samedi 11 février 2017

Binche et le commerce des chevaux


Binche et le commerce des chevaux
                                                                                                                                                      Alain GRAUX
GÉNÉRALITÉS
Des siècles durant, les chevaux sont des animaux de guerre et de transport au service des hommes. Ils permettent l'essor du commerce et l'expansion de civilisations sur de grandes étendues. Considéré comme « la plus noble conquête de l'homme ».
Il est à l'origine de métiers liés à son entretien, son commerce ou aux activités sportives d'équitation, les plus célèbres étant les sports hippiques. Dans la plupart des pays développés, le cheval est désormais monté pour les loisirs et les compétitions sportives, mais il peut également être utilisé en thérapie, ou pour la production de biens de consommation grâce à sa viande, son lait, son cuir et même son urine. Le cheval est un partenaire indispensable à l'agriculture et au transport. L'entretien des chevaux domestiques demande un matériel particulier et l'attention de spécialistes.
Autour des commerçants de chevaux appelés maquignons, se développent des métiers tels que maréchaux-ferrant, charrons, selliers, lads, vétérinaires, locations d’attelages etc.
Le 20 juin 1815, les Prussiens réquisitionnent 200 litres de genièvre et 8 chevaux, par le commissaire de guerre du 4e corps d’armée prussien. De même, lorsque notre pays fut envahi par les Allemands en 1914, les réquisitions de chevaux furent aussitôt organisées.

LES FOIRES
Les foires connues à Binche depuis le moyen-âge s'accompagnaient d'un marché au bétail qui seul survécut au temps.
Le 27 pluviôse an 10 (16-2-1802), le registre d'audience de la Ville de Binche signale la demande de création de deux nouvelles foires.
"Il a été envoyé‚ au préfet de ce département le procès verbal des foires de la ville de Binche fixé comme s'ensuit:
Les anciennes foires, fixées par l'ordonnance générale centrale et dont les époques y fixées demandent à être continuées, c.à.d. le 9 vendémiaire (30 septembre) et le 25 floréal (14 ou 15 mai)
Les nouvelles demandées en augmentation des deux anciennes foires: le 21 frimaire (11 ou 12 décembre) et le 23 messidor (11 ou 12 juillet), mais il fallut attendre le 25-3-1825, pour que l'administration communale autorise la vente de chevaux pendant les quatre foires aux bestiaux établies dans la ville.
L'arrêté du 13-12-1827 autorise le Conseil communal à établir un marché aux chevaux le 15 de chaque mois, la foire se déroulera dorénavant tous les mois.
La ville favorise la vente par l'octroi d'une prime d'encouragement.
Le 15-2-1828, les premiers bénéficiaires de cette prime furent:
Norbert Tordeur, marchand de chevaux à Battignies, pour la moitié et Félix André, marchand de chevaux à Merbes-Sainte-Marie, pour avoir amené le plus grand nombre de chevaux. Ils reçoivent chacun 5 florins.
François Drugmand de Wavre reçoit 3 florins car il est le marchand qui est venu de la commune la plus éloignée.
Le règlement de police de 1828 prévoit que la veille de la foire, un agent de police visitera les écuries des auberges et cabarets afin de s’assurer qu’elles n’abritent pas des animaux malades ou contagieux et interdirait les écuries qui ne présenteraient pas un état convenable de commodité et salubrité.

L'importance de ces foires n'est plus à démontrer. Nous citerons comme exemple le rapport établi par le vétérinaire Louis Lambot de Battignies, daté du 16-4-1852:

250 Chevaux sont présentés à la foire, 100 en sont vendus pour un prix moyen de 230 florins, de même 25 Poulains sont mis en vente, 18 sont vendus pour un prix moyen de 150 florins.



