lundi 6 mars 2017

Binche au temps des diligences

BINCHE Au temps des diligences
                                                                                                                                        Alain GRAUX
Généralités
Jusqu'au XVIIe siècle, la voiture publique est le coche, sans ressort ni suspension. Il est originaire de Hongrie. À l’origine (XVIe siècle), c’était une caisse d’osier soutenue par une structure en bois. Il évolue vers une caisse en bois, avec des piliers soutenant un toit en dôme, et des suspensions sommaires en courroies de cuir. Peu à peu, on protège les passagers par des parois en cuir et on installe des banquettes transversales. Lorsqu'il est conçu pour aller à grande vitesse, il prend le nom de coche de diligence, puis deviendra simplement diligence. À partir de 1818, les grands services de transports s’organisent. Les diligences deviennent de plus en plus importantes. À son apogée, la grande diligence est divisée en trois compartiments : de l’avant vers l’arrière, le coupé (parfois le cabriolet), la berline ou l’intérieur et la rotonde. D'une manière générale, les voitures composites, à plusieurs compartiments, dont il existait une grande variété de modèles, avaient une nomenclature basée sur les modèles de voitures simples : coupé, cabriolet, berline, landau, etc. La construction de ces voitures tend à se standardiser, autorisant des variations à partir d'éléments de base identiques
Les bagages sont placés au-dessus, sous une bâche, et des places sont réservées pour les amateurs de plein air, ou les fumeurs, sur l’impériale. L’attelage est mené par un cocher, assisté par un postillon enfourchant le premier cheval de gauche (le timonier).
La diligence disparaît progressivement sur les grands axes de circulation, supplantée par le chemin de fer. Elle survit sur des lignes secondaires.
La condition première pour qu'une cité soit desservie par des diligences est, la présence de routes carrossables.
Avec le développement des services postaux, les malles-poste assurant le transport des dépêches assureront simultanément celui des voyageurs et des messageries. Dans nos régions, un des établissements-relais les plus anciens serait un bâtiment dénommé "La Posterie"[1] implanté à Courcelles. Il pourrait s’agir d’un relais pour la diligence reliant Mons à Namur.
Le seul itinéraire possible au départ de Mons était celui toujours connu sous le nom de "Vieux chemin de Binche" passant par Binche, Battignies (d’où est probablement issu le nom de la rue de Namur) prolongé vers Ressaix et Leval.
La cure de Leval y apparaît, comme un relais de poste aux chevaux, et dénommé "Va1"[2].
Cet itinéraire reste difficile, les trajets sont lents et pénibles sur des voies difficilement carrossables en toute saison
Les chaussées construites sous l’ère autrichienne, généralement empierrées ou pavées, étaient robustes, praticables toute l’année et donc d’un grand intérêt commercial.
En vertu de l’octroi impérial  de Charles VI, en date du 30 mars 1733, la chaussée pavée Mons-Binche est achevée entre Villers St-Ghislain et Binche[3].
En 1764, sous le règne de l'impératrice Marie-Thérèse, la chaussée reliant Mons à Nivelles via l'octroi de Bray est achevée. Il manquait la chaussée reliant Binche à Charleroi pour assurer la desserte régulière de la cité binchoise.
Dès 1757, les travaux étaient commencés, mais il faudra attendre le régime impérial de Napoléon pour relancer l’entreprise.
L'empereur Napoléon Ier souhaita la création d'une route militaire traversant le département de Jemappes, dans ce sens il promulgua un décret le 16-9-1807.
Le 18-9-1809, un décret impérial permit de recevoir les soumissions pour l'adjudication de la route. Mr Honoré, de Mons s'en rendit adjudicataire et l'année suivante il se mit à l'œuvre.
L'inauguration de la route aura lieu le 9 décembre 1810[4], mais en réalité les travaux d'achèvement se poursuivront jusqu'en 1816[5].
- Les relais s'installent alors à Binche, à l'actuel « Lion d'or » sur la Grand-rue, et à la "Vieille poste aux chevaux" près du carrefour dénommé "Le roi des Belges' à Anderlues.
- Quant à la qualité des travaux réalisés sur le tronçon Binche-Charleroi, il subsiste un léger doute, malgré les précisions apportées par les documents d'adjudication de l’époque napoléonienne.
Sous le régime hollandais, les berlines-poste des "Messageries royales des Pays-Bas" assument le service. En 1826, l’almanach de la province de Hainaut signale qu’une « diligence part de Binche, tous les jours du 1er mars au 1er novembre, à 7 heures du matin, et arrive à Mons à 10 heures. Elle repart à 4 heures du soir et arrive à Binche à 7 heures. Du 31 octobre au dernier jour de février, elle part de Binche à 8 heures et arrive à Mons à 11 heures. Elle repart le même jour à 3 heures de relevée et arrive à 6 heures le soir ».
Le règlement général des services de messagerie édicté par l’arrêté royal du 24 novembre 1829[6], énonce entre autres :
-          Nul ne pourra établir des voitures, ou continuer d’employer des voitures déjà établies, à l’effet de transporter , d’un endroit à un autre, et à des époques fixes et déterminées , des voyageurs et des marchandises, soit séparément, soit conjointement, qu’après que le propriétaire ou entrepreneur de ces moyens publics de transport aura obtenu une concession.
