vendredi 24 août 2018

L'usine à coke de Ressaix


L’USINE A COKE DE RESSAIX
                                                                                                                                                     Alain GRAUX
Le 5 juillet 1879, M. Evence Coppée, industriel à Haine-Saint-Pierre, fait une requête à l’administration communale de Ressaix tendant à obtenir l’autorisation de construire une usine à coke[1] comprenant 96 fours, 2 chaudières à vapeur et un lavoir au charbon sur une terre cadastrée B. 388
L’autorisation est accordée le 4 septembre 1879.

Le 17 septembre 1886 le Collège échevinal de Ressaix examine la demande  du 26 août 1886, présentée par Evence Coppée, industriel à Ressaix, demandant l’autorisation d’établir une tuyauterie en fonte destinée à conduire de la vapeur de son usine à coke au charbonnage de Ressaix, sur l’accotement du chemin des Garennes sous lequel traverserait cette conduite.
L’autorisation est accordée.

Le 26 janvier 1887,  nouvelle demande d’Evence Coppée, tendant à obtenir l’autorisation  d’établir les machines à vapeur suivantes à son usine à coke à Ressaix :
-     une machine verticale dite défourneuse pour le défournement du coke
-     à la même usine, dans le bâtiment à usage de transporteur, une machine verticale destinée à actionner ledit transporteur.

Le 5 avril 1892, la SA des Charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes et Sainte-Aldegonde, demande de pouvoir mettre dans le bâtiment du broyeur de l’usine à coke une pompe alimentaire et quatre chaudières à vapeur.

Le 25 avril de la même année, la  S.A. des Charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes et Sainte-Aldegonde, est autorisée à installer une machine à vapeur près du lavoir de son usine à coke de Ressaix pour servir à actionner des chaînes à godets.

Le 20 novembre 1896, l’usine à coke à Ressaix est autorisée à établir une machine défourneuse à vapeur verticale.

Le 15 juillet 1897, la S.A. des Charbonnages de Ressaix, Leval, Péronnes et Sainte-Aldegonde, est autorisée à établir à leurs fours à coke à Sainte-Barbe une chaudière à vapeur cylindrique à fond plat et à deux tubes foyers intérieurs.

Le 2 octobre 1897, la société est autorisée à établir, à ses fours à coke de l’usine n°1, sur Ressaix, une machine à vapeur destinée à actionner l’atelier à la dynamo électrique. 

Le 6 février 1898, l’usine installe à ses fours à coke de l’usine n°1, une chaudière à vapeur cylindrique horizontale, munie de deux foyers intérieurs et d’un dôme. Le 20 août, elle fait installer à ses fours à coke de Ressaix une pompe alimentaire horizontale à vapeur.

Le 15 mars 1900, la S.A. du Charbonnage de Ressaix, est autorisée à établir à ses fours à coke Ste-Barbe sous Ressaix une machine à vapeur dite défourneuse.

Le 15 janvier 1901, aux fours à coke, sont installées une machine à vapeur horizontale et une autre verticale. Le 21 avril, la SA du charbonnage de Ressaix, est autorisée à établir à ses fours à coke de Ressaix une installation de lumière électrique.

Le 10 novembre 1902, l’usine à coke Sainte-Barbe se munit d’une machine à vapeur pour le service des concasseurs et le 23 du même mois, elle est autorisée à établir pour l’atelier des fours à coke n°1 une autre  machine à vapeur.

Le 8 novembre 1904, l’usine à coke n°1 est munie d’une machine à vapeur pour le lavoir et d’une défourneuse de four à cylindre, verticale.

Le 18 juin 1905, la société demande d’établir sur la parcelle B 383x une machine à vapeur horizontale, monocylindrique et sur la parcelle B. 318, une machine à vapeur pour le nouvel atelier.

Le 25 juin 1907, l’usine est autorisée à installer dans son immeuble section B. 367e les appareils nécessaires pour la fabrication de brai de houille.


En 1930, l’usine à coke de Ressaix constituée alors de 88 fours à coke fut donnée en apport à la S.A. des Charbonnages  de Ressaix, Leval-Trahegnies, Péronnes-Sainte-Aldegonde et Genk avec d’autres apports ; en échange Evence Coppée II reçut 8.500 actions. La production de coke atteignait 250.000 tonnes.


[1] Le coke est fabriqué dans une usine appelée cokerie ou, plus anciennement, fours à coke. Cette usine comprend plusieurs séries de fours rectangulaires disposés en batterie (en général entre 25 et 30 fours par batterie). La cokerie peut comprendre 12 batteries de 30 fours chacune. Les cokeries peuvent produire différentes variétés de coke en fonction de la qualité du charbon et de la durée de cuisson. Il existe du coke de fonderie, du coke sidérurgique et même du coke domestique, destiné à être brûlé comme des boulets de charbons agglomérés

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