LES PHARMACIENS BINCHOIS
Alain GRAUX
On ne connait les premiers apothicaires tenant une
boutique fixe que grâce aux comptes du « Bachin des pauvres ».
Dès que les premières
associations de produits ou les premiers mélanges de plantes furent réalisées dans le but de guérir, on
peut dire que la pharmacie était née. Au début du Moyen-Âge, les apothicaires[1]
ne se trouvaient que dans les abbayes. Des moines étaient chargés de la récolte
des plantes de leur conservation de leur transformation en médicaments et de
leur distribution dans leurs couvents. Le titre s'appliqua plus tard aux
marchands de drogues qui vendaient leurs produits dans les marchés Sous
l'ancien Régime on reconnaissait les boutiques de apothicaires aux bois de
cerfs que l'on plaçait au dessus de la porte d'entrée. Ces bois étaient le
symbole de la force retrouvée par les "médecines" qu'on y vendait[2].
La rue du Cerf prend peut-être son
origine de ce fait. Il y eut l'hôtel du Cerf et l'issue du Cerf, mais l'origine
toponymique n'est pas connue.
Au XVIIIe siècle, un conflit eut
lieu entre les apothicaires binchois et le Magistrat de la ville:
Suite à
l'intervention du médecin Lemerel "que ayant trouvé quantité de défauts
tant dans les remèdes et compositions dont ils étoient pourvus, que dans la
négligence d'être accommodé de tout ce qui est requis pour assortir une
boutique de pharmacie et donner promptement tout ce que les médecins peuvent
ordonner aux différentes malades..", le Magistrat de Binche
décida la visite des pharmacie, il
délégua pour ce faire le médecin Lemerel et le Juré Sebille comme mandataires.
La visite des six officines de la ville eut lieu le
4 juin 1765:
« Les
sieurs Lemerel et Sebille ensuitte de députation à l'effet de faire visitte des
pharmaciens de cette ville couchée à l'audience du trente de may dernier, jointement
les sieurs Charlier, médecin pensionnaire, Thomas Seghin et Grégoire,
apoticaires de cette ville pris pour experts, font raport de ce jour d'huy,
l'auroient pratiquez partout indistinctement d'où il résulte qu'ils ont trouvé plusieurs défauts dans les
préparations et compositions des remèdes, excépté la veuve Voituron. Qu'en
conséquence ils avoient admonestés les défaillans de préparer de nouveau les
susdits remèdes. Se demande ce qu'il convient de faire… »[3].
Le conseil décide alors de faire une nouvelle visite
le 24 septembre. Entre temps les pharmaciens écrivirent une requête à
l'impératrice Marie-Thérèse afin de se constituer en corps et que la
surveillance des officines soit faite par " la chambre des pharmaciens
", ils accompagnent leur requête d'un projet:
« Projet des statuts et lettres pour les
apoticaires de la ville de Binch:
1- Pour être recu maître apoticair doresnavant dans
la ditte ville de Binch et pouvoir y exercer la pharmacie le prétendant devra
au préalable avoir fait apprentissage pendant le terme consécutif de trois ans
chez un même maître du corps.
2- Quand le prétendant voudra être reçu à maîtrise,
il devra se présenter aux connétables dudit corps qui lui assignera pour
compétence pour en la présence desdits connétables et à l'intervention d'un
député du Magistrat et d'un médecin du lieu, député par le même Magistrat,
subir un examen, faire telle opération de pharmacie usitée qu'il luy sera
indiqué. Après quoy il sera reçu de maîtrise s'il a été capable, ou si non,
renvoié jusqu'à ce qu'il se soit rendu suffisamment expert en l'art.
3- Le député du Magistrat ou le médecin auront
chacun le salaire de cinq livres pour leur devoir et présence audit examen, à
payer par le prétendant, qu'il soit accepté à maîtrise ou pas. Et en cas
d'acceptation, il devra payer au surplus une fois au profit de la connétablie
une somme de cinquante six livres.
4- Les deux connetables à l'intervention d'un député
du Magistrat et d'un médecin député par le même Magistrat devront faire une
fois chaque année à tel jour qu'ils trouveront bon convenir, d'une visitte exacte de la pharmacie de chacun des maîtres
du corps. Dans laquelle visitte pour tout défauts essentiels qui se
rencontreront dans chacune boutique, les visitteurs devront amender les maîtres
défaillans respectifs à l'amende de dix patars pour chacun de ces défauts au
profit de la connétablie. Lesquelles amendes devront être paiées prestement, et
au cas que dans laditte visitte il se
rencontre des défauts graves réputés pour cas vilains, les visiteurs en feront
leur raport au Magistrat de Binch pour en être ordonné et jugé ainsy qu'en
bonne justice apartient et il sera paié pour chacune visitte le salaire de huit
livres au député du Magistrat, pareil salaire au médecin et soixante sols à
chacun des connétables, à la charge de la connétablie.
5- Le corps assemblé fera choix d'un valet qui devra
à l'ordre des connétables faire toutes les convocations et semonces et aura
pour son sallaire le gage annuel de vingt et une livre à la charge de la
connetablie.
6- Tous les trois ans le corps semoncé et assemblé
fera choix de deux connetables qui devront servir bien et fidèlement sans
autres honoraires que ceux nomément spécifiez aux présents statuts.
7- Les dits connetables recevront toutes amendes et
autres deniers destinés par les présentes lettres au profit de la connetablie
et ce sans aucun émolument sinon qu’à leur sortie, leur terme fini, devront
rendre compte au corps assemblé et auront lesdits connetables pour sallaire de
rédition de compte chacun huit livres.
8- Quand un maître du corps viendra à mourir, sa
veuve seulement poura continuer de tenir boutique et vendre et débiter parmi
qu'elle ait dans sa boutique un garçon apoticair qui ait passé à cet effet
seulement, un examen par devant deux connetables, à l'intervention d'un médecin
à nommer par lesdits connetables, lequel médecin aura pour sallair dudit examen
en six livres et chacun des connetables soixante sols à la charge de la veuve.
9- Et comme il est actuellement dans Binch deux
veuves tenant pharmacie et boutique ouverte, leurs garçons respectifs devront
cito après l'émanation des présentes subir pareil
examen par devant les deux connetables, sans
sallair, et à l'intervention d'un médecin du lieu à nomer par les connetables,
lequel médecin aura pour chacun de ces deux examens soixante sols à la charge
de chacune des dittes veuves respectivement.
10- Le corps devra avoir un registre dans lequel s’inscriront
toutes les résolutions qui se feront le corps dument convoqué
11- Quand un quelqu'un se présentera chez un maître
du corps pour faire apprentissage, il devra cito en commençant se faire
inscrire comme tel chez celui des connétables qui tiendra le livre des
résolutions et cette inscription se fera audit livre avec la précaution d'y
noter la datte exactement et l'inscrit comme apprenti devra paier cito au
profit de la connétablie vingt et une livre une fois".
Le médecin Lemerel et un connétable de la
corporation des pharmaciens de la ville de Mons, le sieur Carez, furent
désignés par le Magistrat de Binche afin d'effectuer la visite prévue le 24
septembre. Ceux-ci essuyèrent un refus de la part des pharmaciens Thomas Seghin
, Michel Joseph Seghin ainsi que chez Bauduin Fayt. Ils firent rapport au conseil.
Celui-ci « ...conclud de juger sur les defauts y trouvés. Sur le refus
il y a sentence à ce sujet mise au registre des loix et amendes… ».
