LA RUE NOTRE-DAME
Alain GRAUX
LA PORTE A LA MÈRE DIEU
La rue
tire son nom de la porte de la première enceinte de la ville, nommée porte à le
Mère-Dieu
Le 10 du
mois de gessereh 1361, Maroie Delcambe établit son testament. Elle laisse « 40 sols blancs de rente sur le
maison yestre et tenure William le Sellier le jovene seant en le grande rue
dehuers le porte Nostre-Dame, tenant a le maison Willaume le Sellier le père et
al maison qui fu Lambiert Ayet.. »[1]
En 1427, La vesve Colart de le Laiterie..pour le
place et tenure de wareschais qui solloit y estre desoullz les degrés par u on
monte en le cappielle Medame sour le
porte à le Mère Dieu, en lequelle place
est à présent faitte une eschoppe de merchier.. [2]
La vesve Jehan Chisaire le merchier por le porte
Notre-Dame qu’il acquist a Ysabiaul le Friande..10 den. …Despuis le devt. dite porte
à le Mère Dieu…
Peu après "Jehan Chisaire, merchier, pour se maison qui paravant fu Jehan de le Rue, XVIII deniers, pour le porte Notre-Dame qu'il acquist d'Ysabiaul le Friande...6 sols blancs"
Vers 1533-1534, la porte disparut en partie
..De
Franchois Fiefvet pour avoir mis juz et
prins à son proffit toutes les estoffes et matières tant de bois, claux,
lattes, pierres combles et thieulles estant à le porte à le Mère Dieu
à luy demorz à recours..12l. 2 s. 6 d… [3]
C’est donc
la première enceinte de la ville qui
traversait la rue Notre-Dame qui est responsable de l’étranglement de
cette rue entre la
Grand-Place et la Haute Chaussée, actuelle avenue Charles
Deliège.
rue allant du MARCHÉ A LA HAUTE CHAUSSEE
On peut se demander si l’appellation de rue
Notre-Dame a existé avant 1616 env., car nous ne rencontrons que celle de rue
« allant du Marché à la haute cauchie »
En 1569, « la maison édifices, lieu et tenure qui fut à Antoine Bettremel, gisant
en la
rue allant du Marché sur la
Haulte Cauchie ,
tenant d’un côté à la maison Franchois le Maire, et à Guillaume de Faulx,
demeura à nouvelle rente selon
l’ancienne loi le 17-11-1569, à Anthoine de le Motte au prix de 26 L . 12 s. par an ».
La répartition des rentes eut lieu le
8-5-1570.
Parmi les rentiers :
-
Me
Ursmer Sebille, chapelain de la chapelle Notre-Dame derrière le Grand autel en
l’église de Binche, demande 32 s. 3 d.
qui valent 30 s. 2 d. 1 p.
-
Les
hoirs Anthoine de la Croix
et les hoirs du Loroy, demandent par
moitié …qui valent 11 s. 3 d.
-
Michel
Gilbart demande 7 s. 10 d. qui font 7 s.
4 d. 1 p.
-
Les
hoirs Christophe de Pittepan, suivant achat fait par Adrien le Cocq au profit
de Demoiselle Catherine de Hoves qui fut la femme de Jehan Bonneau, en date du
30-4-1514, demandent 21 s. 9 d. qui
portent 20 s. 3 d.
-
Pierre
le Voet, fils feu Estienne demande comme
venant de la “ rendue à nouvelle loy ” de la maison demeurée à Jacques Ansseau, de surcens, 6 L . 9 s. 2 d. qui valent 6 L . 11 d. [4]
Le 22-5-1591, l’enregistrement d’un acte
passé en 1574, nous renseigne que Philippe Fiefvet étant au lit malade,
demeurant à Mors terre d’Avesnes, se désiste d’une maison à Binche en la rue allant du Marché à la Haulte Cauchie , faisant coin à la rue allant à
Saint-François (Rue des Trois Escabelles), en faveur de Philippe Fiefvet son
fils, à la charge de payer un viager de 50 L . de rente à Martine Descamps femme dudit
Philippe, père.
