LA JUSTICE BINCHOISE DÈS LE REGIME FRANÇAIS
Alain GRAUX
La multiplicité des juridictions et la confusion qui régnait dans leurs attributions, sous l’ancien Régime, postulaient une réorganisation à laquelle travaillèrent les assemblées révolutionnaires, dont l’œuvre fut reprise par le législateur napoléonien.
Lorsque les Français annexèrent
notre pays, ils établirent les lois qu’ils avaient instaurées dans leur pays,
en effet, le principe de la séparation des pouvoirs, qui interdit au juge d’empiéter
sur les attributions du pouvoir législatif et celles du pouvoir exécutif avait
été consacré par la loi des 16 et 24 août 1790. La même loi supprimait la
vénalité des offices et instaurait une justice gratuite avec des juges salariés
par l’Etat ; elle créait la justice de paix dont le tribunal d’instance
est l’héritier.
Le régime français en était à ses balbutiements, il s’ensuivit une désorganisation du pouvoir judiciaire et de nombreux remaniements des tribunaux facilitèrent le développement de la criminalité.
A cette époque, la justice est simplifiée et hiérarchisée :
Un
juge de paix par canton pour les affaires civiles peu importantes.
Un tribunal civil par district et
un tribunal criminel avec jury par département.
La torture est abolie.
L’arrêté du comité de
salut public du 21 fructidor an III (6-9-1795) divisa le département de
Jemappes dont le chef-lieu est à Mons, en vingt-huit cantons judiciaires.
La suppression tardive des
anciens tribunaux par les Représentants, en date du 6 frimaire an IV
(27-11-1795), différa l’application des nouvelles lois et créa une période
d’incertitude sous les formes de procédure et d’application des peines. L’organisation judiciaire se peaufina avec la loi du
27 ventôse an VIII (18-3-1800) qui établit dans chaque arrondissement un
tribunal de première instance et institue les tribunaux d’appel d’un degré
supérieur aux précédents. L’Empire paracheva cette œuvre par le décret du 30
mars 1808 contenant le règlement sur la police et la discipline des tribunaux.
LE TRIBUNAL CRIMINEL SIEGEANT A MONS
Sous le Consulat, un tribunal
criminel fut créé à Mons. Une session de
celui-ci pour la période messidor-thermidor-fructidor de l’an III (juin-août
1795) dut être ajournée, les districts d’Ath et de Binche n’avaient pas rentré
à temps leurs listes de jurés.
Le recrutement des juges
est malaisé, il n’y a souvent qu’un juge de paix pour deux ou trois cantons et
le déroulement des enquêtes préliminaires s’en trouve ralenti.
Au moment de l’entrée en
fonction des nouveaux magistrats issus de la réorganisation de l’an IV, une
imperfection notoire gêne la marche du tribunal criminel. Celui-ci doit se
composer d’un président, d’un juge du tribunal civil de chaque district, d’un
accusateur public, du commissaire du Directoire exécutif et d’une liste de
jurés choisis parmi les notabilités départementales.
Le
tribunal criminel doit chômer en ventôse an III (février 1795), le jury
d’accusation du district de Binche instruit avec trop de lenteur.
Sous l’Empire le français
est la langue de la justice et des actes publics. Il y aura un tribunal
criminel par département.
LE TRIBUNAL DU DISTRICT DE BINCHE
La
division en districts et cantons, décidée le 23-3-1793 avec l’innovation des
tribunaux de district et des justices de paix cantonales, est rétablie à la
seconde occupation française.
Binche
dispose pendant une bonne année d’un tribunal de district mis sur pied le 9
fructidor an II (26-8-1794).
En
l’an III, le tribunal civil du district était composé, outre du président, de
trois membres, d’un suppléant, de deux huissiers et de sergents de police [1].
Il y avait à cette époque quatre avocats consultants.
Sous l’Empire, un tribunal
civil de première instance et un tribunal correctionnel par arrondissement sont
créées, ils continuent en somme, les attributions du tribunal de district.
LA JUSTICE DE PAIX CANTONALE
Lors de « l’assemblée
générale des Représentants du peuple souverain du Hainaut Belgique » tenue
à Mons le 23-11-1792, on abolit les anciennes justices féodales, on nomme
provisoirement 25 juges de paix, répartis selon les anciennes généralités, en
attendant de nouveaux districts.
Les deux premiers juges de
paix apparaissent ainsi à Binche, l’un est l’avocat Charles Despienne, l’autre
est l’avocat Nicolas Sebille.
Le canton judiciaire de
Binche est composé de la ville de Binche comme chef-lieu de canton, et des
villages de Battignies, Buvrinnes, Epinois, Estinnes-au-Mont, Haulchin,
Leval-Trahegnies, Mont-Sainte-Geneviève, Ressaix, Vellereille-lez-Brayeux et
waudrez [2]
Suite
à la loi organique du 28 pluviôse an VIII, la justice est confiée à Binche,
comme chef-lieu de canton à un magistrat connu sous le titre de juge de paix,
il aura deux suppléants, un greffier et deux huissiers.
Sous
l’Empire et le Régime hollandais ; il y a une justice de paix par canton.
Le juge de paix est Alexandre Leghait.
Cité
le 15-11-1833, le siège du tribunal est sis 372 Grand-rue (Ancienne
numérotation).
Au
temps du juge Charles Derbaix le tribunal se situe n° 16, rue de la
Halle-aux-Filets (1870).
En
1898, le rapport du Collège des bourgmestre et échevins au Conseil communal
rapporte :
« Les
locaux actuels de la Justice de paix
construits en 1873, ont été considérés comme incommodes, mesquins et pas dignes
de leur destination.
Dès
lors on chercha un emplacement, il fut question au début de bâtir les locaux
nécessaires entre l’hôtel de ville et les salons du Waux-hall , mais la
Commission des monuments ne fut pas favorable à ce projet.
Diverses
propriétés, rue Saint-Paul, rue de Mons, rue de l’Eglise, Grand-place,
Grand-rue, rue Saint-Jacques furent successivement examinées par les membres du
Conseil assistés d’hommes de l’art.
Finalement
le Conseil se décida à l’unanimité de ses membres en faveur de la propriété
Demaret-Moreau, sise Grand-rue. Elle fut acquise en 1896, et le choix du
Conseil fut ratifié par la population.
L’acquisition
d’une maison contiguë appartenant à Mme veuve Delatour fut ensuite jugée
nécessaire afin de donner à la façade un développement suffisant. Faute
d’entente, le Conseil dut recourir à l’expropriation. Ce n’est qu’en avril
1897que la Ville entra en possession de cette maison.
M.
Paul Saintenoy architecte de S.A.R. le comte de Flandre fut chargé de dresser
les plans.
Quatre
projets dont l’un figurera à l’exposition universelle de Bruxelles en 1897
furent examinés. Un cinquième projet fut enfin adopté en séance du 6 mai 1898.
L’adjudication des travaux a lieu à Mons le 28 octobre 1898 »
Le
bâtiment en pierre bleue, pierre blanche et briques est élevé en style
néo-gothique, inspiré des formules brabançonnes.
CONSEILS DE PRUD’HOMME
Les
Conseils de Prud’hommes furent institués pour les communes du canton judiciaire
de Binche, à l’exception de Haine-Saint-pierre et Morlanwelz ; les
communes des cantons de Merbes-le-Château, de Lobbes et de Thuin.