Le 30 octobre le Magistrat binchois envoie une
plainte au grand bailli du Hainaut afin d'annuler la requête d'érection en
corps des pharmaciens de la ville. Il argue que sur plaintes réitérées du
public, et à l'intervention des médecins pensionnaires, le Magistrat décida une
visite des officines et signale que les inspecteurs trouvèrent quantité
d'infractions tant dans les remèdes qu'à la négligence de la tenue des maisons
visitées. Il fut ordonné aux apothicaires de se mettre en règle. Les visites
domiciliaires sont attribuées au Magistrat par l'article 17 des coutumes
locales de Binche. En conséquence, ils demandent que les pharmaciens
récalcitrants soient obligés de laisser faire les visites de leurs boutiques à
leurs frais et qu'au cas contraire, on leur interdise de continuer leur métier.
Le Magistrat juge l'érection d'une corporation abusive puisque les apothicaires
ne font que réclamer la nécessité de subir un examen avant d'entrer en exercice
de leur art, que cela se faisait déjà auparavant devant le Magistrat, les
médecins pensionnaires et deux connétables de la ville de Mons.
Le grand bailli du Hainaut rendit un arrêt dans le
sens que voulait le Magistrat binchois. Les apothicaires se soumirent aux
injonctions de la cour de Mons en consentant que les visites se fassent à leurs
frais et que la Ville choisisse elle même les experts visitant les officines.
L'apprentissage
se fit donc chez les maîtres pharmaciens pendant la durée de trois ans,
suivi par le passage d'un examen pour accéder à la maîtrise. Cette situation
dura jusqu'en 1824. Le gouvernement décida par l'Arrêté Royal du 15 mai 1824 n°
125 la création d'écoles pour les chirurgiens pharmaciens et sage-femmes dans
les villes de Bruxelles Mons et Tournai.
Naturellement de nombreux Binchois suivirent les
cours de l'école de Mons. Ces cours se tenaient à l'hôpital civil du 15 octobre
au 15 mars les mardi- jeudi et samedi de 11h à midi. Les pharmaciens suivaient
les cours suivants: chimie matière médicale botanique et aperçu d'histoire
naturelle. Les élèves devaient avoir seize ans au moins et savoir lire et
écrire le latin; ils devaient comprendre chaque page de la pharmacopée. Cette
dernière est un traité sur l'art de préparer les médicaments, donnant les
formules et recettes des préparations[4].
Une loi du régime hollandais de 1818, régissant les professions à caractère
médical, définit le codex, c’est-à-dire la liste des médicaments. Cette
pharmacopée fut en vigueur jusqu'en 1858, la loi du 9 juillet introduisant
alors la nouvelle pharmacopée belge.
La loi datant du 15-7-1849, définit l'enseignement
supérieur: les pharmaciens doivent être universitaires et acquièrent par leur
titre des qualifications scientifiques, le monopole de la vente et de la
préparation des médicaments[5].
La loi du 20-5-1876 annonça qu'il ne fallait plus
être diplômé de l'enseignement secondaire pour entrer à l'université, de ce
fait la profession s'ouvrit à de nombreux étudiants. En outre cette loi ouvre
les professions médicales aux femmes. Ce n'est qu'en 1929 que l'on créa par la
loi du 21 mai, le doctorat en pharmacie[6].
Depuis 1818 les pharmaciens préparaient eux mêmes
tous les médicaments, mais vers 1850 la profession subit de nombreuses
modifications, l'industrie chimique commence à faire sentir ses effets, elle
commercialise certains produits à des prix avantageux. Les pharmaciens trouvent
que leur profession entre dans une phase de déclin, la vente de spécialités pharmaceutiques
se fait souvent au détriment des préparations magistrales. Ce sera un mouvement
irréductible.
A l'instar des pharmaciens des grandes villes du
royaume qui dès 1835, commencèrent à s'associer afin de défendre leur
profession, les pharmaciens de notre ville créèrent une association dénommée
"Cercle pharmaceutique de Binche" en 1881. Ce Cercle se constituera
en union professionnelle dénommé "Cercle pharmaceutique de Binche et des
environs" ayant son siège à Binche, le 1er février 1911. L 'union des pharmaciens
se donnera comme buts, l'étude, la protection et le développement des intérêts
professionnels de ses membres. A cette fin elle s'occupe de la défense devant
les pouvoirs des intérêts professionnels et scientifiques de ses membres ainsi
que de leurs droits et privilèges corporatifs ou individuels. En outre l'union
prend toutes les mesures pour l'organisation, en dehors de son sein, de toutes
institutions de mutualité et de coopération propres à relever la condition
morale et matérielle de ses membres. Pour faire partie de cette union, il faut
être porteur du diplôme de pharmacien et être présenté par deux membres
effectifs. Les membres s'engagent à payer une cotisation qui était au départ de
10 francs[7].
L'aire géographique du mouvement s'étend aux cantons
de Binche, Merbes et Estinnes (10 à 15 Km maximum). Les membres du comité directeur
sont élus pour quatre ans par une assemblée générale, le conseil est renouvelé
par moitié tous les deux ans. Les réunions du comité se tiennent le premier
samedi de chaque mois.
Le premier comité se composait de: Arthur Buisseret,
président; Ursmar Meunier, vice-président; Canivet Irénée, secrétaire et
Fernand Derÿcke, trésorier.
La population considérait qu'étant donné que les
pharmaciens habitaient leur officine, cette dernière devait donc être ouverte
de jour comme de nuit sept jours sur sept. Le Cercle pharmaceutique organisa la
fermeture du dimanche et créa un rôle de garde qui fut institué entre toutes
les pharmacies de la ville afin de traiter les ordonnances urgentes à la
satisfaction de ses membres.
Cette union professionnelle existe toujours, le
comité est présidé actuellement par M. Paul Pilette de Péronnes
LISTE DES
PHARMACIENS BINCHOIS
ACCARAIN VICTOR
Né à Pâturages le 24-9-1837 (1). Marié à Binche le
23-1-1871 à Flore Gaillard. Diplômé à Bruxelles le 16-8-1861. Sa pharmacie
était située 8 rue de Biseau (2). Il est renseigné au plan Popp (sect. B 98 a ). Il est le successeur
de Charles Leclerq.
Le 20-8-1893 il fut autorisé, par l'administration communale de Binche,
d'installer un moteur à gaz pour mettre en mouvement un appareil à eaux
gazeuses (3). Il décéda le 19-8-1912.
(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 4281.
(3) A.V.B. 01.04.09.101. Enquête
commodo-incommodo.
ALGRAIN ALEXANDRE
Il exerce la pharmacie en 1835. On le trouve
pharmacien faisant partie du bureau de bienfaisance en 1836 et pharmacien des
pauvres de l'hospice Saint-Pierre en 1841 (1).
(1) A.V.B. 2675.
BOURGEOIS JEAN-PAUL
Né à Jolimont le 13-5-1957, il a repris la pharmacie
de son père Pol Bourgeois le 1-7-1994. Il fut diplômé à Woluwé le 1-7-1980. La
pharmacie se nomme à présent "pharmacie de Battignies".
BOURGEOIS PAUL ALEXANDRE
Né à Binche le 17-1-1864. Il tenait une officine rue
de l'Inquiétude et en 1892 il exerçait rue de la Station. Il est le prédécesseur
du pharmacien Canivet. Célibataire, il partit pour Châtelet le 28-7-1907.
