BINCHE Au temps des diligences
Généralités
Jusqu'au XVIIe siècle,
la voiture publique est le coche, sans ressort
ni suspension. Il est originaire de Hongrie.
À l’origine (XVIe siècle), c’était une caisse d’osier
soutenue par une structure en bois. Il évolue vers une caisse en bois, avec des
piliers soutenant un toit en dôme, et des suspensions sommaires en courroies de
cuir. Peu à peu, on protège les passagers par des parois en cuir et on installe
des banquettes transversales. Lorsqu'il est conçu pour aller à grande vitesse,
il prend le nom de coche de diligence, puis deviendra simplement diligence. À
partir de 1818,
les grands services de transports s’organisent. Les diligences deviennent de
plus en plus importantes. À son apogée, la grande diligence est divisée en
trois compartiments : de l’avant vers l’arrière, le coupé (parfois le
cabriolet), la berline ou l’intérieur et la rotonde. D'une
manière générale, les voitures composites, à plusieurs compartiments, dont il
existait une grande variété de modèles, avaient une nomenclature basée sur les
modèles de voitures simples : coupé, cabriolet, berline, landau, etc. La
construction de ces voitures tend à se standardiser, autorisant des variations
à partir d'éléments de base identiques
Les bagages sont placés
au-dessus, sous une bâche, et des places sont réservées pour les amateurs de
plein air, ou les fumeurs, sur l’impériale. L’attelage est mené par un cocher, assisté par un postillon
enfourchant le premier cheval de gauche (le timonier).
La diligence disparaît
progressivement sur les grands axes de circulation, supplantée par le chemin de
fer. Elle survit sur des lignes secondaires.
La condition première pour qu'une cité soit
desservie par des diligences est, la présence de routes carrossables.
Avec le développement des services postaux, les
malles-poste assurant le transport des dépêches assureront simultanément celui
des voyageurs et des messageries. Dans nos régions, un des établissements-relais
les plus anciens serait un bâtiment dénommé "La Posterie"[1]
implanté à Courcelles. Il pourrait s’agir d’un relais pour la diligence reliant
Mons à Namur.
Le seul itinéraire possible au départ de Mons
était celui toujours connu sous le nom de "Vieux chemin de Binche" passant
par Binche, Battignies (d’où est probablement issu le nom de la rue de Namur) prolongé
vers Ressaix et Leval.
La cure de Leval y apparaît, comme un relais de
poste aux chevaux, et dénommé "Va1"[2].
Cet itinéraire reste difficile, les
trajets sont lents et pénibles sur des voies difficilement carrossables en
toute saison
Les chaussées construites sous l’ère autrichienne,
généralement empierrées ou pavées, étaient robustes, praticables toute l’année
et donc d’un grand intérêt commercial.
En vertu de l’octroi impérial de Charles VI, en date du 30 mars 1733, la
chaussée pavée Mons-Binche est achevée entre Villers St-Ghislain et Binche[3].
En 1764, sous le règne de l'impératrice
Marie-Thérèse, la chaussée reliant Mons à Nivelles via l'octroi de Bray est
achevée. Il manquait la chaussée reliant Binche à Charleroi pour assurer la
desserte régulière de la cité binchoise.
Dès 1757, les travaux étaient commencés, mais
il faudra attendre le régime impérial de Napoléon pour relancer l’entreprise.
L'empereur Napoléon Ier souhaita la création d'une route
militaire traversant le département de Jemappes, dans ce sens il promulgua un
décret le 16-9-1807.
Le 18-9-1809, un décret impérial permit de recevoir les
soumissions pour l'adjudication de la route. Mr Honoré, de Mons s'en rendit
adjudicataire et l'année suivante il se mit à l'œuvre.
L'inauguration de la route aura lieu le 9
décembre 1810[4], mais en réalité les
travaux d'achèvement se poursuivront jusqu'en 1816[5].
- Les relais s'installent alors à Binche, à
l'actuel « Lion d'or » sur la Grand-rue, et à la "Vieille poste
aux chevaux" près du carrefour dénommé "Le roi des Belges' à
Anderlues.
- Quant à la qualité des travaux réalisés sur
le tronçon Binche-Charleroi, il subsiste un léger doute, malgré les précisions
apportées par les documents d'adjudication de l’époque napoléonienne.