Les
Conseils de Prud’Hommes furent installés dans les anciens locaux de la Justice
de paix, 16 rue de la Halle-aux-Filets.
Il
y a un bureau de conciliation, chambre pour ouvriers les 1er et 3e
jeudi du mois ; la chambre des employés les 1er et 3e
mardi du mois. Les séances du Conseil et chambre pour ouvriers mes 2e
et 4e jeudis du mois et pour les employés les 2e et 4e
mardis du mois.
Le
greffe était ouvert tous les mardis, mercredis et jeudis et jours de séances.
LES JUGES
[3]
Bage GUILLAUME [4]
Juge de paix depuis 1951
BOUTON ANNE [5]
Avocate
depuis le 16-5-1984, elle fut nommée juge de paix du canton de Binche le
24-8-2001, en remplacement du juge Alain Ervyn. Elle est toujours en fonction à
ce jour, elle demeure à Braine-le-Comte.
Buisseret ThÉodore [6]
Ancien
bailli de l’abbaye de Bonne-Espérance. Il habitait la rue de la
Halle-aux-Filets.
Avocat, nommé au greffe de
Binche le 26-9-1783, il doit donner une caution de 3000 florins pour cette
charge. Secrétaire de la municipalité jusqu’en octobre 1794. Il est alors nommé
juge de paix pour les cantons de Binche et Estinnes-au-Mont.
Il fut membre suppléant du tribunal du district de Binche Le 25 vendémiaire an
III (16-10-1794) ce dernier rend un jugement ou il signe : « Vu
par nous, Théodore Buisseret, Charles Maloux [7]et
Ferdinand Debiseau, juges du tribunal de la police correctionnelle.. »
Il
redevient secrétaire-greffier le 28 vendémiaire an IV (20-10-1795), pendant le
bref passage d’Hippolyte Lecocq comme juge (1795-1796), et est de nouveau juge
de paix. Comme tous les fonctionnaires requis, il signe le procès verbal de la
fête de la « célébration de l’anniversaire de la juste punition du dernier
roi des Français » et renouvelle son serment à la République et
constitution de l’an III.
Lors
du vote pour l’élection du juge de paix de l’an VII, sur 296 votants, T.
Buisseret obtint 155 voix et C. Despiennes 136, T. Buisseret fut donc élu pour
un an [8].
Sous
l’Empire, il est confirmé juge de paix le 3 prairial an XI (24-5-1803).
Defrise Pierre-Antoine-Joseph.
Président du tribunal du district de Binche
Greffier, ancien homme de loi à Mons, juge au tribunal de Fontaine-l’Evêque [ 3 ventôse an III (22-2-1795)], puis au tribunal civil de Mons, greffier au tribunal de Charleroi en l’an VIII et enfin juge d’instruction au tribunal de première instance à Mons.
Un rapport de Regnaud de
Saint-Jean d’Angely en l’an IX, le décrit «…sans fortune. Honnête. Connaît
son métier. A déployé ci-devant des principes exagérés. Ses principes actuels
paraissent adoucis, mais il ne faut pas trop s’y fier ».
DEGUELDRE
PAULIN [9]
Paulin Degueldre fut nommé juge
de paix de Binche le 20-9-1890, en remplacement de Jules Mercier.
Juge de paix du canton de
Seneffe, il fut nommé à Binche malgré le rapport défavorable du procureur du
roi de l’arrondissement de Charleroi, celui-ci motive son jugement :
« M. Degueldre,
appartient à une bonne famille, il a fait preuve de beaucoup de bonne volonté
et zèle à l’exercice de ses fonctions, mais je regrette de devoir le dire, il
n’a pas de jugement et applique faussement les principes du droit, à mon avis,
il est insuffisant pour la place de juge de paix de Binche, place importante,
beaucoup plus que celle de Seneffe, et qui demande un magistrat capable,
travailleur et surtout ayant de la pratique sérieuse de barreau, et beaucoup de
jugement et de tact.
Le ressort de Binche comprend en
effet à côté d’une partie rurale, des communes industrielles très importantes,
telles Morlanwelz, Carnières, Haine-Saint-Pierre, Anderlues, etc.
Pour permettre d’apprécier à sa
valeur M. Degueldre, je citerai parmi les décisions étranges et anti-juridiques
rendues par ce magistrat, un jugement en matière pénale, il s’agissait d’une
contravention en matière de grande voirie, le jugement daté du 24 janvier 1890
finit par l’acquittement du prévenu, basé sur le motif suivant :
Attendu que lorsque le juge ne
peut fixer le sens d’une disposition pénale de sorte que celle-ci reste
douteuse, il doit donner de préférence à l’interprétation la plus favorable
à l’accusé, conformément à la règle « in dubbio mitius interpretandum
est ».
Le juge méconnaissant le principe
que la loi est censée connue et que dans son interprétation elle n’admet pas le
doute, avait appliqué en droit un principe qui n’existe qu’en fait et confondu
l’interprétation restrictive avec l’interprétation en cas de doute. Inutile de
dire que ce jugement a été réformé » [10]
Il habitait au n° 4 rue de
Biseau.
Derbaix Charles [11]
Il fut reçu docteur en droit le 25-6-1819 et devint juge suppléant le 17-5-1823.
En 1834, après la
démission du juge Louis de Sebille, il postula cette fonction. Le rapport du
procureur général dit ceci :
« M. Derbaix jouit d’une
fortune qui le rend indépendant et lui donne une certaine influence dans le
canton. Sa probité et sa bonne conduite
lui ont mérité l’estime de ses concitoyens. Echevin de la ville de Binche sous
l’ancien gouvernement, il a été confirmé dans ses fonctions par le choix des
habitants après la révolution. On lui reproche d’être un peu méticuleux
.. » [12]
Le bureau du juge de paix est installé à l’hôtel de ville [13]. Charles Derbaix démissionna le 6-8-1869.
Entré au service, en 1811, comme
élève à l’école militaire, nommé sous-lieutenant de cavalerie le
13-1-1813 ; lieutenant au 4e lancier, blessé à Leipzig, à Mont-Saint-Jean
le 18-6-1815 et à Waterloo.
Il reçut une reconnaissance
de noblesse le 3-6-1822.
Avocat, docteur en droit,
premier échevin de Binche, colonel de la garde civique et membre du congrès
national en 1830.
Juge de paix du canton
démissionnaire en 1834 suite à une longue maladie.
DE SPIENNES Charles [15]
Il
arriva à Binche en 1785. Il fut avocat, greffier de la prévôté, greffier du
bailliage des bois, rétabli dans ses fonctions lors de la seconde restauration
autrichienne. Après sa fonction de juge il devint notaire.
Lors de l’assemblée des
Etats Hainaut-Belgique du 3-12-1792, on y lit la supplique du citoyen
Despienne, afin obtenir la place de juge de paix à Binche.
Ancien greffier criminel
de la prévôté Binche, et bien qu’il soit anti républicain, la place lui est
accordée, il deviendra juge assesseur du District de Binche.
En 1793, lors des tractations qui
précédèrent la réunion de la Belgique à la France, les citoyens de la
« ville libre de Binche » furent convoqués le 15 février dans la
collégiale pour débattre de la réunion. L’assemblée constitua son bureau,
présidé par le juge de paix Despiennes, ses secrétaires sont Depret et l’avocat
Joseph Winance. L’annexion est alors votée à l’unanimité et sous les
acclamations lors de l’assemblée générale des Etats de Hainaut du 11-1-1793.