BOURGEOIS POL ARMAND
Né le 11-5-1929 à Saint-Georges sur Meuse, il fut
reçu pharmacien à l'université de liège en juin 1953. Il créa en 1957 une
pharmacie au n° 36 de la rue de Bruxelles, puis fit bâtir une nouvelle
pharmacie au 54 de la même rue. Il exerça son métier aidé de son épouse, Nicole
Legrand, jusqu'au 30-6-1994. Il fut trésorier du Cercle pharmaceutique depuis
1961 jusqu'à sa retraite.
BRAQUENIER JACQUES
Né le 12-3-1952 à Braine-le-Comte. Il fut diplômé en
septembre 1976 de U.C.L. Successeur du pharmacien Gateaux dont il reprend les
affaires le 6-1-1980 (19 rue de Mons); il transfère la pharmacie au 29 de la
même rue. Il créa plusieurs nouveaux médicaments tels que des gouttes nasales,
des sirops et des mélanges de thés. Il travaille avec l'aide de son épouse,
Jeannette Dubois.
BUISSERET ARTHUR ETIENNE
Né à Binche le 6-9-1853. Marié à Estinnes-au-Mont le
20-7-1889 à Ernestine Annaïs Boudart, pharmacienne elle aussi. Diplômé à
Bruxelles le 7-5-1881. Il fut le pemier président du Cercle pharmaceutique en
1911. Il tenait son officine au 7 rue de Mons (1).
On l' y trouve encore jusqu'à sa mort survenue le
26-6-1932 (2). Son épouse tenait une pharmacie à Estinnes qui n'ouvrait que le
matin. Elle décéda le 12-3-1934.
(1) A.V.B. 4281.
(2) A.V.B. 3308.
BUISSERET EMILE
Le pharmacien Emile Buisseret s'occupait du Cercle
dramatique " Offenbach" et créa avec le notaire Gaillard la fameuse
revue "T'avau Binche " en
1903.
CANIVET IRENEE JULES
Né à Froidchapelle le 11-3-1882. Il épousa à Binche
Célinie Hallez le 9-2-1909. Diplômé à Bruxelles le 28-9-1906 il exerçait l'art
de la pharmacie rue Boussart depuis le 23-2-1907 (1). Il y est encore en 1952
(2). C'est à cette époque qu'il transfère sa pharmacie dans la maison d'à
côté, rue de Robiano (actuelle pharmacie
Jeumont). Il fut le premier secrétaire de l'union professionnelle en 1911. Il
déménagea à Namur le 11-7-1956.
(1) A.V.B. 4281.
(2) A.V.B. 3304.
CASTAIGNE FELICIEN
D'Estinnes au Val où il exerçait auparavant comme
pharmacien de campagne (1), il apparaît à Binche de 1833 à 1835. Il fit partie
du bureau de bienfaisance de Binche en 1834 et 1835 (2).
(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 2675.
CHARLES AUGUSTIN LEOPOLD
Il est reçu pharmacien de campagne à Mons le
26-8-1820 (1).
Il travaille alors à Binche jusqu'en 1834 (2).
(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 2675.
CLAREMBAUX
ADOLPHE JOSEPH
Né à Hanzinnes le 13-6-1858. Arrivé à Binche en
octobre 1912 . Il travailla avec François Olivier et partit pour
Houdeng-Goegnies le 8-2-1913.
CLARO
CHARLES LOUIS
Repris au recensement de l'an 4 de la République
française (1797) (1). Il demeure sur la Grand-rue avec son épouse Catherine Jaspart.
Il avait épousé cette dernière le 8-11-1784 à Binche. Il avait alors 45 ans. On
le dit arrivé à Binche en 1780. Il décéda le 7-6-1806 à Binche.
(1) A.V.B. 2723.
CLEMENT JOSE
Né à Erquelinnes le 7-7-1921. Il avait débuté sa
carrière au Congo. Il créa une pharmacie au n° 8 de l'avenue Wanderpepen vers
1944, mais ne supportant pas le comptoir, il revendit son officine au
pharmacien Charles Delatte en 1949. Il quitta Binche avec son épouse, Simone
Arnould, pour vivre à Erquelinnes en 1953.
COLLARD HUGUETTE
Née le 21-4-1931. Cette pharmacienne-biologiste est
l'épouse de Georges Frère avec qui elle travaille. Elle fut trésorière du
Cercle pharmaceutique de Binche de 1957 à 1961.
COURTOIS
Le chirurgien Courtois fournit des médicaments lors
de plusieurs prestations en 1732 et 1737 (1). On le trouve habitant la maison
du "Cornet d'or " au coin de la rue de la Callerie , tenant aux
héritiers Wassart et au "Lion d'or". Cette maison sera plus tard,
celle de l'apoticaire Baudouin Fayt.
(1) A.V.B. 11-00-06-130 et 135.
COURTOIS MAXIMILIEN
Il est le fournisseur en médicaments de l'hôpital
Saint-Pierre à partir de 1738 (1). Il décède le 15-6-1754, il était veuf de
Marie Rochine Bourgeois. Un compte signale ses dernières livraisons de
médicaments: "au Sr Offreman, testamenteur de feu le sieur Maximilien
Courtois , la somme de 20
livres 4 sols pour les médicamens livrés jusqu'au
16 septembre 1754 que la maison mortuaire a été ouverte" (2).
(1) A.V.B. 11-00-06-136.
(2) A.V.B. 11-00-06-151.
COURTOIS (LA VEUVE)
Est-ce la seconde épouse de Maximilien Courtois?
Nous n'en savons pas plus. Elle fournit des médicaments à l'hôpital
Saint-Pierre à partir du 3 mars 1759 (1). Elle pourvoit l'hôpital en
médicaments jusqu' en 1769 (2).
(1) A.V.B. 11-00-06-155.
(2) A.V.B. 11-00-06-164.
COURTOIS URSMER
On trouve
une pierre tombale au vieux cimetière qui se trouvait autrefois dans la
chapelle Saint-Christophe dans l'église Saint-Ursmer:
Ursmer Courtois
"Apoticair bourgois"
Son épouse Marie Madeleine Nève (1654-1720) (1).
En juin 1738 il fut condamné par le Magistrat à
fermer sa boutique pendant quinze jours car il avait été reconnu avoir fraudé
une prescription du médecin Lelièvre. L'apothicaire " n'ayant point ce
qui étoit contenu dans l'ordonnance dudit sieur médecin il avoit substitué
d'autres liqueurs..". Le jugement dit qu'il devra" se munir de
tous médicamens afférans en qualité et en bonté.."
(1) Binche-
Ville musée. Le vieux cimetière. La chapelle St-André. Le trésor de la
comllégiale, Binche, 1972, p.2.
CRUPPE CHARLES URSMER ADRIEN
(père)
Né à Binche le 24-4-1770. Il fut reçu apothicaire à
Binche le 1-10-1789 . Il exerçait encore en 1844. Il fut nommé pharmacien du
bureau de bienfaisance en 1826-1828 et 1830 (1). Il épousa à Binche le
21-2-1792 Marie-Thérèse Detraux.
Le 31-12-1830 en séance du comité de bienfaisance on
fit lecture d'une pétition des pharmaciens
C. Leclercq - U. Fayt - L. Grégoire et R. Navir contre Charles
Cruppe père pharmacien des pauvres . Ils
disent que celui-ci n'est pas légalement nommé conformément à l'A. R. du
2-4-1829 n° 42. Suite à cette plainte il fut démis de cette fonction. Il fut
remplacé après élection par Ursmer Fayt et Charles Leclercq (2).