Sous le régime hollandais, les berlines-poste
des "Messageries royales des Pays-Bas" assument le service. En 1826, l’almanach de la province de Hainaut
signale qu’une « diligence part de Binche, tous les jours du 1er
mars au 1er novembre, à 7 heures du matin, et arrive à Mons à 10
heures. Elle repart à 4 heures du soir et arrive à Binche à 7 heures. Du 31
octobre au dernier jour de février, elle part de Binche à 8 heures et arrive à
Mons à 11 heures. Elle repart le même jour à 3 heures de relevée et arrive à 6
heures le soir ».
Le règlement général des services de messagerie
édicté par l’arrêté royal du 24 novembre 1829[6],
énonce entre autres :
-
Nul
ne pourra établir des voitures, ou continuer d’employer des voitures déjà
établies, à l’effet de transporter , d’un endroit à un autre, et à des époques
fixes et déterminées , des voyageurs et des marchandises, soit séparément, soit
conjointement, qu’après que le propriétaire ou entrepreneur de ces moyens
publics de transport aura obtenu une concession.
-
Les
entrepreneurs ne feront jamais partir une diligence ou voiture publique,
qu’après avoir fait examiner, chaque fois, par un maréchal-ferrant et un
sellier ou autre personne du métier, la voiture et le harnachement des chevaux, ceux-ci étant déjà attelés et
par conséquent sur le point de partir.
-
Cette
inspection aura lieu en présence des voyageurs, dans le but de s’assurer que
les moyens de transport ne sont point sujet à des défauts qui pourraient
compromettre la sécurité des voyageurs.
-
Les
voyageurs ont le droit de requérir l’observation ponctuelle de cette mesure, et
le conducteur en est personnellement responsable.
-
Chaque
voyageur a le doit de faire transporter avec soi, gratuitement, vingt
kilogrammes de bagages. Il sera payé du surplus, comme pour le transport des
marchandises, et dans la même proportion.
-
Toutes
les personnes qui, avant le départ d’une diligence ou voiture publique, se
présenteront dans un bureau de l’entreprise, soit au lieu de départ primitif,
soit dans les endroits intermédiaires, auront acquis le droit de se faire
transporter par cette même voiture.
-
Si
le nombre de ces voyageurs excédait
celui des places que la diligence renferme, ceux qui sont en sus de ce
nombre seront pourvus, aux frais de l’entrepreneur, d’une ou plusieurs voitures
supplémentaires ; même dans le cas où il n’y eut plus qu’un seul individu qui ne
pût être placé dans la voiture, sans que pour cela les voyageurs paient au-delà
du prix ordinaire. Le refus d’une voiture supplémentaire à ceux qui, par suite
du présent article, ont le droit d’en exiger une, sera puni d’une amende de
vingt-cinq florins.
-
Du
reste, les obligations et les droits qui existent, par rapport aux voyageurs de
la diligence, proprement dite, seront également applicables à ceux qui n’auront
pu obtenir qu’une place dans la voiture supplémentaire.
-
Nul
entrepreneur n’est tenu de faire monter ou descendre des voyageurs en
route ; c’est-à-dire, ailleurs que devant un de ses bureaux ou relais. Au
cas, cependant, qu’il ne s’y refuse point, il aura soin que le moment de
l’arrivée au relais suivant, ne soit point retardé par cette circonstance.
-
Dans
tous les cas, les noms des voyageurs qui entrent dans la voiture seront
inscrits par le conducteur sur sa feuille de correspondance, à son arrivée au
premier relais. Chaque omission sera punie d’une amende de trois florins.
-
Au
moment du départ, d’une diligence ou voiture publique, les voyageurs prennent
leur place, suivant la série de leur numéro d’inscription, quelque soit du
reste leur destination. A cet effet, le conducteur fera l’appel, d’après la
feuille de correspondance dont il sera porteur. Les voyageurs qui montent dans
la voiture à un relais suivant, ou en route, soit pour la première fois, soit
en passant d’une autre voiture dans celle-ci, se placent à la suite des
premiers, quoiqu’en observant également la série de leur numéro d’inscription
respective.
-
Le
conducteur est tenu d’assister gratuitement les voyageurs, pour monter ou
descendre leurs bagages, et d’observer envers eux les égards de politesse
auxquels ils ont droit. Des plaintes réitérées et reconnues fondées à ce sujet
motiveront le renvoi des coupables du service de l’entrepreneur.
-
Les
passagers éviteront de s’être mutuellement à charge, ou de se faire
accompagner, dans la voiture par des effets de bagages qui pourraient gêner les
autres voyageurs.
-
Nul
d’eux ne pourra, par ce motif et à cause du danger d’incendie, fumer du tabac,
ni prendre avec soi un chien ou autre animal, soit dans la voiture, soit dans
le cabriolet. Le conducteur veillera à l’exécution de cette mesure, et le
voyageur qui refusera de satisfaire à l’invitation de celui-ci, payera une
amende de cinq florins.