Enregistré le 22-5-1581 après le trépas du
dit Philippe père.
Jurés : Cornil Ghobert, Vincent Leghait,
Nicolas le Voet et Michel Hochelet [5].
Le 11-3-1604 , on fait savoir que comme feu
Gabriel Sebille en son vivant marchand à Binche avait comparu devant les jurés
et s’était deshérité en leurs mains de 3 parties de maisons et héritages lui
appartenant à Binche et faubourg, soit :
1. Une maison en la rue allant du Marché à la Haulte Cauchie , tenant à la veuve Antoine Sebille.
2. Une étable et jardin près du Marché aux
Filets tenant à Charlotte Ansseau et à
Jean du Pairon.
3. Une maison, jardin et houblonnière qu’on
dit la Barette
hors la porte de Melyon, tenant à la chaussée
Venant la première de son patrimoine, en
vertu de conditions par la forme de mambournie par lesquelles il avait retenu
puissance de disposer d’icelle et les 2 et 3 venant de son achat
Il avait déclaré en jouir toute sa vie pour
après son trépas revenir au conseil et jurés de Binche, afin de servir à
l’alimentation et l’entretien, après rentes payées, de ses six plus petits
enfants, à savoir : Philippe, Jean, Jos, Nicolas, Anne et Marie Sebille,
jusqu’à ce que chacun d’eux ait atteint l’âge de 15 ans pour après cet âge,
retourner à ses filles par égales portions pour elles et leurs hoirs à
toujours, vu que leurs frères refusent de leur partager tous les héritages et
rentes que ledit sebille possédait en dehors de Binche
Ainsi
il demande que Messieurs les jurés fassent passer les dits biens à rente
pour servir comme il est dit, et ce suivant le chirographe daté du 11-3-1604.
Demeuré à Jean Doret, marchand de Binche
Jurés : Philippe Lucqz, Jehan
Candamaine, Baudy le Cocq, Jos Hulin
Le
21-1-1616 « On fait
savoir que les jurés de Binche pour le plus grand profit de Bauduin Tayenne
fils orphelin de Bertrand Tayenne et Jehanne Ansseau, ont mis en arrentement
une maison faisant coin du Marché de Binche à front la rue Notre-Dame ».[6]
En 1715[7]
la rue Notre-Dame se présentait comme suit :
Les hoirs Nicolas Bourgeois
pour sa maison réside Jacques Delcourt 2 ayres
Joseph Gabriel pour sa
maison y tenante 2
ayres
La veuve Nicolas Lenglez
pour la maison où elle réside tenant à la précédente 2
ayres
Nicolas Sebille pour sa
maison où il réside tenant à la précédente 2
ayres
Jean Lenglez pour sa maison
où il réside tenant à la précédente 2 ayres
Charles Bruyer pour sa
maison où il réside faisant coing 1 ayre
Charles Bruyer pour sa
maison y joindante 1
ayre
Antoine Eynaud pour sa
maison où réside Pierre Latteur et y joindante 1 ayre
La veuve Lenglezpour sa
maison où réside Ursmer Brechy tenant à la précédente 1 ayre
Jean-Baptiste Carpentier
pour sa maison où il réside 1 ayre
Les hoirs Jean Deliège pour
leur maison où réside Ursmer Cruppe 2
ayres
Les hoirs Louys Bataille
pour sa maison où réside Jean Carlier, messager 1
ayre
Les mêmes pour leur maison
où réside N. Monart tenant à la
précédente 1
ayre
Ursmer Dutroux pour sa
maison où il réside tenant à la précédente 2 ayres
Lors du recensement de l’an
V, on compte quinze foyers,
essentiellement commerçants
Winance Norbert, marchand épicier et Detrau Maximilienne
Tondeur René, marchand épicier, et Brouwet Jeanne
Lebeau Vincent, marchand fripier et Lambret Marie-Philippe
Masuy Alexandre, marchand fripier, et Masuy Séraphine
Henry Jean-Martin, cellier et Beautry Marie-Adrienne
MILCAMPS Joseph, marchand fripier, et Boussart
Rose
MINART Thomas, marchand fripier, et Paternotre
Rosalie
Durieux Elisabeth, marchande de
draps.