Il décéda à Binche le 31-1-1848.
(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 01-00-01-7.
CRUPPE CHARLES MAXIMILIEN
(fils)
Reçu pharmacien à Mons le 28-8-1820 (1). Il exerce
son métier à Binche jusqu'au moins 1844 (2). Il siège au bureau de bienfaisance
en 1858 (3). Il épousa Angélique Motte et le 26-6-1856 en secondes noces,
Marie-Thérèse Desalive.
Il décéda le 29-11-1859.
(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 2675.
(3) A.V.B. 11-00-08-10.
CRUPPE CHARLES
Une lettre datée du 4
fructidor an XI (22-8-1803), écrite par Charles Cruppe au sous préfet de
Charleroi, Stanislas Troye, ainsi que
des certificats, nous renseignent sur le fil conducteur de son métier et de sa
vie :
Il signale qu’il est né à
Binche en 1763 (En réalité, il est né en 1761), qu’il a achevé, en 1780, le
cycle complet des humanités greco-latines au « ci-devant collège des Augustins de cette ville ».
Il est possible qu’il ait
songé à la carrière ecclésiastique, car un certificat du président du collège
de Sandonck de l’université de Louvain, daté du 19-7-1782, nous apprend qu’il a
étudié, pendant deux ans dans cet établissement.
Le 20-5-1786, l’intendant
du Hainaut, Senac de Meilhan, écrit au commissaire ordonnateur des guerres,
Gillot, qu’il approuve la nomination de Cruppe à l’hôpital militaire de Givet.
Il y est Il fait référence à la période où il avait travaillé à Givet, disant
que s’il avait choisi cette orientation « C’est parce qu’il était trop peu favorisé de la fortune pour embrasser
la médecine…
adjoint de l’apothicaire
aide-major, Leclercq. En raison de l’afflux exceptionnel de malades dans cette
maison de soins (122 dont 93 fiévreux), Charles Cruppe y demeura trois ans.
…après avoir terminé à
Givet, je crus pouvoir ne mieux faire, pour mettre le complément à mes études,
que d’aller demeurer dans la capitale de l’Europe, le séjour des muses, la
patrie des Sciences et des Beaux-Arts, Paris en un mot… »
En 1788-1789, au Collège
de France et à l’Amphithéâtre royal, il suit des cours de chimie, d’histoire
naturelle des plantes, de physique expérimentale, par les professeurs Forcroy,
d’Arcet, Lefebvre de Gineau et Caubet :
« Les cours publics
et particuliers de ces savants professeurs ainsi que mes faibles talents m’ont
acquis une réputation honorable, et m’ont permis de réunir les roses de la
théorie aux épines de la pratique…
…Je cultivais dans une
utile oisiveté et avec un plaisir inénarrable toutes les sciences nécessaires à
un pharmacien, lorsqu’une Révolution terrible éclata tout à coup, les Muses en
furent effrayées, et, les cours publics étant interrompus, les fameuses
journées des 5 et 6 octobre 1789 m’engagèrent à revoir mon endroit natal où,
depuis lors, j’exerce la profession d’apothicaire..
..J’espère que votre religion étant suffisamment
éclairée à mon égard, vous daignerez m’exempter d’un examen que la multiplicité
de mes occupations me rendroit dispendieux et fatigant … »
CRUPPE URSMER
Le n° 41 de la Grand'Place porte une pierre d
'enseigne ornée de rinceaux sous l'allège centrale du 2è étage. Elle renseigne
"Cruppe apoticair"avec la date 1762 (1).
(1) Le
patrimoine monumental de la Belgique, Hainaut, arrondissement de Thuin, Binche,
p.167.
DAVOINE VERONIQUE JEANNE
Née à Herstal le 13-5-1958. Diplômée de l'U.L.B. en
1981, Elle succède à la veuve du pharmacien Jacques Milet immédiatement après
sa sortie de l'université en novembre 1993. Elle est secrétaire du "cercle
pharmaceutique de Binche et environs"depuis 1993.
DE BEHAULT LAURENT
Vers 1605, Jean Pulo, picqueur des chevaux de son
Alteze l'archiduc Albert a recours aux droghes livrées par
l'apothicaire Laurent de Behault, de Binche, il livre du « rouge onguent, du vieux oingtz de porcq, etc... »(1).
(1)
A.G.R.- C.C. 27320 f° 161 V°.
DEPHAU FRANCOIS
En 1607, un autre apothicaire de Binche, François
Dephau, livre aux écuries des archiducs des droghes, il est amusant de
lire cette liste et es valeurs qu'on attribue aux marchandises:
10 lotz
de vin aigre 3 s.t.
6
oeufz 4 s.t.
1/2
quartron de noire arpoise 2 s.t.
1/2
quartron despiglaire 1 s.6
d.t.
1
quartron de poivre 16 s.t.
2 lotz de
miel 28
s.t.
-----------
(1)
A.G.R.- C.C. 8965 f° 225, 225 V°.
DELATTE
CHARLES FRANCOIS
Né à Malonnes le 5-2-1921, il fit ses études à
Louvain où il fut reçu en 1945. Il partit alors en Afrique où il travailla dans
une pharmacie de gros pendant trois ans.
Reprenant la pharmacie de José Clément en 1949, il
aurait transféré la pharmacie quelques maison plus loin dans l'avenue
Wanderpepen pour revenir à son point de départ. En 1973 il vend sa pharmacie à
Hélène Gendarme et se retire à Malonnes, il y décède le 17-2-1992. Il avait été
secrétaire du Cercle pharmaceutique de 1949 à 1956.
DELPLANCQ RENE URSMER
Né à Binche le 19-4-1898. Il épousa Marguerite
Baudoux à Waudrez le 16-1-1924. Sa pharmacie était située au 40 de la
Grand'rue. On l'y trouve en 1929 et 1952 (1). Successeur du pharmacien Meunier.
Il fut trésorier du Cercle pharmaceutique de 1947 à 1956. Il décéda à Waudrez
le 23-8-1956.
(1)
A.V.B. 3308 et 3304.
DEPREZ JEAN FRANCOIS
Il
demeurait à Mons lorsqu'il fut admis pharmacien le 24 mai 1824 (1). Il
travaille alors à Binche jusqu'en 1827 (2).
(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 2675.
DERYCKE FERNAND
Né à Braine-le-Comte le 22-8-1871. Il épouse à
Binche Angéla Debrichy le 7-8-1900, il venait alors d'Etterbeeck. Il exerça
dans la maison de son beau-père qui tenait auparavant une boucherie, cette
demeure est maintenant disparue pour faire place à la rue Carlo Mahy à côté de
la poste. Plus tard, il tint sa pharmacie au n° 4 de la rue de Merbes faisant
le coin avec la rue de la Déportation. Il fut le premier trésorier du Cercle
pharmaceutique de Binche en 1911. Il retourna à Etterbeeck le 5-3-1926.
(DE) SAINT-PAUL LOUIS
Louis de Saint-Paul fournit pour 17 L .16 s.de médicaments à
l'hôpital Saint-Pierre en 1634-1635. (1).
(1) A.V.B. 11-00-06-1
DETRAIT BERNARD
Il reprit la pharmacie Fosselard (66 rue de Robiano)
en novembre 1979. Né à Charleroi le 12-1-1955, il fut diplômé de l'U.C.L. en
septembre 1978.
