, t. I (seul paru), Bruxelles, 1959, p. 140 (Coll. « Notre Passé »), l’Å“uvre de Juste a dans l’ensemble, une valeur inférieure à celle de Henne.

[10] E. de Borchgrave, Marie d’Autriche, dans Biographie Nationale (de Belgique), XIII, Bruxelles, 1894-1895, col. 676.

[11] L.P. GACHARD., Retraite et mort de Charles Quint au monastère de Yuste. Lettres inédites publiées d’après les originaux conservés dans les archives royales de Simancas, t. II, Bruxelles, 1855, p. CXLI, citant la biographie de Th. Juste (voir supra note 24), d’affirmer que : « Charles Quint devait beaucoup à sa sÅ“ur Marie : il avait trouvé en elle une exécutrice constante, énergique, dévouée de sa politique ; elle avait secondé ses vues avec une habileté incomparable ; plus d’une fois elle lui avait sauvé des embarras cruels et de graves périls ». Quant à dire que Marie de Hongrie avait régulièrement été l’initiatrice de bon nombre des décisions prises par Charles, on en était encore loin !

[12] L. Hymans, Histoire populaire de la Belgique, 5e édition, Bruxelles, 1860, p. 202.

[13] Voir M. Soenen, Restitution ou échange ? La récupération au XIXe siècle des archives emportées en Autriche en 1794, dans Archives et Bibliothèques de Belgique, 1988, 59, n° 3-4. Miscellanea Cécile Douxchamps-Lefèvre, pp. 15-183.

[14] T. Ortvay, Maria, II. Lajos Magyar Kiraly Neje (1505-1558), Budapest, 1914 (traduction de S. Lang).

[15] W. Bauer (éd.), Die Korrespondenz Ferdinands I., t. I: Familienkorrespondenz bis 1526, Vienne, 1912; W. Bauer et R. Lacroix (éds.), Die Korrespondenz Ferdinands I., t. II/1-2: Familienkorrespondenz 1527-1530, Vienne, 1937-1938; H. Wolfram et Ch. Thomas (éds.), Die Korrespondenz Ferdinands I., t. III: Familienkorrespondenz 1531-1532, 4 vol., Vienne, 1973-1984; Ch. Laferl et Ch. Lutter (éds.), Die Korrespondenz Ferdinands I., t. IV: Familienkorrespondenz 1533-1534, Vienne, 2000 (Veröffentlichungen der Kommission für neuere Geschichte Österreichs, respectivement n° 11, 30, 31, 58 et 90).

[16] W. Stracke, Die Anfänge der Königin Maria von Ungarn, späteren Statthalterin Karls V. in den Niederlanden, dissertation non-publiée, Université de Göttingen, 1940.

[17] G. Heiss, Politik und Ratgeber der Königin Maria von Ungarn in den Jahren 1521-1531, dans Mitteilungen des Instituts für Österreichische Geschichtsforschung, t. 82, 1974, pp. 119-180.

[18] Pour un aperçu de ses études les plus importantes : voir G. Heiss et O. Réthelyi, Maria, Königin von Ungarn und Böhmen (1505-1558), als Thema der Forschung, dans M. Fuchs et O. Réthelyi (éds.), Maria von Ungarn (1505-1558). Eine Renaissancefürstin, Münster, 2007, pp. 13-14.

[19] O. Réthelyi, B. F. Romhanyi et E. Spekner (éds.), Mary of Hungary. The Queen and Her Court 1521-1531. Catalogue d’exposition, Musée d’Histoire de Budapest : 30 septembre 2005- 9 janvier 2006 ; Slovenska narodna galéria : 2 février- 30 avril 2006, Budapest, 2005 ; M. Fuchs et O. Réthelyi (éds.), Maria von Ungarn…, op. cit. Dans ce dernier ouvrage, on verra tout particulièrement la contribution de G. Heiss et d’O. Réthelyi, Maria, Königin von Ungarn und Böhmen…, op. cit., pp. 11-23. En Belgique, cette commémoration donna aussi lieu à un colloque : B. Federinov et G. Docquier (éds.), Marie de Hongrie. Politique et culture sous la Renaissance aux Pays-Bas. Acte du colloque tenu au Musée royal de Mariemont le 11 et 12 novembre 2005, Mariemont, 2008 (Monographies du Musée royal de Mariemont, 17).

[20] Des études menées en Belgique continuent à véhiculer les clichés anciens. Voir à titre d’exemple : M. Baelde, De collaterale raden onder Karel V en Filips II (1531-1578). Bijdrage tot de geschiedenis van de centrale instellingen in de zestiende eeuw, Bruxelles, 1965, p. 21 (Verhandelingen van de koninklijke vlaamse academie voor wetenschappen, letteren en schone kunsten van België, klasse der leteren, XXVIIe a., n° 60) : « Door haar zeer lange afwezigheid uit de Nederlanden had Maria dus niets kunnen leren van de staatsmanskunst en de grote regeringservaring van haar tante, Margareta van Oostenrijk », citant l’ouvrage de J. De Jongh, Maria van Hongarije, t. I : De Kroon van Stephanus de Heilige, Amsterdam, 1946, et t. II : Machteloos gezag,  Amsterdam, 1951.

[21] Malgré cela, les contributions du catalogue de l’exposition, néanmoins remarquable, tenue aux Pays-Bas en 1993, ont fait peu de cas de cette littérature hongroise novatrice : B. van den Boogert et J. Kerkhoff (éds), Maria. Koningin tussen keizers et kunstenaars van Hongarije, 1505-1558 (Rijksmuseum Het Catharijneconvent à Utrecht -  Noordbrabants Museum à Bois-le-Duc), Zwolle, 1993. Y voir en particulier l’avis tempéré de W. Fries, Maria, regentes over de Nederlanden, 1531-1555. De strop om de hals, p. 119, à propos de J. Lefèvre, Une grande gouvernante : Marie de Hongrie, dans Revue générale Belge, 1954, pp. 1196 et 1202.

[22] Lettre envoyée de Cigalès le 7 septembre 1558, éditée par L.-P. Gachard, Retraite et mort de Charles Quint…, op. cit., t. I, 1854, pp. 349-350.

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