samedi 1 juillet 2017

A propos de l'horloge du beffroi

A PROPOS DE L’HORLOGE DU BEFFROI
                                                                                                                                Albert Lefebvre 

Suite à l’article, paru au sujet de l’horloge du beffroi,  monsieur Albert Lefèbvre nous livre un souvenir d’enfance:
« En 1944, je me souviens d’avoir, parfois, accompagné mon   grand- père, Floriant Lefebvre, employé communal, en haut du Beffroi. Il avait pour mission de  remonter, à la main, le contrepoids de l’horloge et de  maintenir l’horloge à   l’heure juste.
Pour ce faire il y avait près du contrepoids  une soucoupe remplie de pièces de monnaies. Si  l’horloge retardait il ajoutait quelques pièces sur ce dernier, si elle avançait il en retirait.

Racontant ce  souvenir à ma cousine, Paulette Lefebvre, d’un an plus âgée, elle a enrichi mes connaissances par son propre souvenir.
Notre grand-père grimpant difficilement les 65 marches d’accès au beffroi, elle a remplacé ce dernier pendant 2  ans et demi ;  elle avait 14 ans, 
En premier elle remontait manuellement le contrepoids, 60 k, des heures de l’horloge. Ensuite elle montait encore les quelques marches qui l’amenaient près des 3 cadrans et contrepoids des 3/4, 1/2, 1/4 d’heure du carillon qu’elle remontait à l’aide d’une manivelle.
A l’époque l’horloge était entretenue par l’horloger, Hubert Mons.

And the best for the last : Elle faisait cela tous les jours, samedi et dimanches compris, à 18 heures précises, avant c’était trop tôt, après c’était trop tard, et cela pour le salaire de 25 centimes de l’époque, par semaine. Salaire  qu’elle n’a jamais perçu et ce n’est pas  faute de l’avoir réclamé, en présence du concierge Gustave, à monsieur Louis Leroy, Secrétaire communal de l’époque »

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