-
Dans
pareil cas le conducteur inscrira une relation sommaire des faits dans le livre
des réclamations déposé au prochain relais, et dont il est fait mention dans
l’article 112. Il priera en même temps les autres voyageurs présents, de
certifier cette note, en y apposant leur signature.
-
Toutes
les marchandises déposées au bureau de l’entreprise une demi-heure avant
l’époque fixée pour le départ, seront expédiées par la première voiture, ou au
cas que celle-ci aurait déjà un chargement complet, au moyen d’une voiture
supplémentaire qui partira en même temps.
-
Les
entrepreneurs ne pourront refuser aucune marchandise, excepté celles qui, par
leur nature, ne sont point susceptibles d’être transportées par leurs voitures,
ou qui pourraient causer des inconvénients aux voyageurs.
L’Almanach de la
province de Hainaut
pour l’année 1835, présenté par Jean-Baptiste Thorn signale :
« Une diligence part de
Binche tous les jours à 6 heures du
matin pour Bruxelles, où elle arrive à deux heures et demie.
Le départ de Bruxelles a lieu à huit
heures du matin et l’arrivée à Binche à quatre heures et demie.
Les diligences de Mons à Namur, à
Charleroi et à Liège passent à Binche.
Deux voitures de roulage partent de
Binche le mardi de chaque semaine à deux heures du matin et arrivent à
Bruxelles vers neuf heures du soir ; elles en repartent le jeudi à cinq
heures du matin et arrivent à Binche le vendredi à deux heures après-midi.
Une voiture de roulage part de
Binche pour Mons, les lundis, mercredis et vendredis à sept heures du matin, et
repart de Mons à cinq heures du soir, au – Corbeau -, rue d’Havré ».
C’est la famille Pourbaix qui est détentrice
des concessions de diligences à Binche, d’abord ce fut Jean-Baptiste Pourbaix[7],
entrepreneur de diligences, dans l’auberge du Lion d’Or, rue de Mons, lui
venant par succession de son épouse. Il continua l’entreprise avec ses enfants,
Charles-Joseph[8]Jean-Baptiste[9],
aubergiste ; Louis[10],
et Marie-Rose qui tint l’entreprise de 1834 à 1839, avec ses neveux, fils de
Charles, Maximilien[11]
et Maximilien-Ignace[12].
Le 1-12-1834, Jean-Baptiste Pourbaix et ses
enfants vendent l’auberge et Tous les meubles, diligences, cabriolets et effets mobiliers qui sont de
la maison, rue de Mons, à Pierre Deschamps, cocher à Ressaix et Rose Pourbaix,
propriétaire à Binche,
Les rapports du Collège des Bourgmestre et Échevins
au Conseil communal rapportent pour la desserte
de la ville de Binche.
Le 25 août 1842, sous la rubrique "Messageries":
- Service de diligences en activité et qui
partent journellement:
1° - de Binche pour Bruxelles.
2° - de Binche pour Mons - deux services.
3° - de Binche pour Favt.
4° - un omnibus de Binche à Mons.
Les diligences de Liège, Charleroi et Thuin s'arrêtent
à Binche.
Au rapport de 1843, le service vers Fayt n'est
plus repris, mais au 20 août 1844, un habitant de Bray sollicite le
renouvellement de son autorisation d’exploiter un service de Bray à Fayt.
Le rapport de 1845 signale pour les services journaliers:
1°- un service d'omnibus pour Manage en
correspondance avec le chemin de fer nouvellement mis en service.
2°- pour Mons, un seul service avec retour.
Les diligences de Charleroi et Thuin passent et
s’arrêtent à Binche. Le rapport de 1847 comme ses précédents, insiste sur la
dégradation des communications desservant Binche depuis le développement des
chemins de fer[13].
Patente attribuée à
Jean-Baptiste Pourbaix
L’entreprise de diligences entre Binche et
Charleroi concédée aux sieurs Pourbaix Frères, le 16 janvier 1846 et modifiée
le 27 août a été abandonnée suite à la concurrence faite aux concessionnaires.
Une seule diligence joignant Namur à Mons,
établit une communication journalière entre Binche et Charleroi, mais avec un
horaire peu intéressant
L'omnibus joignant Binche à Manage ne circule
plus que le mardi, jeudi et samedi.
Par contre, les diligences de Charleroi et de Thuin
passent toujours et s’arrêtent à Binche.