DETRAU
L'apothicaire Detrau fournit du 14-12-1781 au
1-1-1783 pour 313 livres
7 sols de médicaments à l'hospice St-Pierre (1).
(1) A.V.B. 11-00-06-178.
DETRAU (LA VEUVE)
Une liste de médicaments livrés en 1791, précise
qu'ils sont livrés par " Melle Vve Detraux". L'état est signé par
l'apothicaire Cruppe (1).
(1) A.V.B.
11-00-06-297-aquits de l'hôpital Saint-Pierre.
DUBOIS VICTOR
Pharmacien
de campagne reçu à Mons le 19-6-1841. Il travaille depuis lors à Binche (1). Le
plan Popp le renseigne (sect. B 853a) Grand' rue (face aux Récollets). Il
fournit des médicaments aux pauvres de 1855 à 1858 (2).
(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 11-00-08-10.
DUBOIS NESTOR
Par décision du Conseil communal de la Commune de
Bray en date du 3 novembre 1867, Nestor Dubois, pharmacien à Binche, est
institué Pharmacien des pauvres de cette commune pour le salaire de 2,5 francs
par ménage qui a reçu des médicaments (1).
(1) GARIUP
G. Bray, son histoire, des origines à l'entité binchoise, p.217.
DUPONT CHARLES
Il demeurait à Thuin avant d'exercer à Binche. Il
fut diplômé à Bruxelles le 4-11-1867 (1. Il est renseigné au Plan Popp (B 348a
du cadastre) 8 rue des triperies. Epoux Fievet.
Comme son collègue Dubois, il est institué
Pharmacien des pauvres de la Commune de Bray, en 1867:"Le sieur Dupont
est désigné pour commencer le premier janvier , etfournira donc en janvier,
février, mars, juillet, août, et septembre. Les médicaments seront fournis
d'après ordonnance du médecin des pauvres et autres le cas échéant.Chacun des dits parmaciens recevra à la fin de l'année, deux francs cinquante centimes par ménage. La liste des familles ou ménages indigents , sera remise en temps à chacun des ces deux messieurs." (2).
(1) A.V.B. 2670.
(2) GARIUP G. Bray..op.cit. p. 217.
FAYT BAUDUIN URSMER
Il naquit
à Binche le 18-2-1742. Il fait partie des apothicaires qui refusèrent la visite
des mandataires du Magistrat en 1765. On le trouve vendant des médicament à
l'hospice Saint-Pierre de 1780 à 1787 (1). Un compte renseigne que
l'apothicaire Fayt doit 16 sols blancs de rentes sur la maison où il réside
(AVB 11-00-06-176). Il habitait rue de la Callerie (rue de Mons) depuis 1768,
on l'y trouve encore en 1793. Sa maison tenait au "Cornet d'or" (AVB
11-00-06-163 à 189).
Il épousa à Binche Anne Marie Wilhelmine Henri, le 12-1-1784.Il fournit aussi des médicaments au bassin des pauvres lors de l'épidémie de 1784-1785 (2).
(1) A .V.B. 11-00-06-175 à 182.
(2)
A.V.B. 11-00-01-143 et 144.
FAYT
CHARLES
Né à Binche le 6-9-1830. En 1850 il est élève en
première session à Mons. Il en sort probablement l'année suivante car on le
retouve pharmacien à Binche (1. Il partit néanmoins vivre à Morlanwelz en 1849.
(1) A .V.B.
2675.
FAYT URSMER JOSEPH
Reçu pharmacien à Mons le 16-7-1806; il exerce son
art à Binche de 1808 à 1841 au moins. Il
fit partie du bureau de bienfaisance en 1831 et 1837 (1.
C’est un Binchois, issu d’une famille nombreuse, qui contrairement aux
deux pharmaciens précédents, eut à justifier l’exercice d’une profession avant
même que ne fut votée la loi du 4 fructidor an XI. Les 18 mai et 7 juin 1802,
le préfet Etienne Garnier avait déjà exigé de tous les pharmaciens du
département de Jemappes, la remise des documents indiquant le genre d’études
qui leur avait permis de s’installer à titre de pharmacien.
La réponse d’Ursmer Fayt nous apprend qu’il a fait ses études au collège
des Augustins de sa ville natale, et le maire Coquiart certifie, le 24-8-1802,
que « vu les prix qu’il y remportés,
il est suffisamment versé dans la langue latine pour continuer à exercer, selon
le vœu des autorités supérieures et le bien général, son actuelle
profession »
Au sortir du collège, il a alors, du 211786 au 5-7-1792, « fréquenté avec la plus grande
assiduité la boutique du pharmacien Adrien Latteur père », puis est
passé à Mons chez le maître pharmacien A.-G. Charles, où il est resté trois ans
et demi en qualité d’élève en pharmacie,
« de manière à acquérir les connoissances élémentaires pour exercer son
art avec succès » .
Le 27 frimaire an XII (19-12-1803), le préfet Garnier lui avait décerné
un certificat « susceptible de lui
servir de diplôme ou de lettre patente de pharmacien », et lui avait
permis de poursuivre l’activité qu’il avait exercée à Binche depuis 3 ans et
plus, sans interruption.
Un Ursmer Fayt figure sur la liste des pharmaciens en fonction en 1827,
mais comme sa reconnaissance officielle est datée de Mons, le 22 mai 1822, il est permis de se demander si ce n’est pas
le fils du personnage traité ci-devant. C’est probablement ce dernier qui est
décrit dans notre étude (p. 133)
(1) A .V.B.
2675.
FERIN
ISIDORE
Né à Binche le 25-9-1866. Il épousa à Binche le
10-12-1889 Clara Eugénie Dubray. Diplômé à Bruxelles le 18-4-1888. En 1892 on
le trouve rue de la Station. une réclame de son établissement vante les eaux
gazeuses de sa fabrication. On le retrouve ensuite au 38 de la rue de Robiano
(1. Il décéda à Uccle le 2-5-1928.
(1) A.V.B. 4281.
FERIN
MAXIME RUPERT OCTAVE
Né à Binche le 4-10-1890. Il est reçu le 5-4-1910
candidat en sciences naturelles à l'U.C.L. Il épousa Palmyre Keulemans. Fils du
précédent, il exerce au 38-40 rue de Robiano en 1929 (1), on l'y retrouve en
1952 (2). Maxime Ferin fut échevin, le président fondateur du Football Club
binchois, fondé en 1928, membre fondateur de la Fédération des gilles de Binche
en 1927. Il meurt le 15-3-1970.
(1) A.V.B. 3308.
(2) A.V.B. 3304.
FOSSELARD
ADOLPHE JOSEPH.
Né à Binche le 11-11-1897. Epoux de Marguerite Dehu,
dont le père, Jules Dehu, était droguiste (les droguistes de ce temps vendaient
parfois des médicaments) et fondateur de cette maison, située au 76 rue de
Robiano. Il fit ses études à Louvain, et , débuta en 1925 en créant la
pharmacie proprement dite, il y travaille jusqu'en 1965, son fils Claude exerce
le métier avec lui une dizaine d'année. Il présida le cercle pharmaceutique de
1947 à 1949 et en 1956. Il décéda le 20-3-1983.