Le juge Despiennes fut
désigné au tribunal criminel de Mons, ce qui l’astreint à de gros frais de
séjour et de déplacements, il refuse d’obtempérer et se fait couvrir par un
certificat médical, seule cause valable d’exemption. Il pousse l’impudence
jusqu’à siéger tranquillement à Binche. Une telle désobéissance ne peut passer
sous silence : le 9 fructidor an III (26-8-1795), l’accusateur public
lance contre lui un mandat d’arrêt, mais il est libéré sous caution deux jours plus
tard. Cela ne compromettra pas sa carrière, car il fut nommé premier suppléant
grâce à la liste conservatrice binchoise de l’an VII, il reprendra par ailleurs
ses fonctions au tribunal criminel le 8 floréal an VII (27-4-1799).
ERVYN ALAIN [16]
Avocat depuis le 1-1-1972,
il fut nommé juge du canton de Binche après la mise en retraite du juge Raymond
Menier et ce, jusqu’en 2001.
Froignu
Ursmer-Joseph [17]
Sous le régime
hollandais et le début de l’indépendance belge, Ursmer Froignu fut Juge de
1824 à 1833. A
la mort de son épouse, il est cité rentier. Il habitait au n° 118 (anciennes
numérotations) rue de la Triperie.
Il
avait fait un stage de candidat avocat à Charleroi, chez l’avoué-Licencié
Huwart, à partir du 24-10-1828. Avocat à Seneffe, le juge de Seneffe écrit à
son propos au procureur du roi « M. Lamblot est un homme de bonne
capacité, qui a pu être appréciée pendant son stage au tribunal »
Charles
Lamblot, remplaça Charles Derbaix comme juge, il fut nommé par le roi le 14-5-1866.
Cité
juge de paix dans l’Almanach du commerce et de l’industrie de 1868 à 1877.
Ses suppléants sont aussi
Paul Brouwet (1868-1873) et Adrien Leclercq (1868-1873).
Lecocq Hippolyte [19]
Il
est nommé juge de paix du 13-12-1795 en remplacement de Théodore Buisseret, il
tiendra cette charge jusqu’au 21-11-1796. Il demeurait 182 (ancienne
numérotation) rue des Orphelins.
L. Lefèvre
Président
du conseil de prud’homme.
Tanneur
de la rue de Robiano à Binche
Leghait
Alexandre [20]
Il remplace Théodore
Buisseret et exerce la fonction de juge de 1807 à 1824. Il était membre de la
Régence de la ville.
MENIER RAYMOND
[21]
Il succéda au juge Bage
Mercier, JULES [22]
Le 13-2-1878, Jules
Mercier est nommé juge de paix du canton de Binche en remplacement de Charles
Lamblot décédé.
Avocat, il était déjà juge
suppléant du deuxième canton de Bruxelles. Il vint habiter à Binche, rue de la
Station le 27-5-1878, et termina sa fonction en 1890, il repartit alors habiter
Bruxelles.
Sebille Nicolas [23]
Avocat au conseil souverain de Hainaut. Il fut vice-président du district
de Binche en 1795 et le premier juge de
paix de la ville.
Stévenart PAUL [24]
Juge de paix vers 1931, il
venait alors de Chimay et termina sa fonction en janvier 1951, remplacé par le
juge Bage.
Il habitait avenue
Wanderpepen 115
THOMAS A. J.
En
1794, A .J.
Thomas dit Thomas le Parisien ou Thomas Le Cadet, originaire de Beaumont est
nommé juge de paix du canton de Binche.
Au plus fort de la révolte des Belges contre Joseph II, Binche avait recruté une compagnie de 92 volontaires, ils furent d’abord commandés par A.J. Thomas. Il vivait chez sa sœur Anne-Joseph, veuve Jacques Ponselet, qui tenait à Binche un commerce de poteries. Cette dernière, son fils Bernard et son propre frère étaient d’inconditionnels jacobins. Thomas céda ensuite le commandement au premier lieutenant Maximilien de Biseau d’Hautteville. Ils signeront tous deux la pétition en faveur du général Vandermeersch, commandant des troupes patriotiques, destitué en 1790 et envoyé en citadelle d’Anvers.
Pourtant
les deux hommes ne s’entendaient pas. En 1794, il somma Maximilien de Biseau de
détruire le drapeau des volontaires binchois de1790 comme « décoré d’un
côté des hochets du fanatisme » (représentation de Saint Ursmer) et de
l’autre « de l’emblème de tyrannie de nos ci-devant états ».
A.Thomas
était déjà mort au service de la République en l’an VI (1797)
La Justice de paix, œuvre de P. Saintenoy [25]
LES JUGES SUPPLÉANTS
Les
juges suppléants, avaient souvent une profession parallèle à leur fonction. Ils
étaient deux jusqu’en 1913. L’arrêté royal du 2-10-1913 ajoute un troisième
juge suppléant pour les cantons de première classe, tel celui de Binche. Comme
les juges, ils sont nommés par le roi.
Suite
à la guerre de 1914-1918, il y eut une pénurie de juges suppléants. Le
13-5-1919, le procureur du roi de Charleroi signale au ministre de la Justice
quil y a lieu de pourvoir un siège de suppléant à Binche, car le juge ne
dispose qu’un suppléant, le second, engagé volontaire, a été fait prisonnier au
début des hostilités et n’a pas encore pu reprendre ses activités.
Actuellement,
il y a cinq juges suppléants, se sont Muriel Devilers, Marie-France Dupont,
Pierre Basselier, Christian Deraux et Jean-Luc Fayt
BABUSIAUX FERNAND [26]
Il était notaire à
Merbes-le-château et ensuite nommé à la résidence de Binche le 11-7-1914. Il
fut aussi juge suppléant après la guerre 1914-1918.
Boursin Antoine
Assesseur
de Théodore Buisseret. Il est déjà cité assistant du juge de paix lors du
recensement de 1795, il habite alors Rue de la Caillerie, il a 31 ans et est
arrivé à Binche trois ans auparavant.
Brouwet Paul [27]
Avocat
à Haine-Saint-Pierre, le 11-3-1835, un rapport sur sa demande à la fonction de
juge suppléant signale « Conduite recommandable, jouissant d’une grande
considération quoiqu’il n’ait pas pratiqué »
Empêché
en 1849, Charles Derbaix se fait remplacer par le juge suppléant Brouwet, en
son bureau à l’hôtel de ville [28].
Il
démissionna pour raison de santé le 9-12-1877.
CAILLEAUX A.
Le citoyen A.
Cailleaux est nommé commissaire de la
justice de paix de Binche.
Cambier GEORGES [29]
Juge de paix suppléant de
P. H. Stévenart, avocat, rue Saint-Paul 93
DE BISEAU FERDINAND
Cité juge adjoint de Théodore Buisseret au tribunal correctionnel en
1794.
Defacqz P.A.
Assesseur du tribunal du
district de Binche
Celui-ci
devint sous l’Empire, procureur impérial près le tribunal de première instance
de Charleroi.
DEMARET ALFRED
[30]
Le
17-6-1902, Alfred Demaret, avocat et candidat notaire à Binche, est nommé juge
suppléant en remplacement de Camille Petit, décédé.
Il
fut diplômé avec distinction au grade de docteur en droit, le 16-7-1886, et le
9-10-1886, il est accepté, candidat notaire. Il féquentait déjà la justice de
paix de Binche depuis 10 ans lorsqu’il fut nommé juge suppléant, il resta
titulaire de ce poste jusqu’en 1905, date où il partit habiter Obaix.