Peu à peu, la foire prit de l'importance et envahit toutes les artères importantes de la cité. Les opérations se déroulaient sur la place ou dans les estaminets environnants. Les maquignons se pressaient dans les hôtels et les auberges; ainsi l'hôtel Damade, avenue Wanderpepen, comportait 26 chambres et des écuries pour 150 chevaux. Des acheteurs arrivaient de France ou d'autres pays, les chevaux étaient expédiés au départ de la gare de Binche par convois de 25 ou 26 wagons.
Par décision du Conseil communal du 22-11-1881, on perçut 1 franc sur les chevaux
Les saltimbanques et voitures furent taxés 1 Fr., les charrettes, tréteaux et tables 50 cts.
En 1903 lors de l'enquête sur la petite bourgeoisie, Jean Lefèvre, président du syndicat général des voyageurs, employés, négociants et patrons de Binche déclara au nom de son association:
"Une foire aux chevaux et bestiaux a lieu le 16 de chaque mois ou le lendemain si le 16 est un jour férié, cette foire est une des plus importante du pays, elle attire de nombreux acheteurs de l'étranger et, notamment, de la France et de l'Allemagne. Les cultivateurs et marchands de chevaux qui sont attirés en ville y font de nombreux achats en vêtements, chaussures, etc. et forment la principale clientèle de nos hôteliers et cafetiers.
Vous aurez, Messieurs, une idée de son importance réelle, par le chiffre des recettes de la ville, qui est annuellement de Fr. 8.206, 70 pour une taxe très minime prélevée pour les animaux mis en vente.
L'Allemagne, notre principal acheteur en chevaux est le meilleur attrait pour les éleveurs belges, va frapper d'un droit prohibitif les chevaux, à l'entrée de ce pays. La France a déjà relevé ses droits d'entrée, il y a quelque temps.
Si le droit proposé par l'Allemagne est admis, ce sera une très grosse perte pour notre petite bourgeoisie, et à bref délai, la décadence certaine de notre foire.
Nous prions instamment notre gouvernement qu'il fasse tous ses efforts pour décider l'Allemagne et la France à taxer l'entrée des chevaux d'origine belge dans ce pays, de droits moins prohibitifs..."[1].
La Ville de Binche tire des revenus substantiels des foires, à titre d'exemple nous citerons pour l'année 1900:
Droits de places aux foires mensuelles aux chevaux et bestiaux: 13.874 Fr.[2]
Charles Génart [3]signale :…Le marché aux chevaux est surtout important, c’est lui qui attire, dès la veille du grand jour de foire bon nombre d’amateurs. Ils viennent visiter à l’écurie les chevaux destinés à la vente, beaucoup de marchés, et non les moindres, sont conclus à l’avance, et échappent ainsi à la taxe.
En 1901, c’est la foire de février qui a réuni le moins de chevaux et mulets – ceux-ci en proportion presque insignifiante- 374 seulement, tandis qu’en septembre, il s’en est présenté 783, la moyenne de la foire atteignant 608 ; les années antérieures elle avait été de 569 en 1898, 511 en 1899 et 549 en 1900… »
La disparition des foires est due aux progrès de l'automobile.
Les gens de notre génération ont encore connu les dernières présentations d'animaux où l'on vendait quelques chevaux et mulets, entre la rue de Mons et la rue Notre-Dame.