FOSSELARD
CLAUDE JULES
Fils du précédent; il exerce dans la même maison
Il naquit à Binche le 13-2-1926. Epoux
de Marie-Cécile Wauters. Reçu pharmacien à Louvain en 1951, il travaille avec
son père de 1952 à 1965. Il reprend alors l'affaire familiale et cesse ses
activités en 1980, la cédant à Bernard Detrai et à Anne Delforge.
FRERE
GEORGES
Né le 17-2-1931. Il succède au pharmacien Geuze vers
1959-1960. Il vendit sa pharmacie située rue de la Station, à Jean-Marie Hardy
en avril 1974. Entretemps il avait ouvert un laboratoire de biologie.
GATEAUX
MAX ROBERT CHARLES
Né à Haine-Saint-Pierre le 31-1-1911. Il épouse à
Mont sur Marchienne Odette Baudson le 11-12-1937. Il exerçait au 19 rue de Mons
(coin de la rue Neuve), on l'y trouve en 1952 (1).
Il fut secrétaire du Cercle pharmaceutique de 1947 à
1949. Il décèda à Charleroi le 13-5-1985.
(1) A.V.B. 3304.
GENDARME
HELENE
Née à Charleroi le 26-10-1945. Elle fut diplômée de
Louvain le 5-7-1969. Elle reprend la pharmacie de Mr Delatte n°8 Av. Wanderpepen
le 14-4-1973.
GEUSE
LOUIS-ANDRE
Né à Binche le 6-5-1895. Il épousa Jeanne-Marie
Léonard. Il exerce à la rue de la Station depuis le 11-2-1924 (1).
Son successeur fut Georges Frère qui reprit la
pharmacie vers 1959-1960. Il meurt à La Louvière le 23-5-1984.
(1) A.V.B. 3308.
GHISBAIN VALENTIN
Né à Estinnes-au-Mont le 27-5-1832. Il fut diplômé à
Bruxelles le 14-9-1855 (1). Renseigné au plan Popp (sect. B 317a) grand'Place. Il avait épousé Eugénie
Hayette. Il fournit des médicaments aux pauvres en 1857-1858 (2).
Il partit
à Mons le 5-7-1867.
(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 11-00-08-10.
GOSSART
Il est cité en 1780: " au Sieur avocat
Fontaine et Gossart apoticaire à été payé 79 l .3 s. pour frais engendrés à cause de
l'état de Bauduin Fayt apoticaire" (1).
(1) A.V.B. 11-00-06-175.
GRAVIS
Les comptes de l'hospice Saint-Pierre renseignent
une rente due en froment et en blé due par les héritiers de l'apothicaire
Gravis depuis l'année 1740 au moins (1)
(1)
A.V.B. 11-00-06-139 et comptes suivants.
GREGOIRE
N.
Apothicaire pris comme expert par le Magistrat pour
effectuer la visite des officines binchoises le 4 juin 1765. Apothicaire cité
dans les comptes de l'hospice St-Pierre jusqu'en 1770 (date probable de son
décès). Il y devait plusieurs rentes dues sur une maison sise au Marché et sur
la maison où il résidait, tenant à Monsieur Bosquet (1).
(1)
A.V.B. 11-00-06-163 à 165
GREGOIRE
N (LA VEUVE)
Elle fourni des médicaments à l'hôpital Saint-Pierre
en 1771 et en 1772 (1).
(1) A.V.B. 11-00-06-166 et 167.
GREGOIRE
JOSEPH FLORENT (1797-1857)
Né le 17-8-1795 à Binche. Fils de Louis. Il fut reçu
pharmacien de campagne à Mons le 30-8-1823 (1).
Il exerçait encore en 1855 , il était alors
pharmacien des pauvres (2)
(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 11-00-08-10.
GREGOIRE
LOUIS (1765-1853)
Né le 30-9-1766. Il fut reçu apothicaire à Binche le
25-5-1792 (1).
Repris au recensement de l'époque révolutionnaire il
habite la Place avec son épouse Angélique Sautriaux. Il a alors 32 ans (2). Il
fournit du 2-1-1793 au 10-8-1793 des médicaments à l'hôpital pour la somme de
42l. 16s. (3). Il créa une tannerie au Faubourg Saint -Paul (4).Il fut pharmacien des pauvres toute sa carrière. Il siégea au bureau de bienfaisance en 1837 (5).
Il décéda à Binche le 15-12-1845.
(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 2723.
(3) A.V.B. 11-00-06-189.
(4) GRAUX A., Binche et l'industrie du cuir,
in Les cahiers binchois, n° 11-1993.
(5) A.V.B. 2675.
HARDY
JEAN-MARIE
Né à Alleur le 13-2-1944, il fut diplômé à Liège en
1970. Il reprit la pharmacie de Georges Frère le 1-4-1974 (17 rue Gilles
Binchois, la même maison était anciennement le 15 rue de la Station).
HUBERT
JEAN-LOUIS
Il succède à sa mère Marie Overtus le 1-1-1990 au 25
Av. Charles Deliège et travaille avec
son épouse Isabelle Jacquemart. Né à Mons le 29-5-1960, il reçut son diplôme à
l'U.C.L. le 1-6-1985,il débuta immédiatement dans l'officine parentale.
JASPAR
CATHERINE VEUVE CLARO
Une lettre du sous-Préfet de l'Arrondissement de
Charleroi au maire de Binche datée du 14-8-1807 l 'autorise à continuer
d'ouvrir son officine.
Le 26-12-1807 le sous-préfet de Charleroi écrit au maire de Binche:
"..il me parait que vous pouvez laisser la dame Vve Claro continuer à
tenir son officine ouverte. Je provoquerai la décision qu'elle attend sur sa
demande en faveur du Sr. Lefebvre élève en pharmacie.."
Le 10-2-1808 il écrit encore"...mais la dame
veuve Claro fait aujourd'hui l'objet d'une dénonciation nouvelle comme n'ayant
pas de titre légal veuillez me faire connaître la véritable situation.." (1).
(1) A.V.B. 2675.
JEUMONT
JACQUES
Né le 15-5-1928 à Ressaix, il est diplômé de Louvain
en 19518 rue de Robiano il exerce avec son épouse Gisèle Godin , diplômée de la
même université en 1952 et leurs filles Martine et Sabine Jeumont (1987).
Jacques Jeumont cessa ses activités en juin 1993. Jacques Jeumont fut
secrétaire du Cercle pharmaceutique de Binche et environs de 1957 à 1993.
JEUMONT
SABINE
Née à Binche le 14-7-1958, elle est diplômée en
1982.
Elle succède à son père le premier juillet 1993,
aidée de sa soeur reçue la même année. Elle est actuellement la trésorière du
Cercle pharmaceutique de Binche et environs, succédant à Pol Bourgeois.
JOURDAIN
JEAN BAPTISTE
Né à Binche le 21-9-1784. Il fut reçu pharmacien à
Mons le 11-11-1809. Il travaille à Binche jusqu'en 1821 (1).
(1) A.V.B. 2675.
LATTEUR
ADRIEN EMMANUEL
Né à Binche le 4-2-1760. Il vivait en 1797 à la rue
des Pelletiers. Sa boutique portait l'enseigne "le Lion rouge" (1).
Il a alors 37 ans de même que son épouse Victoire Blairon (2). Il avait épousé
cette dernière à Binche le 27-5-1786. Il fut reçu apothicaire le 1-3-1787 à
Binche (3). Il exerçait encore son métier en 1808. Il mourut le 31-1-1811.
(1) A.V.B. 11-00-06-189.