-          Les entrepreneurs ne feront jamais partir une diligence ou voiture publique, qu’après avoir fait examiner, chaque fois, par un maréchal-ferrant et un sellier ou autre personne du métier, la voiture et le harnachement  des chevaux, ceux-ci étant déjà attelés et par conséquent sur le point de partir.
-          Cette inspection aura lieu en présence des voyageurs, dans le but de s’assurer que les moyens de transport ne sont point sujet à des défauts qui pourraient compromettre la sécurité des voyageurs.
-          Les voyageurs ont le droit de requérir l’observation ponctuelle de cette mesure, et le conducteur en est personnellement responsable.
-          Chaque voyageur a le doit de faire transporter avec soi, gratuitement, vingt kilogrammes de bagages. Il sera payé du surplus, comme pour le transport des marchandises, et dans la même proportion.
-          Toutes les personnes qui, avant le départ d’une diligence ou voiture publique, se présenteront dans un bureau de l’entreprise, soit au lieu de départ primitif, soit dans les endroits intermédiaires, auront acquis le droit de se faire transporter par cette même voiture.
-          Si le nombre de ces voyageurs excédait  celui des places que la diligence renferme, ceux qui sont en sus de ce nombre seront pourvus, aux frais de l’entrepreneur, d’une ou plusieurs voitures supplémentaires ; même dans le cas  où il n’y eut plus qu’un seul individu qui ne pût être placé dans la voiture, sans que pour cela les voyageurs paient au-delà du prix ordinaire. Le refus d’une voiture supplémentaire à ceux qui, par suite du présent article, ont le droit d’en exiger une, sera puni d’une amende de vingt-cinq florins.
-          Du reste, les obligations et les droits qui existent, par rapport aux voyageurs de la diligence, proprement dite, seront également applicables à ceux qui n’auront pu obtenir qu’une place dans la voiture supplémentaire.
-          Nul entrepreneur n’est tenu de faire monter ou descendre des voyageurs en route ; c’est-à-dire, ailleurs que devant un de ses bureaux ou relais. Au cas, cependant, qu’il ne s’y refuse point, il aura soin que le moment de l’arrivée au relais suivant, ne soit point retardé par cette circonstance.
-          Dans tous les cas, les noms des voyageurs qui entrent dans la voiture seront inscrits par le conducteur sur sa feuille de correspondance, à son arrivée au premier relais. Chaque omission sera punie d’une amende de trois florins.
-          Au moment du départ, d’une diligence ou voiture publique, les voyageurs prennent leur place, suivant la série de leur numéro d’inscription, quelque soit du reste leur destination. A cet effet, le conducteur fera l’appel, d’après la feuille de correspondance dont il sera porteur. Les voyageurs qui montent dans la voiture à un relais suivant, ou en route, soit pour la première fois, soit en passant d’une autre voiture dans celle-ci, se placent à la suite des premiers, quoiqu’en observant également la série de leur numéro d’inscription respective.
-          Le conducteur est tenu d’assister gratuitement les voyageurs, pour monter ou descendre leurs bagages, et d’observer envers eux les égards de politesse auxquels ils ont droit. Des plaintes réitérées et reconnues fondées à ce sujet motiveront le renvoi des coupables du service de l’entrepreneur.
-          Les passagers éviteront de s’être mutuellement à charge, ou de se faire accompagner, dans la voiture par des effets de bagages qui pourraient gêner les autres voyageurs.
-          Nul d’eux ne pourra, par ce motif et à cause du danger d’incendie, fumer du tabac, ni prendre avec soi un chien ou autre animal, soit dans la voiture, soit dans le cabriolet. Le conducteur veillera à l’exécution de cette mesure, et le voyageur qui refusera de satisfaire à l’invitation de celui-ci, payera une amende de cinq florins.
-          Dans pareil cas le conducteur inscrira une relation sommaire des faits dans le livre des réclamations déposé au prochain relais, et dont il est fait mention dans l’article 112. Il priera en même temps les autres voyageurs présents, de certifier cette note, en y apposant leur signature.
-          Toutes les marchandises déposées au bureau de l’entreprise une demi-heure avant l’époque fixée pour le départ, seront expédiées par la première voiture, ou au cas que celle-ci aurait déjà un chargement complet, au moyen d’une voiture supplémentaire qui partira en même temps.
-          Les entrepreneurs ne pourront refuser aucune marchandise, excepté celles qui, par leur nature, ne sont point susceptibles d’être transportées par leurs voitures, ou qui pourraient causer des inconvénients aux voyageurs.
L’Almanach de la province de Hainaut pour l’année 1835, présenté par Jean-Baptiste Thorn signale :
« Une diligence part de Binche  tous les jours à 6 heures du matin pour Bruxelles, où elle arrive à deux heures et demie.
Le départ de Bruxelles a lieu à huit heures du matin et l’arrivée à Binche à quatre heures et demie.
Les diligences de Mons à Namur, à Charleroi et à Liège passent à Binche.