LES MARCHANDS

AUMONT
Michel-Denis Aumont, marchand de chevaux, cité Grand-rue en 1795

BABUSIAUX
De nombreux membres de la famille Babusiau(x) exercèrent le commerce des chevaux au XVIII et XIXe siècle:
Babusiau Guillaume[4], fils Joseph et Adan Marie-Jeanne, marchand de chevaux à la rue de Million en 1795, Il travaille avec:
Son fils  Augustin Babusiau,[5] (fils de Guillaume et de Marie-Louise Cavenelle), est lui aussi marchand de chevaux à la rue de Million
 Babusiau Pierre[6], fils de Charles et Pitot Marie-Catherine, marchand de chevaux à la rue de Million en 1795.
Son fils, Augustin-Nicolas-Joseph[7], était fermier et marchand de chevaux, trois de ses  fils, ainsi que leur fille Cécile[8] sont aussi marchands de chevaux :
a) Babusiaux Alexandre[9], trafiquant de chevaux
b) Babusiaux Augustin[10], marchand de chevaux.
c) Babusiaux Pierre[11], marchand de chevaux établi au n°77, Grand-rue, son fils Victor[12] continue le métier, il réside rue de la Station
Son fils Victor Babusiaux[13], vend lui aussi des chevaux, il a ses installations à la rue des Passages (Rue Louis Buisseret). On le retrouve ensuite demeurant 134 Grand-rue.
d) Babusiaux Florimond[14], fils d’Augustin fut lui aussi trafiquant de chevaux, rue de la Régence, 471 (ancienne numérotation). Le fils de ce dernier, Paul-Antoine-Florimond[15], fut aussi maquignon.
Alexandre Babusiaux,[16] marchand de chevaux, fils d’Antoine, ânier et cabaretier[17].
Babusiau Alexandre[18], marchand de chevaux, habitait la rue de Mons n° 30 (ancienne auberge du Lion d’Or) vers 1860.
Ses fils Gustave[19] et Louis[20] font le même métier, de même que son petit fils Herman Babusiaux [21],  marchand de chevaux, établi  à Battignies dès janvier 1877, , rue de Bruxelles n°18, en 1912.



 Le 29-9-1905, héritier de Cécile Babusiaux, il fait construire à l’emplacement de l’ancienne ferme Leroy, une maison et dans la cour fait transformer la grange en écuries et fait bâtir des écuries.
Le 23-4-1907, il  étend ses installation et fait construire d’autres écuries.
Le 6-3-1913, il est autorisé à installer un moteur électrique pour actionner un hache-paille.
Victor Babusiaux cessera ses activités en mars 1920, il part alors habiter avec sa famille à La Feuillie (76220 France).

COPPIN
Coppin Pierre-Joseph[22] dit Joseph, marchand de chevaux sur la Grand-rue en 1795, encore cité en 1813, rentier en 1828.
Ses deux fils sont eux aussi marchands de chevaux
a) Alexandre Coppin [23] cité lors du recensement de 1795.
b) Charles-Nicolas Coppin[24], marchand de chevaux établi à Battignies.

LEGENDRE
Le XVIIIe siècle, voit l’essor du commerce des chevaux au travers de la famille Legendre
Louis Legendre[25] est le premier marchand de chevaux connu
Trois de ses fils continuent ce négoce :
1. Charles-Antoine Legendre [26] et Louis Legendre[27], marchand de chevaux rue des Impôts en 1795.
2. Legendre Antoine[28] frère de Louis, est lui aussi marchand de chevaux, cité sur la Grand-rue en 1795, son fils Ursmer Legendre[29], est aussi cité marchand de chevaux en 1800,
3. Legendre Louis-Joseph[30], 47 ans, marchand de chevaux rue Halle aux Filets en 1795,
Vers 1850-1856, on trouve situé sur le Pavé de Charleroi, commune de Battignies, le commerce de chevaux des frères Legendre, Alexandre-Joseph[31] et Antoine-Joseph[32]

DANEAU
Charles-Vincent Daneau dit Paul[33] est maquignon rue de la Pépinière.
Ses deux fils continuent l’entreprise :
a)      Paul Daneau[34], est marchand de chevaux, rue de la Pépinière 13.
b)      Louis-Désiré Daneau[35] courtier en chevaux puis marchand au n° 110 rue de Bruxelles (Devenu 110, rue Zéphirin Fontaine)

DEJARDIN
Jean-François Dejardin[36], 22 ans  est cité marchand de chevaux rue de Steenkerke, en 1795 (rue Buisseret).

QUINET
Jean-Joseph Quinet[37], marchand de chevaux français, s’établit dans notre ville, 279 (ancienne numérotation), rue de la Halle-aux-filets à la fin du XVIIIe siècle.