Leclercq François, marchand fripier
Lecriniez Nicolas, marchand fripier, et
Cordier Catherine
WINANCE Joseph, épicier et homme de loi, et FONSON Jeanne
LEGENDRE Madeleine, veuve MASUY, marchande
BOUDART Luc, marchand de fer, et LEGHAIT Caroline
QUERTINMONT Michel, marchand, et RENAUD Caroline
MASUY Michel, marchand fripier, et DELCOURT Marie-Thérèse
Les propriétaires :
Cadastre 1825 Plan Popp 1860 env.
Côté
impair
n° 1 B.265 Masuy Louis B.265 Masuy Florimond, cafetier
3 B.254
Hannecart Célestin, marchand B.254 Goffaux-Genicot Albert-Louis, peintre.
5
B.253 Moreau (Nivelles) Dejardin
Théodore B.253a Fayt Jean-Baptiste, ébéniste
7
B.252 Sebille Nicolas, notaire B.252 Houssière Herman et Camille
9
B.251 Winance Joseph, avocat B.251a Labrique Ursmer, marchand
11 B.251b Labrique Ursmer, marchand
Côté
pair
2
B.266 Lecriniez Nicolas, marchand B.266 Lecriniez Désiré, négociant
4
B.269 Durieux Elisabeth B.269 Demarez François, négociant
6
B.270 Winance Norbert B.270 Seghin-Houssière Jules[8]
8
B.271 Milcamps (Vve.) B.271 Colman-Dessart André,
marchand-tailleur
marchand-tailleur
10 B.272 Deneufbourg (Hrs.), Winance Joseph B.272 Dubray
Augustin, négociant
12 B.273 Deneufbourg (Hrs.), B.273 Lefèbvre-Huart,
négociant
Houssière Emmanuel
14
B.274 Lebeau Vincent (Hrs.) B.274 Lebeau Vincent (Hrs.)
16
B.275 Winance Norbert (Vve.) B.275 Devergnies
Maximilienne,
négociante
18
B.276 Winance Norbert (Vve.) B.276 Hupin
Jean-Baptiste, cordonnier
Evolution des maisons de cette rue:
Numéros
impairs
N° 1
Pour la période1890-1900, on cite Désiré Barbenson (1853) négociant en denrées coloniales, et Hyacinthe
Nicaise (1857)
Auguste Deschinckel
(1860), est le premier cafetier connu sous l’enseigne « Café
Central » qui continuera jusqu’à nos jours, et ALLARD Alina (1867) depuis
septembre 1902
1910-1920
Le propriétaire Emile MEUNIER, brasseur, loua le café le 1-10-1917 à pauline Coquiart (1838), veuve Charles GRAUX, cabaretière, ainsi qu’à
son fils Rodolphe Graux (1861-1917),
cafetier et son épouse Lucie Evrard
(1862-1941), cette dernière quitta le « Central » en avril 1919.
Le café est ensuite tenu par Auguste Deliège
dit « el Gusse du Central »
(1877-1954), et Félicie GILSON (1878-1937), et leur fille Blanche DELIEGE
(1895) et sa sœur Louise et son époux
François GARIN, qui continuent le commerce
Depuis le 1-1-1967, le café est tenu par Gilles RICHARD (1933) et son
épouse Monique VAN HAL (1947)
N° 3
En 1848, le cadastre renseigne pour la parcelle B.254 (n°3) que la
veuve Leroy d’Epinois est propriétaire. La maison est vendue en 1864 à
Alexandre Hupin-Gallez, marchand-tailleur, elle est agrandie en 1888 et en
1901, fait l’objet d’une donation.
Fernand NAVEZ (1862-1892)
marchand de faïences, et STALON Aline
(1864-1915), négociante. Veuve, elle continua le commerce jusqu’à son décès.
Suivie à partir de novembre 1916 de Dieudonné FLEURUS (1874), tailleur, et DANEAU Louise (1878).