DERBAIX CHARLES
Il
fut juge de paix suppléant de Louis Sebille depuis le 17 mai 1823 jusqu’à sa
nomination comme juge en 1834.
Derbaix Léopold [31]
Docteur
en droit, notaire, juge suppléant du canton de Binche, conseiller communal,
sénateur suppléant.
DESOIL GEORGES [32]
Docteur
en droit reçu le 21-7-1903.
Il
est nommé juge suppléant le 5-11-1906 en remplacement d’Alfred Demaret,
démissionnaire. Il tint cette place jusqu’en 1909, date où il est appelé à
d’autres fonctions.
LATTEUR HENRI
Deuxième
suppléant de Charles Derbaix, il fut nommé à ce poste le 24-8-1833.
Une
lettre datée du 12-9-1834, de C. Gobart, président du tribunal de Charleroi au
premier président de la cour d’appel dit de lui « Henri Latteur est
deuxième suppléant, mais en fait rarement les fonctions, il est avocat, mais
n’a jamais plaidé, je ne connais pas ses talents… » [33].
Il
démissionna le 16-3-1839, ayant changé de domicile pour habiter Mons.
LAMBOT VICTOR [34]
Victor
Lambot fut nommé notaire à Anderlues le 6-9-1869, il demissionna de cette
charge le 16-8-1904. Il fut juge de paix suppléant à partir du 3-9-1871,
jusqu’à son décès survenu en 1905.
Leclercq Adrien-Victor [35]
Le
24-4-1839, Adrien Leclercq médecin,
écrit au roi afin de solliciter la place de juge suppléant suite à la
démission de Henri Latteur.
Le
rapport du procureur du roi dit de lui :
« ..docteur
en médecine, conseiller communal, président de la Commission administrative des
hospices de Binche, il s’est montré tant en 1830 qu’en d’autres époques, animé
de patriotisme. Son instruction, surtout en médecine légale, pourrait porter de
grands services à la police judiciaire et la rendre apte à remplir utilement à
la place dont il s’agit.. » [36].
Il
fut nommé juge suppléant le 1-10-1839 et démissionna de cette charge le
27-6-1869.
Il habitait 100 (ancienne
numérotation continue) rue de la Triperie.
Il présida la Commission
des hospices civils de 1834 à 1881 [37].
Il fut Conseiller communal, puis échevin de la ville
de Binche de 1841 à 1880.
LECOCQ
CHARLES [38]
Charles Lecocq fut reçu docteur en droit le 18-8-1842,
il fut d’abord membre du cabinet du ministre des Arts du 8-10-1842 au
10-11-1845, date de son inscription au tableau des avocats de la cour d’appel à
Bruxelles. Il fit un stage chez Me Orts, avocat et Représentant. Il devint
inspecteur cantonal de l’enseignement primaire par Arrêté royal du 18-7-1848.
Conseiller provincial en mai 1858, membre de la
députation permanente du Hainaut en juillet 1858, il fut ensuite commissaire du
roi pour l’arrondissement de Thuin par A.R. du 25-5-1860.
Nommé candidat notaire le 24-8-1865, et notaire à la
résidence de Binche le 22-9-1865.
Le 18-8-1869, il est nommé juge suppléant en
remplacement d’Adrien Leclercq, démissionnaire.
LEMONNIER
EDGARD [39]
Reçu docteur en droit le 16-10-1911, avocat à Binche,
il est nommé juge suppléant le 20-7-1914 en remplacement d’Emile Mat appelé à
d’autres fonctions.
Levie
Avocat
à La Louvière; assesseur du conseil de Prud’homme
MALOUX CHARLES [40]
Cité juge du district en
1794
MAT EMILE [41]
Docteur en droit le
11-10-1909, avocat à Boussu , il fut nommé juge de paix suppléant le 30-4-1912,
en remplacement de Louis Seghin, démissionnaire.
PETIT CAMILLE [42]
Il fut reçu docteur en
droit le 3-4-1875.
Le
29-10-1878, Camille Petit, avocat à Haine-Saint-Pierre, est nommé juge
suppléant à Binche, en remplacement de
Paul Brouwet, démissionnaire.
Suite
à sa demande pour devenir juge suppléant à Binche, le rapport de la cour
d’appel du 2-2-1878, dit de lui : « ..inscrit au barreau de
Bruxelles en mai 1875 et de Charleroi le 6-11-1875, le candidat remplit les
conditions de moralité et capacités nécessaires…il n’a pas beaucoup
d’expérience, mais son patron, Me Legislaul, m’a assuré que dans quelques
petites affaires qu’il a traitées, il avait donné des preuves d’intelligence.
Il possède de grandes qualités de caractère.. »
PONTHOT EMILE [43]
Diplômé
docteur en droit le 12-10-1904, l’avocat emile Ponthot est nommé juge suppléant
le 19-5-1909, en remplacement de Georges Desoil. Il démissionnera de ce poste
le 13-4-1912.
Roulez
Assesseur
du tribunal du district de Binche. Cité 28 brumaire an IV [44].
SEGHIN LOUIS [45]
Louis
Seghin fut reçu docteur en droit le 27-7-1887, avocat à Binche, il fut nommé
juge suppléant le 20-9-1905, en remplacement de Victor Lamblot, décédé. Il
resta à ce poste jusqu'au 2-2-1912, date de sa démission.
Stacquez
Bernard [46]
Assesseur
de Théodore Buisseret, ancien massard de la ville vers 1794
VALLÉE AMÉ [47]
Diplômé
docteur en droit le 12-4-1888, il fut notaire à Feluy du 1-7-1912 à 1914, à
cette date, il est nommé à la résidence de Binche.
Il
devient troisième juge suppléant le 10-12-1920.
VITRY LÉON [48]
Reçu docteur en droit le 10-10-1907, il était
avocat à Morlanwelz et devint juge suppléant du canton de Binche le 30-4-1912,
suite à la démission d’Emile Ponthot.
LES GREFFIERS
Le
greffe est le secrétariat d’une juridiction judiciaire chargé notamment de la
conservation des minutes, des pièces de procédure et de la délivrance des
copies.
Le
greffier est donc une charge à haute responsabilité, il est lui aussi nommé par
le roi.
Devergnies Isidore [49]
Le
8-1-1856, Isidore Devergnies est nommé greffier en remplacement de Jean
Docquier, décédé. Il eut plusieurs cordes à son arc, clerc chez le notaire Fontaine,
commerçant, il est attaché au collège comme professeur, commis greffier du
1-3-1849 au 13-10-1856, il devint greffier intérimaire du 13-7-1848 au
1-3-1849, conseiller communal.
Le
rapport du procureur du roi écrit à son sujet lors de sa nomination de greffier
dit : « Il ne manque pas de capacités, sa conduite morale et
politique, sa probité et sa discrétion, le rendent recommandable »
Il
fut autorisé à exercer un mandat d’agent de la banque hypothécaire belge
établie à Bruxelles, le 7-8-1862.
Un
commis greffier vient s’ajouter en 1870 : Wauthier H-J (1870) et Courtois
A. (1873)
DEWINTER
XAVIER [50]
Docteur
en droit de l’université de Louvain, il fut reçu le 18-6-1869, il fut stagiaire
de l’avocat Dohet à Namur, devint greffier du canton de Jodoigne depuis le
26-2-1878 et en suite greffier du 2e canton (Nord) à Charleroi en
juin 1889. Il fut nommé greffier à Binche le 12-10-1892, en remplacement de M.