Deux voitures de roulage partent de Binche le mardi de chaque semaine à deux heures du matin et arrivent à Bruxelles vers neuf heures du soir ; elles en repartent le jeudi à cinq heures du matin et arrivent à Binche le vendredi à deux heures après-midi.
Une voiture de roulage part de Binche pour Mons, les lundis, mercredis et vendredis à sept heures du matin, et repart de Mons à cinq heures du soir, au – Corbeau -, rue d’Havré ».
C’est la famille Pourbaix qui est détentrice des concessions de diligences à Binche, d’abord ce fut Jean-Baptiste Pourbaix[7], entrepreneur de diligences, dans l’auberge du Lion d’Or, rue de Mons, lui venant par succession de son épouse. Il continua l’entreprise avec ses enfants, Charles-Joseph[8]Jean-Baptiste[9], aubergiste ; Louis[10], et Marie-Rose qui tint l’entreprise de 1834 à 1839, avec ses neveux, fils de Charles, Maximilien[11] et Maximilien-Ignace[12].
Le 1-12-1834, Jean-Baptiste Pourbaix et ses enfants vendent l’auberge et Tous les meubles, diligences, cabriolets et effets mobiliers qui sont de la maison, rue de Mons, à Pierre Deschamps, cocher à Ressaix et Rose Pourbaix, propriétaire à Binche, 
Les rapports du Collège des Bourgmestre et Échevins au Conseil communal rapportent  pour la desserte de la ville de Binche.
Le 25 août 1842, sous la rubrique "Messageries":
- Service de diligences en activité et qui partent journellement:
1° - de Binche pour Bruxelles.
2° - de Binche pour Mons - deux services.
3° - de Binche pour Favt.
4° - un omnibus de Binche à Mons.
Les diligences de Liège, Charleroi et Thuin s'arrêtent à Binche.
Au rapport de 1843, le service vers Fayt n'est plus repris, mais au 20 août 1844, un habitant de Bray sollicite le renouvellement de son autorisation d’exploiter un service de Bray à Fayt.
Le rapport de 1845 signale pour les services journaliers:
1°- un service d'omnibus pour Manage en correspondance avec le chemin de fer nouvellement mis en service.
2°- pour Mons, un seul service avec retour.
Les diligences de Charleroi et Thuin passent et s’arrêtent à Binche. Le rapport de 1847 comme ses précédents, insiste sur la dégradation des communications desservant Binche depuis le développement des chemins de fer[13].