ROCHEZ
Rochez Léon[38], est marchand de chevaux, 82, avenue Wanderpepen (Hôtel Damade), il y existait des écuries pouvant abriter 80 chevaux.
Il partit habiter Buvrinnes en avril 1898.


Rochez Robert dit Alfred[39], est maquignon, 20 rue de Merbes en 1912 et rue de Senzeilles en 1928.
                    
SEBILLE
François-Joseph Sebille[40], était marchand de chevaux avant 1800, et  maçon

SOCIETES DE TRANSPORTS  HIPPOMOBILES

LEBRUN
Alphonse Lebrun[41] était louageur de voitures au n° 20 de la rue de Versailles, cité en 1912.
Son fils Ernest[42]continua la location de voitures, il est cité en 1928            .


On voit sur cette photo les attelages de la firme Lebrun devant l’établissement. L’enseigne indique « Ecuries de chevaux, location de voitures ».

A L’INVINTION (CAFÉ-AUBERGE--) (Av. Wanderpepen, n° 14)
François Paul était cabaretier et aubergiste, de plus il louait des chevaux et des voitures et cabriolets,, il vendait des occasions en tous genres, cravaches, fouets, selles, harnais, etc. [43].

LECLERCQ
Paul Leclercq [44] dit le Cadet, louageur de voitures hippomobiles avait débuté sa profession à la rue de la Biche, n° 39 (cité en 1912)
Sa firme prenant de l’extension, il s’installa sur la Grand-rue. Il est aidé dans son commerce par son fils Lucien Leclercq[45], qui y habite lui aussi depuis le mois de septembre 1929.
Mais l’époque où règnera l’automobile n’est plus très loin, tout comme la foire aux chevaux, la firme Leclercq disparaîtra.


LIEUX LIÉS A LA VIE DES CHEVAUX
ABREUVOIR (Rue Saint-Paul)
Le 27-6-1737, la Delle. Anne-Marie Derbaix, veuve du Sr Jean-Charles Courtois, demande la permission  « de faire un briquet dans l’abreuvoir de la rue Saint-Paul, pour usage de sa brasserie, à condition que la ville lui fournisse quelque bois nécessaires pour ledit briquet.. »[46].
Cet abreuvoir existe toujours en 1788 :
Audit Louis Deneufbourg 7L. 6 s. pour avoir été occupé pendant  deux jours avec son bareau (sic) attelé de trois chevaux à nettoyer l’abreuvoir tenant à la porte Saint-Paul et transporter les boues hors de la ville.
Par résolution du 10 mai 1788 que la muraille le long de l’abreuvoir à la rue St-Paul en partie déjà tombée, le reste périclitant, est dans le besoin pressant d’être rétabli pour conserver les pierres déjà tombées et qui pourroient se disperser… »[47].
L’année suivante, on parle des maisons gisantes rue St Paul, tenant au rempart et à l’abeuvroir… »[48]
Le 29-8-1861, la commission des hospices civils a acquis pour la somme de 5.250 Fr. l’abreuvoir appartenant à la Ville de Binche par acte passé devant le notaire Fontaine le 26-7-1861[49].
ABREUVOIR (Faubourg Saint-Jacques)
Un autre abreuvoir est cité en 1741 :
« ... de douze pieds ou environ de terrain se comprenant depuis l’abreuvoir des Chevaux jusqu’au nouveau canal joignant le pret aux asnes… »[50]
Il y a lieu de se demander s’il n’y a pas relation entre cet abreuvoir et le lieu-dit « Rivyer à g’vaux »

rivière à K’VAUX (Chemin de Péronnes)
Portion de la rivière la Samme entre la rue de Mons et Waudrez, où les chevaux allaient s’abreuver.