Gravis, appelé à d’autres fonctions.
Lors
de sa nomination à Binche, le procureur du roi dit « qu’il a personnellement
constaté qu’il est très soigneux, au courant de la direction de son greffe,
d’une conduite et moralité excellentes.. »
Il
démissionna le 25-6-1913 et partit habiter Rhisnes le 1-8-1913.
Dupire FERNAND [51]
Le
greffier du tribunal de Prud’homme habitait 18 rue de la Triperie en 1949
Docquier Jean-Joseph [52]
Jean
Docquier [53]
avait été notaire à Macon.
Le
29-7-1848, il écrit au roi :
« …une
longue suite de revers financiers, qui ne peuvent lui être imputés, ont forcé
le soussigné, notaire à Macon- canton de Chimay- à se démettre de ses fonctions
en novembre 1846, afin d’échapper au naufrage, sa seule planche de salut, afin
de subvenir à sa nombreuse famille. Des circonstances malheureuses la lui ont
enlevée et l’ont conduit à la misère… »
Face
à cette situation, il sollicite l’emploi de greffier à Binche et fut nommé
greffier le 13-2-1849 en remplacement de Désiré Seghin, décédé. Il fut en poste
à Binche jusqu’à son décès en 1849.
GRAVIS OMER [54]
Il
fut greffier jusqu’en février 1892, date où il devint candidat notaire à La
Louvière
Guyaux ERNEST [55]
Greffier d’octobre 1928
jusqu’au 24-6-1953 date où il partit habiter Ciney. Il habitait 18 rue de la
Montagne.
JEUNEHOMME CHARLES [56]
Charles Jeunehomme était
commis greffier à Binche depuis le 15-11-1892, il fut nommé greffier le
3-7-1913, en remplacement de Xavier Dewinter, démissionnaire.
Greffier
du tribunal, contrôleur des contributions directes et accises de la Ville de
Binche, marchand de vins de 1803 à 1836 (Balcon Leroy).
LIAGRE LUCIEN [58]
Greffier
du juge Bage en 1953.
Malengrez Ursmer [59]
Greffier du tribunal de district en 1794, il a alors 33 ans.
MERREMANS AUGUSTE [60]
Greffier
à Binche depuis le 6-6-1912 jusqu’à son décès. Il demeurait 47 rue d’Hurtebise.
PIERRONNE MARIE-CLAIRE
C’est l’actuelle greffière[61]
Segers GUSTAVE [62]
Commis
du greffe depuis février 1945, il devint greffier principal ensuite. Il
habitait la rue Carlo Mahy, n°61, et
partit habiter Beaumont en août 1952.
Seghin DÉsirÉ [63]
Greffier du temps du juge
Derbaix cité en 1841 (Almanach)
VILAIN MICHEL[64]
Il succéda au greffier
Lucien Liagre
LES HUISSIERS DE JUSTICES
Ardache
Charles-Gaspard-Joseph
Il
fut secrétaire de l’assemblée primaire du canton de Binche de l’an VII, il
avait alors 52 ans [65].
Cailleaux
Pierre-Joseph
Il
fut scrutateur lors de l’assemblée primaire du canton de Binche de l’an VII.
GAILLARD
FLORENT-CHARLES [66]
Florent
Gaillard, fils de Victor-Désiré, a
travaillé dans le bureau de son père dès sa sortie de l’école, il postula la
fonction de greffier mais ne l’obtint pas, à cette époque le procureur du roi
dit de lui « On le dit d’un caractère altier et peu soumis, il a de l’aptitude et de
l’intelligence, sa moralité politique et privée est irréprochable, il est le
fils d’un huissier domicilié à Binche »
Il
rempli la fonction de greffier pendant la maladie du greffier Seghin et est
nommé candidat huissier depuis le 18-4-1847, il succéda comme huissier, à son
père.
GAILLARD
VICTOR-DÉSIRÉ [67]
Père
de Victor-Louis, lorsque ce dernier voulut postuler la fonction de greffier, il
se dit prêt à démissionner de sa charge, pour ne pas interférer dans les
affaires traitées par son fils.
Il est cité dans l’Almanach du commerce de
1841 à 1873.
HANSE Pierre [68]
Venu
de Jumet en 1870, il est cité huissier dans l’Almanach du commerce en 1873. Il
est le successeur de l’huissier Pascal, il habita la même maison, 16 rue de la
Triperie.
Lambrez Jacques
[69]
Cité
homme de lettre lors du recensement de 1795, et huissier en l’an VII (1798)
LefÈvre EDOUARD [70]
Fils d’Hyppolite, Il habitait
25, rue d’Hurtebise en 1949
LEFEBVRE
HYPPOLITE [71]
Il demeurait 31, rue
d’Hurtebise en 1928
Nagels Jules [72]
Cet huissier résidait au
n°20-22, rue d’Hurtebise en 1949, il partit habiter Saint-Gilles en juillet
1953
PASCAL AUGUSTIN [73]
Cet
huissier demeurait 16 rue de la triperie, il est cité dans l’Almanach du
commerce de 1851 à 1870. Malade, Pierre
Hanse lui succéda.
PonSelet Bernard
Huissier de justice au
temps du juge Alexandre Leghait.
C’est
le neveu du juge Thomas, qui fit scandale, ayant enlevé et outragé un christ
placé dans la salle des audiences de la municipalité, il fut condamné pour ce
fait à 40 jours d’internement et 60 livres d’amendes, le 25 vendémiaire an III
(16-10-1794) [74]
Huissier
venu de Beaumont, il demeurait au n°2, rue de la Station, depuis le 14-7-1910.
LES AVOCATS
Ablay
Avocat au tribunal du
district de Binche
BOUVET
JOSEPH [76]
Avocat demeurant rue de Biseau en 1928
CAMBIER GEORGES[77]
Cet avocat habitait au n° 93, rue Saint-Paul, depuis le 7-5-1925.
DeliÈge René [78]
Avocat,
docteur en droit de l’U.L.B., assesseur au conseil de Prud’homme ;
sénateur provincial de 1956 à 1958, sénateur de l’arrondissement de Thuin en
1961.
DEMARET
ALFRED
Cité en 1896
DERBAIX
CHARLES [79]
Avocat habitant
la rue de Ressaix en 1912, docteur en droit, passé devant le jury central le
21-12-1906. Il devint ensuite notaire.
Sénateur pendant 14 ans, secrétaire du sénat. Bourgmestre de Binche de
1921 à 1946. En 1956, il reprit l’étude de son gendre à Harveng.
DERBAIX
ROBERT [80]
Docteur en droit le l’université de Louvain le 22-2-1910, candidat
notaire, avocat cité à Binche en 1912. Il devint juge des enfants et vice-président du Tribunal de 1ère
instance de Tournai.
DOM CAMILLE [81]
Avocat demeurant 134, Grand-rue en 1928.
Dubois
Avocat au tribunal du
district de Binche.
Ghobart
Charles-URSMER [82]
Charles-Ursmer-Joseph
Ghobart d’Herchies, Licencié en droit, avocat à Binche, conseiller de la ville
de Mons en 1783, premier commissaire de l’intendance du Hainaut en 1787.
Il devint président du
tribunal de Mons en 1808, et de la cour d’appel de Bruxelles en 1811.
GHOBART CHARLES-NICOLAS [83]
Charles-Nicolas,
est cité homme de loi comme son frère lors du recensement de 1795.