De décembre 1919 à décembre 1936, GOES Léopold (1870, employé et ARNOULD
Marie-Pulchérie (1881), ils habitent avec la sœur de cette dernière ARNOULD
Eugénie (1880), qui a un commerce de débit de tabac sous l’enseigne
« Maison américaine »
Suivis en janvier 1937, de
Raymond MASCRET (1907), commerce d’articles pour fumeurs, où il est gérant,
puis représentant de commerce, et Bertha VAN ROSSEN (1914) jusqu’en 1964, .au
moins
Suivant : Vanderelst
N° 5
Vers 1890-1900, Charles Navir (1859), marchand tailleur, et
Judith Lefèbvre (1860-1900).
Pour la période 1900-1910, il
vit avec son fils Georges NAVIR (1884)
marié en 1906 à HOUSSIERE
Juliette
1920-1930
En mars Emile VLEURINCK (1878), négociant en confections, et VANNECHAMPS
Octavie (1882) partis à Bruxelles en 1925
Depuis novembre 1925, DENEUFBOURG Alphonse (1873) professeur de musique,
et DEWANTE Madeleine (1883) jusqu’en juin1933
En juillet 1933, BARAS Maximilien (1895-1948) dit «le Grand Miien
» cafetier et POURTOIS Augusta (1893) partie habiter Waudrez en 1952, ‘est
dans ce café que s’est créée en 1946, la société de gilles les « Maxim’s »
Ces cafetiers sont suivis de
LECLERCQ Georges de février
1953 à avril 1955
COTTIN Marcel d’avril 1955 à
juin 1955
DESSART Joseph d’avril 1956 à 1959
CAUDERLIER Zoé de 1959 1962
NAVAUX René de 1962 à 1964
N°7
On trouve demeurant dans cette maison Léon LEGRAND (1825-1901) marchand
cirier, qui acheta la maison et la fit reconstruire en avril 1888. Il vécut
alors avec sa nièce Elise DEMESMACKER (1871). Ensuite ce fut Armand HOUSSIERE
(1853-1895), clerc de notaire et marchand de meubles, et son épouse Reine Delatour (1855) jusqu’en 1887.
Le 10-5-1904, eut lieu une convention entre Flore SANGLIER, veuve
Camille DUBRAY, négociante, 1 rue de Robiano, et son beau-fils, Alfred STEIN
époux de Emma DUBRAY(1872), pour les raisons suivantes :
Etant donné la situation matérielle précaire et financière du ménage
Stein-Dubray, et le voeu de son feu mari
, voulant que ses enfants aient une condition égale entre eux, Mme veuve Dubray
s’engage à fournir en consignation et à leur prix de revient toutes les marchandises
nécessaires au commerce de confection à ouvrir par le Sr Stein, savor des
costumes noirs et couleurs pour hommes, pardessus en molleton et Moskowa et
tous les articles nécessités par la mode et la vente.
Mme veuve Dubray met pour ce commerce à la disposition du Sr Alfred
Stein la maison sise rue Notre-Dame, n°7, qu’elle tient en location de Mme
reine Delatour, veuve Armand Houssière, moyennant un loyer de 1100 fr. La
présente clause constitue une sous-location par Mme Dubray , au profit de A.
Stein pour les quatre ans et demi qui restent d’un bail. Elle s’arroge le droit
de contrôle et de visite du commerce de M. Stein[9].
Emma DUBRAY, boutiquière, veuve STEIN, continua le commerce après le
décès de son mari, elle vécut avec sa fille Bertha STEIN (1897) et son gendre
Maurice BURY (1895) tailleur jusqu’en 1926.
D’avril à août 1926 ce furent les
époux HAYET Jean-Baptiste (1902), houilleur, et DUPONT Louise (1905) suivis en
août 1926 par Georges MERCIER (1883), gérant, et BUYSE Marie-Louise (1882) qui
y vécurent jusqu’en août 1928 ; suivis par Jean JAMART (1897), gérant et
DEHAEN Elodie (1902) qui y restèrent jusqu’en avril 1933.
