LA COLLECTION
D’ŒUVRES D’ART
DE L’HÔTEL DE VILLE
Alain
GRAUX
Au fil des ans, l’administration communale a
constitué une collection d’œuvres d’art, de tableaux de peintres locaux. Ces
oeuvres sont disséminées dans l’hôtel de ville
Salle des pas perdus
L’ancienne boucherie communale devenue la salle
des pas perdus renferme une plaque en bronze rendant hommage à l’œuvre du
bourgmestre Eugène Derbaix.
Salle des mariages
Les vitraux présentent mes armoiries des
gouverneurs et prévôts de la ville.
La cheminée a été refaite sur le modèle des
anciennes pierres retrouvées.
Le peintre décoratif Osar Algoet de Louvain
réalisa sur les murs les monogrammes de Marie de Hongrie et sur la hotte de la
cheminée les armories de Marie de Hongrie
On y trouve aussi un buste en marbre du
bourgmestre Gustave Wanderpepen.
Corridor du
rez-de-chaussée
Le corridor du rez-de-chaussée renferme deux
tableaux du peintre Louis Buisseret, de Simone Leroy, trois œuvres d’André
Chavepeyer et un « carnaval » de
Fernand Verhaegen, ainsi que l’affiche originale du carnaval peinte en
1910 par Louis Buisseret. On y voit aussi deux portraits de personnages
inconnus du 19e siècle,
ainsi que des gravures de coins de Binche
par Roger Glotz. De René Mallet, le portrait de la reine Marie de
Hongrie.
Gage d’escalier
Elle fut construite en 1735, aux quatre baies montrent les vitraux représentant les blasons des gouverneurs
Les murs évoquent les fêtes de 1549, peintes par Suzanne Plétinckx sur une toile marouflée.
Salle du Conseil
Les murs eux aussi ont été peints par Oscar
Alvoet, les vitraux réalisés par Joseph Casier présentent les armoiries de
Charles-Quint, de Philippe II, d’Albert et Isabelle, de Marguerite d’York et de
Marie de Hongrie, le blason du Hainaut et de la ville de Binche.
La cheminée a été refaite d’après les pierres
anciennes, on y lit 1572, sur le linteau les écussons de Philippe II et de sa
seconde épouse Marie Tudor ; la hotte présente les armoiries de
Charles-Quint et sa devise « Plus Oultre ».
Dans la salle on peut voir le portrait de
Michel Levie, ministre des finances peint par Louis Buisseret, celui d’Eugène
Derbaix par Edmond Doumont et celui du Charles Derbaix par René Mallet.
Deux plaques de cuivre repoussé représentent
l’une, le général André Boussart et l’autre sa nièce, Caroline Boussart, épouse
Philippe Popp.
Au plafond pendent quatre drapeaux :
La réplique du guidon des arquebusiers de
Saint-Laurent.
Le drapeau des volontaires binchois de 1789
avec la représentation de Saint-Ursmer et de symboles religieux
Le drapeau d’honneur de la révolution de 1830
Le drapeau des volontaires binchois de 1830.
Suzanne Plétinckx a peint quatre panneaux
didactiques remémorant les origines de la ville, la ville sous la Révolution
française et l’Empire, ainsi que la vie économique sous l’ancien Régime.
Le cabinet du bourgmestre
Le cabinet du bourgmestre était autrefois la
salle d’audience du Magistrat.
Les vitraux dus à Joseph Casier
représentent des cartouches avec le nom
de Binchois illustres
La cheminée a été refaite sur le modèle ancien,
Suzanne Plétinckx a peint sur la hotte un arbre généalogique des magistrats
binchois (bourgmestres et échevins)
depuis Maximilien de Biseau d’Hautteville (1792) jusqu’à Charles Deliège
On y voit des tableaux de Louis Buisseret,
Albert-Louis Martin, Fernand Verhaegen, Roger Van den Abeele, André Glotz, Roger Glotz, Jean Winance, Alfred Moitroux, René Mallet, Simone Leroy, Victor Lacomblet et de son épouse Suzanne Plétinckx
On y voit aussi une gouache de
Target, un vase en céramique d’Ernest
Hossche et une sculpture de Christian Leroy
Corridor de l’étage
On y trouve des tableaux de Roger Van den Abeele, M. Brocas, Micheline Latinis (aquarelles), Fernand
Liénaux, Pierre Mulliez, Gustave Camus, Albert Glotz, Fernand Gommaerts, Simone
Leroy, Henri Dubois et Norbert Delporte
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