En 1848, le chemin de fer ayant atteint Baume,
l'omnibus de Manage est remplacé par un service journalier de Binche à Baume et
de Baume à Binche, soit une amélioration de la communication vers Bruxelles.
En 1851, les diligences assurent un service
direct de Binche à Mons.
Un omnibus de Baume en correspondance avec le
chemin de fer assume deux services journaliers.
Les diligences de Charleroi et de Thuin vers
Mons passent et s'arrêtent à Binche (Un seul service journalier)
On voit apparaître un nouveau type de service:
des voitures de roulage assurant trois services:
- De Binche à Mons
- De Binche à la station de Baume
(Haine-Saint-Pierre)
- De Binche à la station de Manage.
En 1852, le service direct de Binche à Mons ne
circule plus que quatre jours par semaine: lundi, mercredi, vendredi et samedi.
Cette année là, le Guide pittoresque du voyageur de Belgique signale :
- Une diligence partant de Charleroi, passant
par Fontaine-l’Evêque, Binche, Mons, Beaumont, et se dirigeant vers Rocroy.
- Une diligence partant de Namur pour Binche,
passant par Sombreffe, Fleurus et Fontaine l’Evêque.
En 1853, le service direct de Binche à Mons ne
circule plus que le vendredi, tandis que les voitures de roulage vers Manage
sont supprimées.
En 1855, un nouveau service de roulage est créé
entre Binche et Fontaine-l’Evêque. Le service de diligences de Mons par
Binche était exploité par Louis Villez,
de Fontaine-l’Evêque, ensuite par sa fille Pauline, mariée en 1853 à Antoine
Lebrun. Ceux-ci habitaient dans l'actuelle rue Benoît Fauconnier. Leur auberge
et relais de poste possédait, outre une salle de café et une salle à manger des
écuries et des chambres pour voyageurs. Par la suite, le relais s’installa chez
Louis Villez, frère de Pauline au fond de la place communale, au coin du chemin
conduisant maintenant au Château.
Le départ de la diligence face
au Lion d’Or, vers 1854.
Lithographie de Hoollants, série 5.
En 1857, l 'omnibus de Baume et les voitures de
roulage sont supprimés le 6 septembre.
Par contre, vers Mons, il reste un service
quotidien de diligence Binche-Mons complété par le passage et l'arrêt à Binche
des diligences Charleroi-Mons et Thuin-Mons[14].
En 1859, un second service direct de diligence
entre Binche et Mons est mis en service, mais les voitures de roulage de Binche
à Mons et de Binche à Fontaine-l’Evêque sont supprimées.
En 1860, au 1er septembre, il y a
trois services journaliers directs de Binche à Mons:
7h1/4, 15h30 et 16h30; et de Mons à Binche:
7hl/4, 8h30, 16h30.
Le rapport de 1863 confirme l'existence
maintenue de ces services mais ils ne sont plus repris dans les transports
ultérieurs, en 1866 notamment. La suppression de ceux-ci est probable entre ces
deux dates.
Néanmoins, l’« Almanach du Commerce et de l’Industrie » publié à Bruxelles en
1861 signale qu'à Binche, un service de voitures publiques.
Le service de diligences pour voyageurs
part pour Mons, du « Roi
d’Espagne » à 8h30 et 16h30, devant
le bureau de la compagnie Van Gend[15],
sur la Grand-Place à 9h30, et de l’hôtel
du « Lion d’Or », à 15h30.
Le départ pour Charleroi se fait à 16h30 devant
le bureau Van Gend, Grand-Place.
La
messagerie de Binche à Thuin et les correspondances d’omnibus avec les convois de chemin de fer se font de
l’hôtel, un service spécial pour les marchandises expédiées par chemin de fer [16].
Les arrivées du matin venant Charleroi à 9h30
devant le bureau Van Gend, Grand-Place, celles de Mons, à l’hôtel du Lion d’Or
à 10h30.
Les arrivées de l’après-midi venant de Mons à
16h30 devant le bureau Van Gend, Grand-Place et à 17h30 à l’hôtel du Roi
d’Espagne.
De ces deux hôtels se font des correspondances
d’omnibus avec les convois du chemin de fer.
Les correspondances de messagerie Van Gend de
la Louvière, partent tous les jours de chez Cornette-Parmentier à La Louvière à
7 heures, arrivent à Binche à 9 heures et en repartent à 10 heures pour être de
retour à La Louvière à 11h30.