Ghobart Emmanuel[84]
Emmanuel-Joseph Ghobart d’Herchies, frère du précédent, était lui aussi
avocat.
Latteur
Avocat au tribunal du district de Binche
LEMONNIER EDGARD
Avocat, il fut nommé juge de paix suppléant en 1914.
Il demeurait au n° 3, rue Boussart, en 1912.
Maloux Charles
Avocat consultant en 1790
PONTHOT EMILE
Avocat, il devint juge suppléant en 1909 (Voir à cette rubrique). Il
habitait 5 rue des Orphelins avant la guerre 1914-1918.
QUOIDBACH LEOPOLD [85]
Reçu docteur en droit le 12-10-1904, il demeurait rue de la
Halle-aux-Filets depuis le 11-9-1909.
Sebille Nicolas
Avocat au tribunal du district de Binche, voir à la rubrique des juges
SEGHIN
EUGENE [86]
Eugène Seghin fut reçu docteur en droit le 29-7-1887, il habitaitait au
n° 69 de la Grand rue de Binche.
Seghin
Eugène [87]
Fils de Louis, demeurant chez ses parents.
SEGHIN
LOUIS
L’avocat Louis-Seghin
devint juge suppléant en 1905 (Voir à cette rubrique). Il habitait au n° 71 de
la Grand-rue en 1928.
SEGHIN PAUL-JOSEPH-A. [88]
Paul Seghin résidait 43, rue de Merbes en 1928.
WINANCE
AUGUSTIN-CHARLES [89]
Avocat Licencié, comme son père Norbert, il mourut à 24 ans.
Winance
Joseph [90]
Avocat au Conseil souverain de Hainaut, également
épicier, propriétaire.
WINANCE NORBERT [91]
Le
17-11-1793 (an 1) les nouveaux magistrats, où l’avocat Winance paraît le plus à
gauche, démissionnent, sauf Winance qui sera administrateur de la ville libre
de Mons. Il fit partie des bourgeois nommés pour gérer la ville en 1794, il fit
ensuite partie de la Société populaire de Binche, partisan des plus affirmés de
la réunion à la France.
Voici
quelques données de jugements rendu par le tribunal du canton dans la seconde
partie du XIXe s.
Exemples
de jugements de délits passés devant le juge de paix de Binche :
1869
|
1870
|
1872
|
1874
|
1876
|
1878
|
1880
|
|
Barrières
|
2
|
4
|
5
|
1
|
6
|
2
|
3
|
Bris de clôtures
|
5
|
9
|
5
|
13
|
12
|
19
|
11
|
Cabarets
|
2
|
5
|
1
|
3
|
12
|
1
|
1
|
Calomnies
|
13
|
8
|
-
|
4
|
5
|
11
|
9
|
Chemin de fer
|
11
|
8
|
6
|
12
|
6
|
7
|
4
|
Chemins vicinaux
|
1
|
-
|
2
|
2
|
3
|
3
|
5
|
Coupe d’herbes et
sarclages
|
-
|
-
|
4
|
3
|
3
|
3
|
3
|
Coups-blessures
|
55
|
70
|
33
|
67
|
45
|
43
|
34
|
Chiens (Divagations)
|
10
|
1
|
2
|
3
|
5
|
8
|
4
|
Délits forestiers
|
-
|
8
|
5
|
4
|
9
|
6
|
5
|
Délits ruraux
|
10
|
5
|
1
|
5
|
8
|
5
|
2
|
Dommages à autrui et aux
propriétés
|
-
|
11
|
4
|
12
|
9
|
4
|
1
|
Dépôts sur la voie
publique
|
10
|
8
|
4
|
3
|
9
|
7
|
3
|
Escroqueries
|
8
|
8
|
1
|
2
|
3
|
2
|
1
|
Insultes, outrages,
menaces
|
-
|
-
|
2
|
4
|
1
|
3
|
8
|
Injures, voies de faits,
tapage nocturne
|
83
|
111
|
80
|
82
|
78
|
85
|
75
|
Jets de corps durs et
immondices
|
15
|
5
|
2
|
2
|
5
|
4
|
3
|
Tenue des livres de
logeurs
|
1
|
2
|
1
|
4
|
14
|
7
|
3
|
Maraudages
|
30
|
37
|
7
|
10
|
13
|
29
|
18
|
Outrages à agents
|
3
|
4
|
2
|
21
|
9
|
6
|
4
|
Passages sur terrains
d’autrui
|
7
|
15
|
9
|
13
|
21
|
16
|
22
|
Règlements provinciaux et
communaux
|
3
|
9
|
12
|
8
|
10
|
7
|
5
|
Vagabondages
|
-
|
2
|
3
|
6
|
15
|
11
|
7
|
vols
|
-
|
2
|
14
|
11
|
19
|
22
|
22
|
Tenderie
|
-
|
-
|
-
|
1
|
6
|
4
|
1
|
A
partir de 1895, on affine les données en jugements, condamnations,
acquittements, nous citerons comme exemple, trois années :
1885
|
1888
|
1895
|
|||||||
Jug.
|
Con
|
Acq.
|
Jug.
|
Con
|
Acq.
|
Jug.
|
Con
|
Acq
|
|
Barrières
|
5
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
-
|
-
|
-
|
Bris de clôtures
|
13
|
14
|
1
|
-
|
-
|
-
|
29
|
34
|
9
|
Cabarets
|
6
|
16
|
2
|
15
|
51
|
4
|
9
|
46
|
1
|
Calomnies
|
21
|
40
|
6
|
25
|
43
|
3
|
28
|
26
|
9
|
Chemin de fer
|
7
|
6
|
3
|
7
|
10
|
2
|
11
|
10
|
5
|
Chemins vicinaux
|
5
|
6
|
0
|
3
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Maisons de débauche
clandestine
|
5
|
6
|
1
|
4
|
6
|
-
|
2
|
2
|
0
|
Coups-blessures
|
116
|
170
|
19
|
115
|
160
|
17
|
209
|
273
|
133
|
Ventes à faux poids
|
2
|
2
|
0
|
6
|
6
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Délits forestiers
|
4
|
7
|
1
|
5
|
8
|
0
|
2
|
3
|
0
|
Délits ruraux
|
4
|
5
|
0
|
10
|
15
|
2
|
1
|
1
|
0
|
Dommages à autrui et aux
propriétés
|
-
|
-
|
-
|
18
|
41
|
2
|
3
|
4
|
0
|
Dépôts sur la voie
publique
|
2
|
2
|
0
|
15
|
22
|
2
|
6
|
5
|
2
|
Escroqueries
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Insultes, outrages,
menaces
|
131
|
222
|
30
|
88
|
185
|
26
|
209
|
273
|
133
|
Injures, voies de faits,
tapage nocturne
|
16
|
37
|
0
|
15
|
18
|
1
|
238
|
338
|
139
|
Jets de corps durs et
immondices
|
9
|
16
|
6
|
8
|
12
|
1
|
5
|
7
|
2
|
Tenue des livres de
logeurs
|
6
|
9
|
2
|
7
|
6
|
1
|
0
|
0
|
0
|
Maraudages
|
30
|
34
|
7
|
40
|
66
|
2
|
1
|
1
|
0
|
Outrages à agents
|
25
|
27
|
7
|
22
|
28
|
0
|
13
|
15
|
3
|
Passages sur terrains
d’autrui
|
40
|
49
|
10
|
40
|
67
|
2
|
17
|
23
|
3
|
Règlements provinciaux et
communaux
|
20
|
19
|
3
|
22
|
46
|
11
|
26
|
25
|
4
|
Vagabondages
|
10
|
10
|
0
|
40
|
70
|
2
|
21
|
30
|
6
|
vols
|
34
|
39
|
19
|
45
|
115
|
15
|
67
|
160
|
20
|
Tenderie
|
13
|
15
|
1
|
25
|
46
|
1
|
9
|
10
|
0
|
[1] T.