(2) A.V.B. 2723.
(3) A.V.B. 2675.
LATTEUR
ADRIEN
Demeurant à Binche il fut reçu pharmacien de
campagne à Mons le 5-1-1819 (1).
Le pharmacien Latteur qui
exerçait à Binche depuis le 20-3-1787, a dû être dénoncé auprès des autorités
départementales. C’est ce qui ressort de la lettre qu’il avait adressé le
16-10-1807, au docteur Nicolas Coquiart, maire de la ville :
« Ma profession, je l’ai exercée pendant l’espace de vingt ans, sans
interruption et sans que j’eusse appris qu’il y ait eu aucun sujet de plainte
contre moi. Cette profession, dis-je, que j’ai exercé avec autant d’exactitude
que de probité, m’aïant concilié l’estime de mes concitoyens, sembloit
m’assurer la stabilité d’un état actuel auquel je me suis voué dès ma jeunesse,
et que la calomnie voudroit peut-être me ravir aujourd’hui. »
Dans sa lettre, Latteur fait
remarquer qu’aucun de ses confrères de Binche n’a été obligé, comme on voudrait
le faire pour lui, de passer un examen justificatif devant un jury
départemental, et il observe de plus « qu’il
est notoire qu’avant l’entrée des Français dans la Belgique, il n’étoit point
requis pour s’établir pharmacien, de subir aucun examen (Mons et Tournay
exceptées) »
Les pièces justificatives attestent que de 1782 à 1784, il a été élève
des pharmaciens montois, Antoine Devergnies et Henri Gossart ; puis en
1785-1786, du pharmacien tournaisien Nicolas Simon. Il joint à sa lettre un
acte de notoriété daté du 12-10-1807 et signé par le maire adjoint de Binche,
Maximilien de Biseau, le receveur des contributions de l’arrondissement de
Charleroi, Louis Coupez, ainsi que des pharmaciens Albert Leclercq et Ursmer
Fayt.
(1) A.V.B. 2670.
Il est repris apothicaire sans autre mention au
recensement de 1797. Il a alors 26 ans et demi. Il était sans doute apprenti
dans cette profession car il ne fut reçu pharmacien à Mons que le 16-7-1806. Il
fait partie d'une liste des pharmaciens de Binche en 1808.
LECLERCQ
CHARLES MARIE JOSEPH
Né à Binche le 23-9-1802. Reçu pharmacien de
campagne à Mons le 10-9-1825. Il travaille alors à Binche, il était
célibataire. Il fut pharmacien des pauvres de l'hospice St.-Pierre en 1828 et
1837 et siégea au bureau de bienfaisance en 1831-1833-1834-1835 et en 1841 (1).
De même qu'en 1853-1854 et 1857 (2). Il meurt à Binche le 2-4-1863.
(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 11-00-08-10.
Le 16 avril 1808 les pharmaciens adjoints au jury
médical écrivirent au Sr. Latteur pharmacien à Binche la lettre suivante:
"..Nous vous prions de surveiller toutes les opérations de Mr. Alexandre
Lefebvre élève en pharmacie chez la Vve. Clarot qui nous a donné des preuves de
capacité conformes à l'Arrêté du Préfet du 18-2-1808.."(1).
(1) A.V.B. 2675.
LEFEBVRE
FRANCOIS HENRI JOSEPH
Né à Biercée le 29-12-1809. Il fut reçu pharmacien à
Mons le 24-5-1839. Il exerce sa profession à Binche en 1844 sur la Grand-Place
(1). On le trouve pharmacien des pauvres de 1854 à 1856 (2).
(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 11-00-08-10.
LEFEVRE
ERNEST
Né le 26-6-1923 à Charleroi. Créateur de la
pharmacie se trouvant au coin de la rue de L'Arayou et de la rue de Merbes. Il
céda son commerce à Véronique Maes en. Il quitte Binche avec son épouse Andrée
Basselier en novembre 1984 pour résider à Merbes-Sainte-Marie.
LE ROI
ARMAND
Né à Marcinelle le 19-4-1937.Diplômé de l'U.L.B. en
1958. En 1963 Armand Le Roi créa pour le compte des mutuelles socialistes du
Centre, une pharmacie denommée "maison des mutuellistes", rue de
Robiano. Il était secondé par son épouse Francine Heller. Il y exerçat jusqu'en
septembre 1979. Il continue sa fonction de pharmacien pour la mutuelle
socialiste mais n'est plus titulaire d'une pharmacie. Il devint bourgmestre de
la ville de Binche.
LEURQUIN ALBERT
Il fait partie de la liste des pharmaciens de Binche
en 1808.
LUCQ ANTHOINE
Médecin, il fournit l'höpital Saint-Pierre pour 120 livres de
médicaments du 29 janvier 1730 au 22 décembre 1731 (1).
(1) A.V.B..11-00-06-129.
LUCQ
GEORGES
Il fournit l'hôpital Saint-Pierre en médicaments dès
1734 (1). Le compte de cette année là, précise qu'il est le fils du médecin
pensionnaire Antoine Lucq. Le compte de 1771 de l'hospice Saint-Pierre montre que l'apothicaire Lucq livre pour 262 livres et 17 sols de
médicaments "aux pauvres prébendés" du 25-3 1771 au 5-6-1772
.(2).
A noter
que L'écart de 30 ans fait douter que ce soit encore lui.
(1) A.V.B. 11-00-06-132.
(2) A.V.B. 11-00-06-168.
MAES
VERONIQUE
Née à Jemappes le 13-6-1958. Epouse de Philippe
Prevost. Diplômée de l'U.C.L. le 9-9-1983. Sa pharmacie est située au 67 de la
rue de Merbes (1987) au coin de la rue de l'Arayou, elle y succéda à Ernest
Lefevre, bien qu'elle soit toujours propriétaire de cette pharmacie, c'est une
collaboratrice , Cécile Martin, qui gère la pharmacie depuis le 1-10-1992.
Véronique Maes, créa une nouvelle pharmacie appelée "pharmacie du parc",
face au parc Derbaix, avenue Wanderpepen. Ce nouvel établissement ouvrit ses
portes le 27-9-1993. C 'est
avec le fonds de la pharmacie mutuelliste que fut créée cette pharmacie.
MARTIN
TOUSSAINT
Cet apothicaire livre des médicaments "aux
pauvres malades de l'hôpital" à partir du 7-9-1755 jusqu'au 21-3-1759 (1).
Il décède probablement cette année là car on peut lire: "au receveur du
marquis de Trazegnies, payé 10
livres 10 sols pour droit de linceuil à cause
de la mort de Toussaint Martin homme vivant et mourant"
(1) AVB
11-00-06-153 à 155.
MARTIN
MELCHIOR
C'est probablement le fils de Toussaint, né le
19-12-1695 à Binche, il y épouse Marie Catherine Lucq le 4-8-1723. Il livre
pour 13 livres
de médicaments pour des soldats malades, à l'hôpital Saint-Pierre, en 1757 (1).
Il décède le 31-9-1768.
(1)
Compte de l'année 1759, A .V.B.
11-00-06-155.
MEUNIER
URSMAR DESIRE CONSTANTIN
Né à Binche le 13-12-1860. Marié à Fernande
Grégoire. Diplômé à Bruxelles le 13-8-1885. Sa pharmacie était sise au 42 de la
Grand'rue (1). Il exerçait encore en 1892 (réclame du journal la Constitution
du 14-8-1892). La liste électorale de 1932 le signale rentier vivant rue de
Senzeille (2).