Suivis successivement par
Bernard ROBERT (1910) gérant et GENGOUX Madeleine (1910) de juin 1933 à
avril 1934, de BOULVIN Georges (1898), modeleur, et LEFRANCQ Marie (1900),
tailleuse, d’avril 1934 à août 1936.
WILLIAME François d’avril 1939
à septembre 1944
MATHIEU Félix (1922), gérant de succursale, et GRANDJEAN Suzanne (1923),
d’août 1944 à février 1953.
ROULEZ Paul de février à
décembre 1953
FRANCQ Jacques (1930), coupeur-tailleur, et LETE Andrée (1933),
négociante en textile, de mars 1954 à décembre 1961
N°9
On trouve pour la période 1900-1910, Georges HUPIN (1872-1955) marchand
tailleur et Marguerite BRICHOT (1874), ils y sont probablement jusqu’en 1912,
car en février 1912, se sont Edouard Jongen
(1861), marchand-tailleur, et son épouse Delwart
Lucie (1858) qui y habitent jusqu’en 1916. Suivent alors VANDENBERGHE François
de novembre 1916 à décembre 1917.
Armand GLOTZ (1878) peintre, négociant en papiers-peints, et GLOTZ
Marthe (1881) de janvier 1918 à mars 1927, ils partent alors s’établir sur la
Grand-rue.
Emile PREVOT de mars 1927 à janvier 1929
Fernand DERAVE en janvier 1929
FRANCQ Armand (1889-1976), marchand-tailleur, et QUINET Laure
(1892-1982) jusqu’en décembre 1954.
Suivis par Albert DUPONT (1914) houilleur, et GILIS Gisèle (1920)
cabaretière de juin 1953 à mai 1954
LEFRANCQ Victor de mai 1955 à décembre 1957
N°11
« A la ville de
Genève », horlogerie tenue par Ad. Werder
en 1884.
Pour la période 1900-1910, on trouve Rodolphe Graux (1861-1917), tailleur et cafetier et son épouse Lucie Evrard (1862-1941) jusqu’en octobre
1918, c’est ensuite Armand Delhalle
(1880), ferronnier et poêlier sous l’enseigne « Au Kobro », et Francq Emilia (1884), cordonnière, suivis à la fin de 1918 par Louis GLOTZ
(1856-1940) négociant en chaussures, et Emérante Lachapelle (1859-1932)
jusqu’en novembre 1931.
D’avril 1931 à octobre 1933, Madeleine APPART (1896) négociante, et son
fils WATTIER Léon (1912), aidant.
De novembre 1933 à mars 1936, BOEMBEKE Gaston (1904) négociant, et
LAVENDHOMME Eva (1888)
D’octobre 1940 à février 1948, TABURIAUX François (1873) crémier, suivis
de TABURIAUX René (1906) et FRERE Chérie (1906) de 1948 à 1952.
On trouve ensuite en avril 1954 DELSAME Albert (1921), crémier, et PETIT
Hélène (1921), jusqu’en 1987 au moins, aidés de leur fille Nadia (1943) qui
s’établit à cette époque à la rue de la Gaieté.
Numéros
pairs
N°2
Succédant aux Lecrinier, on
trouve BOURGEOIS Joseph (1853-1910), chapelier sous l’enseigne « La
chapellerie centrale », et GOFFAUX Marie-Louise (1857-1905) et à leur
suite, leurs enfants BOURGEOIS Joseph (1877), chapelier, marié en 1901 à
LALISSE Claire, et Bourgeois Laure (1877), et Constant
Jean (1879) marchand chapelier depuis mai 1937, associé à son fils Raymond
CONSTANT (1909), représentant de commerce, époux de Marie-Louise TENRET (1914).
La maison est alors réunie au n° 4. Raymond CONSTANT continue le
commerce de chapellerie jusqu’aux années 1980.