LEJEUNE, Histoire de la ville de Binche, p.344.
[2]
Pasinomie T.VII, p.7.
[3] Cette liste alphabétique des juges, assesseurs, greffiers, huissiers et
avocats, n’est pas exhaustive.
[4] Bage Guillaume-Marie-André-Eugène-Victor, ° Liège 17-4-1909, x Liège
8-7-1939, Romus Suzanne-Emilie-Marie, ° Liège 19-8-1911.
[5] Bouton Anne-Marguerite-Marcelle-Ghislaine, ° Matadi (Congo belge)
2-10-1959, x Braine-le-Comte 6-7-1991, Delplancke Jean-Luc-Emile.
[6] Buisseret Théodore-Gilles, ° Binche 17-7-1731, y † 27-6-1806, x Lambert
Marie Catherine
[8] MILET E.
Réactions binchoises lors des élections de 1797 à 1799, dans le département
de Jemappes, dans Les Cahiers binchois, n°14-1996, p.76.
[9]
Degueldre Paulin-Adhémar, ° Binche 6-2-1854, y † 15-2-1922, x Lobbes 26-7-1881,
Derbaix Charlotte-Antoinette-Joseph, ° Nivelles 26-2-1860, † Binche 16-10-1926.
[10] A.G.R.
Ministère de la Justice, 202.
[11] Derbaix
Charles-Joseph, ° Binche 22-12-1793,y † 13-5-1870, x Binche 18-10-1822,
Coquiart Marie-Thérèse, ° Binche 17-7-1789, y † 12-7-1845
[12] A.G.R.
Ministère de la Justice, 202. Rapport du procureur général daté du 29-11-1834
[13] A.E.M.
Justice de Paix, n° 13.
[14]
de Sebille Louis-Charles-François-Joseph, ° Mons 8-1-1794, † Binche 3-8-1837, x Binche
21-6-1820, Derome Marie-Thérèse-Augustine, Binche 5-4-1796, y † 19-2-1824.
[15] De Spienne Charles-François° Pommeroeul 1742
env., † Binche 22-6-1816, célibataire.
[16] Ervyn
Alain-Yvan-François, ° Haine-Saint-Paul 18-12-1935, x Nimy 15-6-1961, Legrand
Anna-Mélanie-Léa-Emilia, ° Nimy ..-3-1932, † La Louvière 5-3-1985.
[17] Froignu Ursmer-Joseph, ° Binche
22-5-1762, y † 8-2-1840, x Olislager Thérèse-Marie-Caroline, ° Thuin 1765±., †
Binche 30-7-1838.
[18] Lamblot
Charles-Auguste, ° Binche 24-10-1828, y † 20-11-1877, x Binche 28-9-1869,
Lecocq Pauline-Marie-Joseph, ° Binche 28-8-1822, y † 19-2-1897.
[19] Lecocq Hyppolite, ° Fontaine-l’Evêque
11-12-1744, † Binche 24-2-1829, x Catherine Anthoine
[20]
Leghait Alexandre-Florent-Joseph, ° Binche 24-8-1764, y † 3-7-1822 x Lefèbvre
Anastasie-Françoise-Joseph, ° Tournai 1768, † Binche 8-12-1818, rentière.
[21] Menier
Raymond-Nestor° Saint-Ghislain 7-1-1922, x Quévy-le-Grand 18-8-1947, Beghin
Marguerite, ° Quévy-le-Grand 22-12-1928, † La Louvière 15-6-2000.
[22] Mercier
Jules-Lucien-Marie, ° Saint-Josse-ten-Noode 6-1-1850, x Sainctelette
Marie-Antoinette-Louise-Ghislaine, ° Haine-Saint-Paul 11-11-1852
[23]
Sebille Nicolas-Joseph, ° Binche 22-5-1759, y †27-9-1826, x Binche 5-11-1787,
Winance Philippine-Célestine, ° Binche 29-9-1757, y † 9-5-1843
[24]
Stévenart Paul-Henri-Joseph-Ghislain, ° Ohey 24-1-1881, x Paris 3-12-1918,
Watelet Germaine, ° Nancy 8-1-1896.
[25] Voir à
ce sujet : A. GRAUX, Les sculptures de la Justice de paix, de Louis
Mascré, dans Bulletin CO.P..H.A.B., n° 9 et 10, 1988.
[26] Babusiaux Fernand -Philippe-Félix, ° Binche
27-11-1874, y † 16-7-1945, x Binche 8-11-1899, Babusiaux Angèle-Marie-Reine-Eugénie,
° Binche 21-5-1875.
[27] Brouwet
Paul, ° Haine-Saint-Pierre 1807.
[28] A.E.M.
Justice de Paix, n° 25.
[29] Cambier
Georges, ° Beaumont 13-4-1894, x Erquelinnes 8-9-1919, Tenret Madeleine, °
Erquelinnes 11-1-1896.
[30] Demaret Alfred-Henri-Joseph-Ghislain, ° Aubel
11-6-1864.
[31] Derbaix Léopold-Léon-Fernand, ° Binche 5-5-1910, y
† 12-6-1968, x Borsbeke 22-2-1938, De Vuyst Elisabeth, ° Borsbeke 9-9-1912.
[32] Desoil Georges-André-Auguste.
[33] A.G.R. Ministère de la Justice, 202
[34] Lambot Jules-Victor-Constantin,
° Charleroi 3-6-1838, † Anderlues 28-4-1905, x Wilhelmine-Léocadie Joris,
rentière.
[35] Leclercq
Adrien Victor, °Binche 15-8-1799, y † 20-9-1890 x Binche 8-8-1821, Beguein
Joséphine-Désirée, ° Thuin 14-9-1783, † Binche 22-10-1868, propriétaire,
rentière.
[36] A.G.R. Ministère de la
Justice, 202.
[37] LEJEUNE
Th. Histoire...op.cit p. 528.
[38] Lecocq Charles-Célestin,
° Binche 2-5-1818, y † 5-12-1880, x Binche 2-2-1878, Maghin Victorine, °
Merbes-le Château 4-9-1843.
[39]
Lemonnier Edgard-Sadi-Joseph-Augustin, ° Nimy 3-2-1888, x Blaugies 22-6-1918,
Michelet Laure, ° Blaugies 16-1-1897.
[40] Maloux
Charles-Ursmer-Joseph, ° Binche 8-6-1745, x Binche 20-8-1782, Gauchez Victoire
[41] Mat
Emile-Alphonse-René-Ghislain, ° Boussu 1885.
[42] Petit
Camille, ° Haine-Saint-Pierre 3-3-1853, y † 28-1-1902, x Coppée Lydie.
[43] Ponthot
Emile-Adolphe ° Peissant 22-7-1882
[45]
Seghin Louis-Jules-Eugène, ° Binche 6-4-1862, x Burgeon Flora, °
Haine-Saint-Paul 1-9-1871
[47] Vallée Amé-Ulysse-Gaston,
° Warquignies 30-1-1862, x Feluy 6-4-1912, Cornez Emilie.