[1] Commission nationale de la petite bourgeoisie. Séances d'enquête orale, Bruxelles, 1904, t.5, p. 292.
[2] Rapport sur la situation des affaires de la ville de  Binche fait par le Collège des Bourgmestre et Echevins en séance publique du conseil communal. Année 1900, p.36.
[3] GENART Ch., e, Les industries de la confection de vêtements pour hommes et de la cordonnerie à Binche, Bruxelles, 1904, p.28.
[4] Babusiau Guillaume-Joseph, ° Binche 6-6-1734 x Binche 1°- 3-10-1763, Cavenelle Marie-Louise ° Binche 12-1-1737, y † 25-12-1775; x 2°- 15-4-1776, Coppin Marie-Philippe, ° Estrain (Liège) 1738ca.
[5] Babusiau Augustin, ° Binche 8-7-1764, x Binche 5-2-1787, Prâte Augustine, 1765-1813
[6] Babusiau Pierre, ° Binche 30-4-1749, x Binche 30-1-1776, Deneufbourg Marie-Augustine-Françoise, ° Binche 15-9-1753
[7] Augustin-Nicolas-Joseph,° Binche 5-12-1776, y † 26-3-1860, x Binche 29-3-1796, Lebrun Marie-Catherine ° Binche 20-6-1775, y † 7-1-1862
[8] Babusiaux Cécile, ° Binche 30-1-1810.
[9] Babusiaux Alexandre, ° Binche 2-5-1808, célibataire
[10] Babusiaux Augustin, ° Binche 11-2-1799, y † 23-12-1877, X Binche 6-10-1824, Goffaux Marie-Thérèse, ° Binche  8 prairial an VII (28-5-1799), y † 29-10-1852.
[11] Babusiaux Pierre, ° Binche 6-9-1796, x Binche 14-4-1848, Lefrancq Marie-Thérèse.
[12] Babusiaux Victor, ° Binche 19-4-1835,  y † 19-3-1877, x Binche 24-5-1871, Stainier Alexandrine-Julie-Anne, ° Jumet 1-12-1850
[13] Babusiaux Victor-Pierre-Léon-Marie-Joseph, ° Binche 14-6-1877 X Binche 8-9-1903, Hallez Marie-Joséphine-Ursmarine, ° Binche 28-7-1884
[14] Babusiaux Florimond, ° Binche 9-6-1813, x Binche 19-11-1845, Ghislain Jeanne-Antoinette, ° Binche 28-1-1818
[15] Babusiaux Paul-Antoine-Florimond, ° Binche 11-10-1846.
[16] Babusiaux Alexandre, ° Binche 2-7-1848
[17] Babusiaux Antoine, ° Binche 10-5-1810, X Waudrez 5-4-1837,  Bury Catherine-Adèle, ° Waudrez 23-8-1809
[18] Babusiau Alexandre° Binche 29-8-1819, y † 24-2-1890, x Binche 18-11-1846, Baras Joachime-Angélique, ° Binche 10-2-1821
[19] Babusiaux Gustave-Théodore° Binche 7-5-1848, x Binche 19-11-1873, Leroy Jeanne-Adélaïde-Charlotte-Eugénie-Reine, ° Binche 26-11-1853.
[20] Babusiaux Louis-Pierre, ° Binche 14-3-1847, Castaigne Mathilde-Marie-Juliette, ° Vellereille-le-Sec 27-1-1852
[21] Babusiaux Herman-Louis-Charles, ° Ville-sur-Haine 13-9-1873 x Binche 4-12-1897,  Babusiaux Marthe-Marie-Céline (fille Victor et Alexandrine Stainier)
[22] Coppin Pierre-Joseph, ° Ways 1738 ca, x Binche 12-4-1769, Buisseret Marie-Joseph, ° Binche 25-4-1745.
[23] Coppin Alexandre, ° Binche 20-9-1771, x Binche-30 fructidor an VII  (17-9-1799), Haine Marie-Augustine-Joseph, 30-3-1778