N°4
En 1848, le cadastre renseigne que la parcelleB.269 (n°4)
appartient à Ghislain Demaret-Duriaux, marchand
Vers 1890-1900, HAINE Camille (1847-1891) et BRICHOT Félicie
(1846-1894), et leur fils HAINE Edmond (1873-1937), négociant en chaussures sous l’enseigne
« A la Botte d’Or » et LEMYE Marie-Héléna (1872-1923)
A la mort d’Edmond, le magasin est réuni au n° 2
N°6
Jusqu’en 1897, CENSIER Pierre (1823-1897), négociant, et LABRIQUE Clara
(1819-1892). Ensuite on trouve SAUVENIERE Augustin dit Gustave (1859)
marchand-tailleur, et DELSAUX Clémence (1861-1938) couturière, ils y sont
jusque 1910 environ.
Suivent Evariste Ramboux (1869-1936), tailleur,
négociant en modes, et Empain
Louisa (1872-1962), modiste. Cette dernière continue le commerce après le décès
de son mari jusqu’à son décès.
N°8
En 1848, le cadastre renseigne la parcelle B.271 (n°8), elle
appartient à André Delmotte,
chapelier, par succession en 1852, elle passe à sa veuve et ses enfants.
Le 10-2-1862, le notaire Lecocq la vendit par licitation pour sortir
d’indivision, la maison est occupée alors par Alexandre Delmotte, marchand
chapelier[10], elle est achetée par
François Colman, tailleur.
Il y eut reconstruction totale de la maison en 1864.
Emile Hubert (1855), y
était déjà bijoutier avant 1890, et Lebrun
Joséphine (1856), ils déménagent au n° 10 en août 1902.
1900-1910 : Omer SAUVENIERE (1865), frère d’Augustin, marchand
tailleur, et NAVEZ Emilie (1872). En décembre 1911, Napoléon Empain (1850-1926), tailleur, et Vengelaire Marie-Charlotte (1851) et en
mai 1920, MILCAMPS Louise (1862-1925), négociante en confections, veuve Armand
BURGEON. Sa fille Madeleine BURGEON (1892-1951), prit sa relève jusqu’à son
décès.
On trouve ensuite Georges BOUDART à partir de décembre 1954, commerce de
vêtements pour enfants sous l’enseigne «Nic-Nac »
N°10
1900-1910
Isidore Colman (1847-1908),
marchand-tailleur, et Carlier
Mathilde (1853), suivis en août 1902 par Emile Hubert (1855-1929), bijoutier-horloger, et Lebrun Joséphine (1856-1903), le commerce
est continué par son fils Maurice HUBERT (1897), horloger, et Juliette
DELHUVENNE (1905) jusqu’en 1964, au moins.
N° 12
1890-1910
DUBRAY Charles (1844-1901), marchand-tailleur, veuf DESSART Cécile, remarié en 1871 à
TERMOLLE Désirée (1852)
Leur fils, Charles Dubray (1877-1953), marchand-tailleur, continue le négoce
sous l’enseigne « Au magasin français », et Gallez Bertha (1883-1942), elle y vend des confiseries
Magasin de masques
N°14
LEBEAU
Laure (1871), épouse EVERARD Adolphe, fille de Vincent, fait transformer
en septembre 1902, la maison familiale, Alexandre LEBEAU (1853), boucher, et Mabille Marie-Thérèse (1858) y
habitent.
Pour la période 1900-1910, c’est
Walter JONGEN (1858), marchand cordonnier, et MATHIEU Sylvie (1859) qui
sont cités
En 1910-1920, Ducobu Victorine (1858) négociante,
1920-1933 : Henri Delhaye
1920 marchand-tailleur sous l’enseigne « Au Louvre », et VOS Hortense
(1886) jusqu’en octobre 1933, où ils déménagent au n° 16
D’octobre 1933 à mai 1937,
HAMAIDE Elise
De juin 1937 à 1940 KESSNER Christophe (1854) forain, et DUCOULOMBIER
Pauline (1879).
D’octobre 1940 à mars 1942,
CUVELIER Augustin.
De mars 1946 à janvier 1949, un commerce de légumes est établi par
Jean-Baptiste MICHIELS (1921) et HARPEGNIES Léonie (1923).