Il décède à Louvain le 23-1-1934.
(1) A.V.B. 4281.
(2) A.V.B. 3308.
MICHEL
LEON
Léon Michel fut président du Cercle pharmaceutique
de Binche et environs en 1949 à 1954. Ce pharmacien naquit vers 1881.
MILLEZ
" ..au sieur Millez pour la livrance de
médecines pour la famille de Jean Baudoux pendant leur maladie" (1).
(1)
A.V.B. 11-00-06-128, année 1730.
MILET
JACQUES C.T.
Né à Binche le 13-11-1913, fils de Léon Milet. Il
épouse le 1-9- 1941 Renée Burgeon. Il habite en 1952 au 24 de la rue de Biseau
mais exerce au n° 8 , avenue Charles Deliège. Jacques Milet présida le Cercle
pharmaceutique de 1961 à 1965. Il meurt à La Louvière le 1-9-1977. Son épouse
continue à la tête de l'officine , mais n'ayant pas le diplôme de pharmacien,
elle emploie un pharmacien en gérance.
MILET
LEON
Né à Charleroi le 19-3-1881. Il épousa Marie Burgeon
à Binche le 20-9-1909. Diplômé à Louvain le 20-7--1908 (1).
La pharmacie Milet située sur la Grand'rue est
toujours reconnaissable grâce aux carreaux de céramique à motifs publicitaires
pharmaceutiques production des ateliers Herman de Bruxelles (2). On l'y trouve
en 1932 (3), de même qu'en 1954 (4), à cette date il préside le Cercle
pharmaceutique jusqu'en 1956. Il part pour Carnières le 2-12-1964.
Le chanoine Milet signale que son père, Léon Milet avait commencé sa carrière, avant son
mariage, sur la Grand-rue à l’emplacement de l’actuel restaurant La
Trattoria, auparavant commerce de primeurs Bernard.
Si la mention « Pharmacie Ramboux » figure sur la façade
émaillée de l’actuelle pharmacie Davoine, c’est parce que Léon Milet avait
racheté tout le fonds de commerce de cette pharmacie. La réputation de cette
dernière était grande à l’époque.
(1) AVB
4286.
(2) Le
patrimoine industriel de la Belgique-Arrondissement de Thuin-Binche, Liège
1995, p. 147.
(3) A.V.B. 3308.
(4) A.V.B. 3304.
NAVIR
REMY ANTOINE
Reçu apothicaire à Binche le 14-11-1793 . On le
retrouve exerçant la profession de 1808 jusqu'en 1831 (1).
Il décède le 2-4-1831 à Binche.
(1) A.V.B. 2675.
OLIVIER
FRANCOIS JEAN
Né à Liège le 8-5-1876. Il succéda à Victor Accarain
au 8 de la rue de Biseau. Il venait de Waremmes le 11-3-1913 et partit pour
Dison le 10-6-1915.
OVERTUS
MARIE GHISLAINE
Née le 4-5-1929, elle créa une pharmacie au 25 de
l'avenue Charles Deliège, qu'elle céda à son fils Jean-Louis Hubert, le
1-1-1990.
PETIT
CHARLES JOSEPH.
Il est cité apothicaire dans la confrérie
Saint-Sébastien en 1785 (1). Il habite la place en 1797. Il a alors 35 ans et vit
avec Hélène Deburges son épouse (2). Les comptes de l'hôpital St-Pierre
renseignent qu'il fournit des médicaments du 6-3-1789 au 11-2-1793 (3).
(1)
MEURISSE P.C., La société Royale des archers "Guillaume Tell-La
Gaieté", Binche, 1924, p.25.
(2) A.V.B. 2723.
(3)
A.V.B. 11-00-06-185 et 189.
POUEZ
Il est cité dans une rente due à l'hôpital en 1730:
"..des hoirs de l'apoticaire Pouez au lieu de Nicolas Wilmotte sur sa maison
en laditte rue (Haute chaussée) (1).
(1) A.V.B. 11-00-06-128.
POUCET
Une rente due à l'hospice Saint -Pierre est due par
Nicolas Leclercq au lieu de l'apothicaire Poucet à partir de 1751 au moins (1),
sur sa maison "en la haute chaussée" (2).
(1) A.V.B. 11-00-06-148.
(2) C'est
peut-être le même que le précédent , dont le nom est mal orthographié.
RAMBOUX
HENRI LOUIS
Né à Binche le 9-3-1832. Diplômé à Bruxelles le
6-9-1858 (1). Il fonda immédiatement, au n°8 de la Grand'rue une pharmacie
connue maintenant sous le nom de son successeur, Léon Milet. Il tenait
parallèlement une droguerie . Célibataire, il partit pour Dinant le 24-4-1909.
(1) A.V.B. 2670.
SAIGNET
" Au Sr. Saignet a été payez 22L. 10s. pour
avoir livrez du brandevin à Jean Cappe pour appliquez à son pied plus amplement
déclarez par l'ordonnance.." (1).
(1) A.V.B. 11-00-06-109.
SEGHIN
MICHEL
Il fait
partie des apothicaires qui refusèrent la visite du Magistrat en 1765 (1).
(1) A.V.B. 00-00-01-35.
SEGHIN
THOMAS
Fils de l'apothicaire Michel Seghin. D'abord pris
comme expert le 4-6-1765, il refusa ensuite les visites domiciliaires des jurés
de la ville (1).
Il épousa d'abord Philippine Alglave et le
23-11-1767 à Binche, Marie Augustine Delvaux.
Il décéda à Binche le 6-1-1769.
(1) A.V.B. 00-00-01-35.
SIPLET
Il est cité de 1774 à 1786, devant plusieurs rentes
dues à l'hôpital St-Pierre "sur la maison où il réside sur le
marché" (1). Il succèda à la veuve de l'apothicaire Grégoire.(2).
(1)
A.V.B. 11-00-06-169 à 182.
(2) A.V.B. 11-00-06-169.
VERELST ALBERT CORNIL
Né à Forchies la Marche le 14-8-1891. Il arriva à
Binche venant de ce village le 11-8-1915. Il succède à François Olivier. Il
repart pour Forchies le 27-1-1916.
VOITURON
VOITURON
(LA VEUVE)
La veuve voituron est la seule des apothicaires de
la ville qui respecte les prescriptions lors de la visite des experts du
Magistrat en 1765 (1).
Elle fournit pour 102 L . 3 sols de médicaments
à l'hospice St-Pierre du 5-10-1770 au 23-3-1771 (2). Nous la trouvons encore en
1782 en effet le compte dit: "Au Sieur Coquiart la somme de deux cent
quarante et une livres dix huit sols pour médicaments livrés par la veuve
Voituron pour le service de l'hôpital..". Elle est signalée, vendant
pour 52 livres ,
de médicaments à plusieurs familles pauvres de Bray le 26-12-1778 (3).
(1) A.V.B. 00-00-01-35.
(2) A.V.B. 11-00-06-166.
(3) A.V.B. 11-00-06-177.
[1]
Ce nom vient du mot apothèkè
signifiant boîte, boutique. Ce nom est moins juste que pharmacien, venant
du grec pharmakou voulant dire poison ou médicament),
[5] KURGAN Ginette, JAUMAIN
Serge, Aux frontières des classes moyennes. La petite bourgeoisie belge
avant 1914, Bruxelles, 1992, p.70.
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