Patente attribuée à Jean-Baptiste Pourbaix

L’entreprise de diligences entre Binche et Charleroi concédée aux sieurs Pourbaix Frères, le 16 janvier 1846 et modifiée le 27 août a été abandonnée suite à la concurrence faite aux concessionnaires.
Une seule diligence joignant Namur à Mons, établit une communication journalière entre Binche et Charleroi, mais avec un horaire peu intéressant
L'omnibus joignant Binche à Manage ne circule plus que le mardi, jeudi et samedi.
Par contre, les diligences de Charleroi et de Thuin passent  toujours et s’arrêtent à Binche.
En 1848, le chemin de fer ayant atteint Baume, l'omnibus de Manage est remplacé par un service journalier de Binche à Baume et de Baume à Binche, soit une amélioration de la communication vers Bruxelles.
En 1851, les diligences assurent un service direct de Binche à Mons.
Un omnibus de Baume en correspondance avec le chemin de fer assume deux services journaliers.
Les diligences de Charleroi et de Thuin vers Mons passent et s'arrêtent à Binche (Un seul service journalier)
On voit apparaître un nouveau type de service: des voitures de roulage assurant trois services:
- De Binche à Mons
- De Binche à la station de Baume (Haine-Saint-Pierre)
- De Binche à la station de Manage.
En 1852, le service direct de Binche à Mons ne circule plus que quatre jours par semaine: lundi, mercredi, vendredi et samedi.
Cette année là, le Guide pittoresque du voyageur de Belgique signale :
- Une diligence partant de Charleroi, passant par Fontaine-l’Evêque, Binche, Mons, Beaumont, et se dirigeant vers Rocroy.
- Une diligence partant de Namur pour Binche, passant par Sombreffe, Fleurus et Fontaine l’Evêque.
En 1853, le service direct de Binche à Mons ne circule plus que le vendredi, tandis que les voitures de roulage vers Manage sont supprimées.
En 1855, un nouveau service de roulage est créé entre Binche et Fontaine-l’Evêque. Le service de diligences de Mons par Binche était exploité  par Louis Villez, de Fontaine-l’Evêque, ensuite par sa fille Pauline, mariée en 1853 à Antoine Lebrun. Ceux-ci habitaient dans l'actuelle rue Benoît Fauconnier. Leur auberge et relais de poste possédait, outre une salle de café et une salle à manger des écuries et des chambres pour voyageurs. Par la suite, le relais s’installa chez Louis Villez, frère de Pauline au fond de la place communale, au coin du chemin conduisant maintenant au Château.

 
                                               Le départ de la diligence face au Lion d’Or, vers 1854.
 Lithographie de Hoollants, série 5.
En 1857, l'omnibus de Baume et les voitures de roulage sont supprimés le 6 septembre.
Par contre, vers Mons, il reste un service quotidien de diligence Binche-Mons complété par le passage et l'arrêt à Binche des diligences Charleroi-Mons et Thuin-Mons[14].
En 1859, un second service direct de diligence entre Binche et Mons est mis en service, mais les voitures de roulage de Binche à Mons et de Binche à Fontaine-l’Evêque sont supprimées.
En 1860, au 1er septembre, il y a trois services journaliers directs de Binche à Mons:
7h1/4, 15h30 et 16h30; et de Mons à Binche: 7hl/4, 8h30, 16h30.
Le rapport de 1863 confirme l'existence maintenue de ces services mais ils ne sont plus repris dans les transports ultérieurs, en 1866 notamment. La suppression de ceux-ci est probable entre ces deux dates.
Néanmoins, l’« Almanach du Commerce et de l’Industrie » publié à Bruxelles en 1861 signale qu'à Binche, un service de voitures publiques.
Le service de diligences pour voyageurs part  pour Mons, du « Roi d’Espagne » à 8h30 et 16h30, devant  le bureau de la compagnie Van Gend[15], sur la Grand-Place à 9h30, et  de l’hôtel du « Lion d’Or », à 15h30.
Le départ pour Charleroi se fait à 16h30 devant le bureau Van Gend, Grand-Place.


 La messagerie de Binche à Thuin et les correspondances d’omnibus avec les convois de chemin de fer se font de l’hôtel, un service spécial pour les marchandises expédiées par chemin de fer [16].
Les arrivées du matin venant Charleroi à 9h30 devant le bureau Van Gend, Grand-Place, celles de Mons, à l’hôtel du Lion d’Or à 10h30.
Les arrivées de l’après-midi venant de Mons à 16h30 devant le bureau Van Gend, Grand-Place et à 17h30 à l’hôtel du Roi d’Espagne.
De ces deux hôtels se font des correspondances d’omnibus avec les convois du chemin de fer.
Les correspondances de messagerie Van Gend de la Louvière, partent tous les jours de chez Cornette-Parmentier à La Louvière à 7 heures, arrivent à Binche à 9 heures et en repartent à 10 heures pour être de retour à La Louvière à 11h30.
Les messageries de Binche à Charleroi partent de Binche les mardis, jeudis et samedis de chaque semaine, à 9 heures, de l’hôtel des Marchands, rue de Mons, n° 780 (actuelle Maison du Peuple).
Les messageries de Morlanwelz à Binche, arrivent en cette ville les mardis, jeudis et samedis, à 9 heures, chez M. Roucloux-Termolle, fabricant de tabac, Grand-rue, et en repartent ces mêmes jours à 13 heures.
Les messageries de Merbes-le-Château à Binche, y arrivent les mardis, jeudis et samedis à 9 heures, chez Mme Veuve Bury, « Au Cheval Rouge » et en repartent à 14 heures.
Les messageries de Beaumont à Binche, y arrivent les mardis au matin chez M. Dessars-Boulanger, Grand-Place, et en repartent à 14 heures.
Les messageries de Chapelle-lez-Herlaimont à Binche, y arrivent chaque samedi matin chez M. Roucloux-Termolle, et en repartent à 13 heures[17].
Le rapport de l’administration communale sur les affaires de la Ville signale en 1871 signale que les services de diligences entre Binche et Mons ont été supprimés, depuis que le chemin de fer a établi des trains directs entre Charleroi et Mons par Binche. Plusieurs services de roulage au moyen de charrettes et de camions ont lieu entre Hantes-Wihéries et Binche, de même que Charleroi-Binche  et Mons-Binche.