Suivis par DOKER Maria (1897)
gérante de 1951 à 1953 et de POISLAY Virginie (1940), gérante, et son époux
STRACKMAN Jean-Baptiste (1937), employé de banque.
N°16
En 1848, le cadastre
renseigne :
Maison parcelle B. 275 (n°16)
Cruppe Charles-François, rentier
Avant 1890, Adolphe EMPAIN (1823-1901), marchand-tailleur sous
l’enseigne « Au Pauvre Diable », et Cécile DUBRAY (1820-1902), puis
leur fille Jeanne-Célinie dite Céline EMPAIN (1863) négociante en confection
jusqu’en avril 1930, où elle s’établit sur la Grand-Place.
En juillet 1932 jusqu’en juin 1933, Jean ADANT (1908), coupeur d’habits,
et MONFROY Bertha (1905-1935), modiste. Ils sont suivis par Henri Delhaye 1920 marchand-tailleur sous
l’enseigne « Au Louvre », et VOS Hortense (1886-1962), qui viennent
du n° 14.
Suivis par Maurice DEPREZ d’août 1952 à février 1963 à l’enseigne
« Rosemonde » et de DELWART Jacqueline en mars 1963 ?.
N° 18
En 1848, le cadastre
renseigne que la parcelle B.276 (n°18) appartient à Cruppe
Charles-François, rentier
La liste des abonnés aux eaux,
renseigne en 1863, Marie-Augustine Claro, veuve François Rouge est locataire de
Charles Cruppe.
Emile Hubert (1855-1929),
bijoutier-horloger, et Lebrun
Joséphine (1856-1903), jusqu’en 1902, ensuite Camille Dubray (1882) marchand-tailleur sous l’enseigne « A la
Vierge Noire », et Graux
Bertha (1880-1939) jusqu’en juillet 1941, leur fils Yvan DUBRAY (1909-1983),
continue le négoce et devient ensuite architecte communal, secondé par son
épouse Berthe SIMON (1912-1961). Ils habitent cette demeure jusqu’en juillet
1952. La société anonyme « Dubray-Baudoux et Cie. » y fut créée en
1947, elle a pour but la vente de vêtements confectionnés.
Commerce de masques sous
l’enseigne « Au Palais des Farces » tenu par M. DUBRAY.
N°20
Avant 1890, Clément BRICHOT (1836-1898) marchand-tailleur, et DUBRAY Ursmarine (1841-1915), ils
vivaient avec leurs filles : Angèle
Brichot et son époux François
Leclercq (1863), employé du
chemin de fer (partis en mars 1914), ainsi que Marguerite Brichot(1874), qui tenait un commerce
de parapluie sous l’enseigne « Au Parapluie National », et son mari Georges Hupin (1872-1955) qui partirent vers 1900 au n° 9. Mais
l’enseigne demeura au n° 20 jusqu’à nos jours.
Ursmarine Dubray continua le commerce de son mari jusqu’en 1914. Léon
GOFFAUX (1881) reprit le négoce en mars 1914, ainsi que son épouse Blanche
LAURENT (1883) jusqu’en janvier 1927.
Victor WINANCE, imprimeur ayant fait faillite, y habita de novembre 1927
jusqu’en 1929.
Emile PREVOT (1891), négociant en confections, et Marie-Jeanne GILSON
(1889-1952) arrivèrent dans cette maison en janvier 1929, leur fils Gérard
PREVOT (1921), journaliste et poète bien connu y vécut jusqu’en 1951. Leur fille Judith Prevot (1908) et Roger PETIT (1911) jusqu’en 1958.
Dupuis Constant en mai 1962
[1] A.E.M. A-E. 5409. Copie
collationnée du testament, en 1702
[2] A.G.R.
C.C. 45430 , f° 33
[4] 17-11-1569/..-8-1570 * A.E.M. Reg. Des rentes, n° 1 ,
f° 102 v°. document disparu
[9] A.E.M. Enregistrement
A.S.S.P. 6/54, à la date.
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