[48] Vitry
Léon-Eugène-Joseph, ° Morlanwelz 1880±.
[49]
Devergnies Isidore-Dieudonné, ° Binche 1-6-1820, y † 1894, x Binche 15-6-1864,
Fontaine Marie-Louise, ° Binche 10-7-1837
[50] Dewinter
Xavier, ° Gelbressée 22-7-1845, x Yves-Gomesée 10-10-1873, Sacré
Hermance-Emilie, ° Yves-Gomesée 14-6-1852.
[51] Dupire
Fernand-Gustave-Jules, ° Binche 29-5-1901, x Binche 19-9-1925, Cottin
Denise-Joséphine-Ghislaine, ° Binche 26-3-1902.
[52] Docquier
Jean-Joseph, ° Chimay 10-7-1797, † Binche 1-3-1849, x Chimay 28-2-1849, Danly
Joséphine-Thérèse-Sophie, ° Chimay 6-10-1800.
[54] Gravis
Omer-Auguste, ° Péronnes-lez-Binche 10-1-1862, x Péronnes-lez-Binche 11-2-1889
Lessines Hélène-Rosine-Marie-Françoise, ° Binche 27-7-1870
[55] Guyaux
Ernest-Jacques-Marie-Emile, ° Ciney 6-6-1883, x Ciney 19-9-1911, Omer Maria, °
Ciney 20-9-1886.
[56]
Jeunehomme Charles-Jules, ° Binche 1-7-1867, x Waudrez 30-1-1893, Derbaix
Louise-Joseph, ° Waudrez 21-8-1865.
[57]
Leroy Hugues-Albert, ° Waudrez 15-9-1768, †
Anderlues 2-4-1836, x Battignies 29 thermidor an 11 (17-8-1803) Goffaux
Adélaïde,° Binche 30-10-1786, y † 28-3-1875, rentière.
[58] Liagre
Lucien-Ghislain, ° Obourg 4-7-1914, x Gand 11-4-1940, Vandekerchove Françine-Virginie-Valentine,
° Gand 28-12-1919.
[59]
Malengrez Ursmer-Laurent-Noël, ° Binche 25-12-1764.
[60]
Meeremans Auguste-Philippe-Antoine, ° Haine-Saint-Pierre 14-6-1887, † Binche
1-7-1934, x Binche 1-7-1911, Masse Rose, ° Binche 10-4-1892.
[61]
Pierronne Marie-Claire, ° Forchies-la-Marche 10-1-1953.
[62] Segers
Gustave-Augustin, ° Faurœulx 28-1-1916, x Faurœulx 24-12-1942, Gantois
Céline-Marie-Louise, ° Faurœulx 21-10-1919.
[63] Seghin
Désiré-Séraphin, ° Mensparcq (Allemagne) 10-10-1801, † Binche 27-6-1848, x
Blanchart Désirée-Thérèse-Joseph, ° Havay 5-8-1796, marchande.
[64] Vilain
Michel, ° 29-11-1949, † Lobbes 20-2-2003
[65] MILET
A. Réactions…o.c. p. 73.
[66] Gaillard
Florent-Charles, ° Binche 12-12-1850, y † 30-7-1903, x Binche 14-6-1876, Fayt
Helina-Marie-Eugénie, ° Binche 20-5-1851, y † 24-9-1929.
[67] Gaillard
Victor-Désiré-Joseph, ° Binche 4-6-1825, y † 6-10-1882, x Binche 22-5-1850,
Thomas Florence-Aielidt, ° Binche 9-4-1829.
[68] Hanse
Pierre-Joseph, ° Jumet 9-3-1834
[69] Lambrez
Jacques-Philippe, ° Binche 27-1-1754, x Binche 23-2-1775, Lefèbvre Pélagie, °
1777±.
[70] Lefèbvre Edouard-Luc-Hyppolite-Auguste, °
Binche 19-2-1916, x Binche 25-10-1941, Devergnies
Claudine-Anne-Marie-Julia-Ghislaine, ° Binche 29-4-1917
[71] Lefèbvre Hyppolite-Edouard-Joseph, ° Charleroi 18-11-1872, † Binche
13-3-1945, x Dampremy 29-8-1905, Bastin Nelly-Joséphine, ° Lodelinsart
1-9-1882.
[72] Nagels
Jules-Emile, ° Chimay 9-6-1920.
[73] Pascal
Augustin-Joseph, ° Thuillies 19-4-1798, † Binche 25-4-1871, x Gallot
Rose-Hyppolite-Joseph, ° Thuillies 11-5-1799, elle partit habiter Aiseau à la
mort de son mari.
[74] A.
MILET, Binche au début de la seconde occupation française (1794). Le
commissaire Jasmin Lamotze et la saisie
du trésor de la collégiale Saint-Ursmer, dans Les Cahiers Binchois,
n°8, 1987, pp. 28-30.
[75] Remy Arthur-Louis-Lambert, ° Overyssche 30-11-1859,
x Beaumont
28-3-1880, Lebrun N.N.
[76] Bouvet Joseph, ° Binche 4-3-1900
[78] Deliège René-Jean-Louis ° Binche 3-3-1909, † Mons 7-5-1971, X Charleroi 5-2-1938, Delwart Marie-Jeanne-Ghislaine, ° Binche 22-2-1920
[79] Derbaix
Charles-Nicolas-Antoine-Joseph, ° Binche 10-2-1885, † Solre-le-Château
15-9-1960, x Binche 30-5-1908, Levie Germaine-Eugénie-Marie-Ghislaine, ° Binche
27-1-1885, † Mons 3-6-1974.
[80]
Derbaix-Robert-Philippe-Nicolas-Ursmer, ° Binche 3-2-1887, † Tournai
12-12-1974, Godinne 28-6-1921, Misonne Agnès-Pauline, ° Marcinelle 2-4-1894, †
Tournai 7-11-1973.
[81] Dom Camille-Jacques-Marie-Ghislain, °
Restreigne 6-9-1903, x Binche 22-4-1930,
Babusiaux Louise, ° Merbes-le-Château 19-4-1908.
[82]
Ghobart Charles-Ursmer-Joseph, ° Binche 19-3-1753, x Catherine
Dessus-le-Moustier
[83] Ghobart
d’Herchies Charles-Nicolas-Joseph, ° Binche 18-9-1765
[84] Ghobart
Emmanuel-Joseph, ° Binche 16-8-1767
[85]
Quoidbach Léopold-Marie-Louis-Joseph, ° Hasselt 21-6-1880, x Binche 30-6-1909,
Leroy Germaine-Ida-Camille-Ghislaine
[86] Seghin
Eugène, ° Binche 6-4-1862, x Haine-Saint-Paul 18-4-1891, Burgeon N.N.
[87] Seghin
Eugène, ° Binche 5-8-1906, célibataire.
[88]
Seghin Paul-Joseph-Augustin, ° Haine-Saint-Paul 31-5-1894, x Binche 22-11-1919,
Meunier Pauline-Léonie-Fernande, ° Binche 18-12-1897
[89] Winance
Charles, ° Binche 5-4-1795, y † 19-11-1818
[90] Winance
Joseph, ° Binche 30-5-1755, y †
13-10-1834, x Fonson Jeanne-Hubertine-Joseph, ° Mons, †Binche 19 messidor an 9
(8-7-1801)
[91] ° Binche 5-5-1776
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