[1] La Posterie, est un ancien relais de poste du XVIIe siècle (construit en 1687) , abandonné au milieu du XIXe siècle (VAN DEN NOORTGAETE T., , dans Le Patrimoine monumental de la Belgique. Arrondissement de Charleroi, Courcelles, t. 20, p.208).
[2] Burgeon R. et Lemaire E.,  Miettes levalloises - Tome 1, p. 32.
[3] LEJEUNE T., Histoire de la ville de Binche, Binche,  1887, p.15.
[4] 1810, Inauguration de la route de Binche à Charleroy et Fleurus, dans Documentation et rapports, Soc. Paléontologique et Archéologique de Charleroi, 25-26, 1901-1903, t.XXV, pp. 307-314
[5] CLERBOIS E. Binche et l’histoire postale, dans Les Cahiers Binchois, n°15, p.119.
[6] Pasinomie, collection de lois, décrets, arrêtés et règlements généraux, 1827-1830, Bruxelles, t.11, pp. 339-349
[7] Pourbaix Jean-Baptiste-Aimable-Joseph, ° Houdeng-Goegnies 1-3-1771, † Binche 19-9-1838, x Binche 15-2-1792, Milcamps Marie-Augustine, ° Binche 26-9-1768, y† 21-12-1817.
[8] Pourbaix Charles-Joseph, ° Binche 7-8-1794, x Binche 17-2-1819, Barat Marie-Thérèse, ° Binche 23-11-1793, y† 6-3-1850.
[9] Pourbaix Jean-Baptiste, ° Binche 14-12-1797, y† 3-7-1849, x Binche 8-5-1832, Boulanger , ° Binche 1-10-1809, y† 20-4-1888.
[10] Pourbaix Louis, ° Binche 4-4-1802, y † 26-5-1853, conducteur de diligence, x Binche 3-7-1832, Delwart Maximilienne-Victoire, ° Binche 20-2-1804. marchande.
[11] Pourbaix Maximilien-Jean-Baptiste, ° Binche 12-2-1823, y† 27-12-1853, x Binche 5-1-1848, Francart Désirée-Ursmarine-Caroline, ° Binche 13-4-1820, dentellière.
[12] Pourbaix Maximilien-Ignace, ° Binche 13-3-1825.
[13] CLERBOIS E. Binche et l’histoire postale, dans Les Cahiers Binchois, n° 15, 1997, p.120
[14] CLERBOIS E. Binche et l’histoire postale, dans Les Cahiers Binchois, n° 15, 1997, p.121.
[15] La compagnie de transport Van Gend & Loos a été créée par, Jean-Baptiste van Gend, aubergiste et cocher d’Anvers. Il avait épousé une femme de la famille Loos, Maria-Francisca en 1796. Il s’associa avec le frère de celle-ci, P-J. Loos, en 1809, sous la forme de « Van Gend & Loos ».  L’entreprise a progressivement élargi son réseau de services de diligence, pour le transport de passagers, de marchandises et d'argent. L'entreprise est restée active dans les Pays-Bas (et au-delà) et dans la Belgique, devenue indépendante des Pays-Bas en 1830.
Souvent les diligences Van Gend & Loos offrent une connexion à des endroits où le chemin de fer n'avait pas encore été construit, mais le nombre de ces endroits a diminué avec l'expansion du système ferroviaire. Il existait un bureau de leur compagnie à Binche, sur la Grand-Place.
[16] Le Centre n°3, 2-6-1861.
[17] Journal Le Centre, année 1862.

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