[24] Coppin Charles-Nicolas° Binche 28-9-1776, † Battignies 7-5-1830, x Binche 7 messidor an 9 (26-6-1801), Winance Maximilienne-Joseph, ° Binche 23-10-1778, y † après 1828, cabaretière (Battignies 1848).
[25] Legendre Louis,  ° Binche 15-10-1715,  y † 11 brumaire an VII (1-11-1798),  (fils de Charles et Debaise Marie-Catherine), x Binche  15-4-1739, Durant  Marie-Joseph, ° Binche 14-8-1716
[26] Legendre Charles-Antoine, ° Binche 15-6-1748,  y † 23-01-1814, x Binche 29-4-1777, Detraux Marie-Philippe-Françoise
[27] Legendre Louis, ° Binche 25-2-1746
[28] Legendre Antoine, ° Binche 16-10-1733,  y † 16 messidor an VIII (5-7-1800), marchand de chevaux. x Binche 3-2-1758, Dessars  Marie-Lambertine, ° Binche 6-7-1734
[29] Legendre Ursmer-Joseph, ° Binche 1-8-1768,  x 4 thermidor an VI (22-7-1798) Binche 22-7-1798 Crampont Ursmarine-Joseph, ° Binche 1-12-1775, couturière
[30] Legendre Louis-Joseph, ° Binche 17-1-1757 x 1790 Hamoir Anne-Marie, ° Burdinne
[31] Legendre Alexandre-Joseph, ° 11-7-1777, x Babusiaux Marie-Alexandrine.
[32] Legendre Antoine-Joseph, ° 14-4-1776, célibataire
[33] Daneau Charles-Vincent, ° Binche 8-1-1890, y † 16-7-1941, x Binche 3-4-1909, Pouillart Marcelle-Augustine, ° Binche 5-2-1887, partie habiter La Louvière en 1943.
[34] Daneau Paul, ° Binche le 26-4-1911,
[35] Daneau Louis-Désiré, ° Binche 10-10-1916, x Bouten Claire-Julia-Ghislaine, ° Leval-Trahegnies 5-7-1923
[36] Dejardin Jean-François, ° 1773 env., x Ghisbain Marie-Thérèse, 1773 env.
[37] Quinet Jean-Joseph, ° Taisnières-sur-Hon 21-9-1743, † Binche11-4-1813, x Péronnes-lez Binche 10-4-1766, Dassonville Marie-Thérèse, ° Péronnes-lez-Binche 27-3-1747, † Binche 6-11-1820.
[38] Rochez Léon-Emile ° Battignies 20-8-1868, x Bruges 4-7-1894, x Bever Georgine, ° Bruges 6-4-1874
[39] Rochez Robert, ° Buvrinnes 31-7-1858, x Binche 4-2-1901, Wauthier Félicie-Marie, °  Binche 18-9-1854
[40] Sebille François-Joseph, ° Binche 30-10-1758, y † 4-11-1810, x Binche 20 pluviôse an VII (9-2-1799),  Lechien Amélie-Joseph., ° Binche 21-11-1772, journalière.
[41] Lebrun Alphonse-Clément, ° Battignies 24-5-1847, x  Binche 1-10-1884, Vandenbruggen
[42] Lebrun Ernest-Alphonse, ° Binche  28-8-1886.
[43] Binche libéral n°3,  27-09-1883.
[44] Leclerc Paul-Adolphe dit le Cadet, ° Waudrez 17-11-1878, † Binche 23-8-1953, x Havay, Rollin Luce-Rose, ° Havay 13-12-1883, † Binche 9-12-1951.
[45] Leclercq Lucien, ° Binche 9-3-1909, x Parpeville 30-7-1929, DASSY Léa, ° Villers-le-Peuplier 9-7-1909.
[46] A.V.B. 00-00-01-30
[47] A.V.B. 00-01-00-207- Massarderie
[48] A.E.M. Greffe scabinal. Document disparu, copié par Samuel Glotz
[49] Archives du C.P.A.S. Conseil de la Commission des hospices civils
[50] A.G.R. Domaines

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