Les messageries de Binche à Charleroi partent
de Binche les mardis, jeudis et samedis de chaque semaine, à 9 heures, de
l’hôtel des Marchands, rue de Mons, n° 780 (actuelle Maison du Peuple).
Les messageries de Morlanwelz à Binche,
arrivent en cette ville les mardis, jeudis et samedis, à 9 heures, chez M.
Roucloux-Termolle, fabricant de tabac, Grand-rue, et en repartent ces mêmes
jours à 13 heures.
Les messageries de Merbes-le-Château à Binche,
y arrivent les mardis, jeudis et samedis à 9 heures, chez Mme Veuve Bury,
« Au Cheval Rouge » et en repartent à 14 heures.
Les messageries de Beaumont à Binche, y
arrivent les mardis au matin chez M. Dessars-Boulanger, Grand-Place, et en
repartent à 14 heures.
Les messageries de Chapelle-lez-Herlaimont à
Binche, y arrivent chaque samedi matin chez M. Roucloux-Termolle, et en
repartent à 13 heures[17].
Le rapport de l’administration communale sur
les affaires de la Ville signale en 1871 signale que les services de diligences
entre Binche et Mons ont été supprimés, depuis que le chemin de fer a établi
des trains directs entre Charleroi et Mons par Binche. Plusieurs services de
roulage au moyen de charrettes et de camions ont lieu entre Hantes-Wihéries et
Binche, de même que Charleroi-Binche et
Mons-Binche.
[1] La
Posterie, est un ancien relais de poste du XVIIe siècle (construit en 1687) ,
abandonné au milieu du XIXe siècle (VAN DEN NOORTGAETE T., , dans Le Patrimoine monumental de la Belgique.
Arrondissement de Charleroi, Courcelles, t. 20, p.208).
[4] 1810, Inauguration
de la route de Binche à Charleroy et Fleurus, dans Documentation et
rapports, Soc. Paléontologique et Archéologique de Charleroi, 25-26, 1901-1903,
t.XXV, pp. 307-314
[6] Pasinomie,
collection de lois, décrets, arrêtés et règlements généraux, 1827-1830, Bruxelles, t.11, pp. 339-349
[7] Pourbaix Jean-Baptiste-Aimable-Joseph, °
Houdeng-Goegnies 1-3-1771, † Binche 19-9-1838, x Binche 15-2-1792, Milcamps
Marie-Augustine, ° Binche 26-9-1768, y† 21-12-1817.
[8] Pourbaix Charles-Joseph, ° Binche 7-8-1794, x Binche
17-2-1819, Barat Marie-Thérèse, ° Binche 23-11-1793, y† 6-3-1850.
[9] Pourbaix Jean-Baptiste, ° Binche 14-12-1797, y†
3-7-1849, x Binche 8-5-1832, Boulanger , ° Binche 1-10-1809, y† 20-4-1888.
[10] Pourbaix Louis, ° Binche 4-4-1802, y † 26-5-1853,
conducteur de diligence, x Binche 3-7-1832, Delwart Maximilienne-Victoire, °
Binche 20-2-1804. marchande.
[11] Pourbaix Maximilien-Jean-Baptiste, ° Binche
12-2-1823, y† 27-12-1853, x Binche 5-1-1848, Francart
Désirée-Ursmarine-Caroline, ° Binche 13-4-1820, dentellière.
[12] Pourbaix Maximilien-Ignace, ° Binche 13-3-1825.
[13] CLERBOIS E. Binche et l’histoire postale, dans Les
Cahiers Binchois, n° 15, 1997, p.120
[14] CLERBOIS E. Binche et l’histoire postale, dans Les
Cahiers Binchois, n° 15, 1997, p.121.
[15] La compagnie de transport Van Gend & Loos a été créée par, Jean-Baptiste van
Gend, aubergiste et cocher d’Anvers. Il avait épousé une femme de la famille Loos , Maria-Francisca en 1796. Il s’associa avec le frère de celle-ci, P-J.
Loos, en 1809, sous la forme de « Van Gend & Loos ». L’entreprise a progressivement élargi son
réseau de services de diligence, pour le transport de passagers, de
marchandises et d'argent. L'entreprise est restée active dans les Pays-Bas (et au-delà) et dans la Belgique, devenue indépendante des Pays-Bas en 1830.
Souvent
les diligences Van Gend & Loos offrent une connexion à des endroits où le
chemin de fer n'avait pas encore été construit, mais le nombre de ces endroits
a diminué avec l'expansion du système ferroviaire. Il existait un bureau de
leur compagnie à Binche, sur la Grand-Place.
[17] Journal Le
Centre, année 1862.
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