PETITE HISTOIRE DE L'IMPRIMERIE A BINCHE
Alain GRAUX
Binche est en droit de
revendiquer, parmi les villes du Hainaut, l’honneur d’avoir possédé une des
premières presses typographiques qui
fonctionnèrent au XVIe s. dans cette province.
Nous passerons en revue, par
ordre alphabétique, les différents imprimeurs qui exercèrent le métier
d’imprimeur dans notre ville. Cette liste est bien entendu non
exhaustive.
Cordier Guillaume
L’imprimerie de Guillaume Cordier
était établie à Binche au XVIe s., ce qui n’est pas tout à fait du hasard, la
ville alors était l’apanage de Marie de Hongrie qui attirait à sa cour l’élite
intellectuelle du pays.
On lui connaît en :
1544 : Dialogue nouveau à
trois personnaiges. C’est à savoir lembassadeur de lempereur, Dame pair et
Bellone, la déesse de la guerre. Bello par comes est. Après la guerre vient la
paix. En Binch, imprimés par Guillaume Cordier, lan .DMXLIV.
De varia fontium quarumdam natura fluminibus et anni partibus, Binchij MDXLIV
En
1545, Jean de Lannoy, abbé de d’Aulne, lui commande :
La vie et legende de madame
saincte Luthgarde, iadis tressaincte moniale au monastere de Euuière en pays de
Brabant. Imprimé en binch par Guillaume Cordier, lan MDXLV.
On
sait le sort réservé à la ville en 1554 par le roi de France Henri II, comme
bien d’autres activités l’imprimerie de Guillaume Cordier mit fin à ses
activités, et l’on ne reparle d’imprimeurs à Binche qu’au XIXe siècle.
Birk Georges
Georges
Birck [1] était
un typographe, installé au n° 124, rue de Merbes.
Un
imprimé de cette maison a été réalisé pour le 75e anniversaire de
l’Asile Ste-Philomène en 1955.
Bourgeois Fernand
Fernand
Bourgeois[2] est
installé imprimeur 52 Grand-Place
Un
papier à entête de cette firme daté du 12-12-1903, indique :
Imprimerie
à vapeur, lithographie, travaux administratifs et autres, fabrication mécanique
de sacs et sachets
Une
publicité de la firme indique imprimerie fondée en 1884, ce serait donc avant
Fernand Bourgeois car il n’avait alors que 11 ans
Bourgeois Fernand, fils.
Fils
du précédent[3], il succède à la tête de
l’imprimerie, citée « Presses I. A. C., F. Bourgeois » en 1938, qu’il
transforme en société anonyme :
Le
12-9-1950, devant le notaire Alex Babusiaux, comparurent :
·
Fernand
Bourgeois, imprimeur, 42 Grand-Place
·
Marthe Guelton,
son épouse.
·
Mme veuve Henri
Guelton, née Anna Guelton, de Wezembeek-Oppem.
·
Marie-Louise
Bronchain, employée, avenue Wanderpepen 94.
·
Pierre Dehon,
employé, de Bruxelles.
·
Jean Codden,
employé, de Waudrez.
·
Raymond Mascret,
représentant de commerce, rue Notre-Dame.
La société a pour objet tout ce qui
touche à l’imprimerie et à la papeterie.
Elle est constituée pour 30 ans,
prenant cours le premier juillet 1950.
Le
capital social est fixé à 200.000 fr., représenté par 200 actions de 1.000fr.
Fernand
Bourgeois fait apport à la société, pour moitié, d’un matériel d’imprimerie
consistant en une presse mécanique, une pédale automatique, une pédale, une
rogneuse, une brocheuse, une perforeuse, des caractères et des accessoires
divers d’imprimerie. Le tout estimé à 60.000 fr., soit pour sa part 30.000 Fr.
D’un
fonds de commerce de papeterie consistant en papiers, cartes-vues, fournitures
de bureaux, etc. Le tout estimé à 102.482 Fr., soit pour sa part 51.191 Fr.
Pour
moitié d’une somme de 1.455 Fr. en chèques postaux, soit pour sa part 727 Fr.53.
Pour
moitié d’une somme de 6.076 Fr., en banque, soit pour sa part 3.038 Fr.
D’une
somme de 12.043 Fr., en espèces, qu’il déclare mettre immédiatement à la
disposition de la Société.
Marthe
Guelton, son épouse, fait apport à la société, pour moitié, des mêmes matériels
et fonds de commerce, soit pour sa part 30.000 Fr., et 51.191 Fr.
De
même que les sommes de 723 fr.53; 3038 fr. et 12.043 fr. en espèces.
Les autres déclarants portent en
espèces :
Mme Vve Guelton :
2.000 Fr.
Pierre Dehon
: 1.000 Fr.
Marie-Louise
Bronchain : 1.000 Fr.
Jean Codden
: 1.000 Fr.
Raymond Mascret :
1.000 Fr.
En
échange de ces apports, F. Bourgeois et son épouse reçoivent chacun 97 actions,
Mme Vve. Guelton, 2 actions et les autres actionnaires, une action[4].
Après
la constitution l’assemblée décide des postes d’administrateurs à
pourvoir : Fernand Bourgeois, Marthe Guelton et Mme veuve Guelton sont
nommés administrateurs [A noter que cette dernière sera administratrice
jusqu’au 1er juin 1960, elle sera remplacée alors par Achille Marbaix, de La
Louvière[5]].
Jean Codden est élu commissaire.
Ils
désignent Fernand Bourgeois, président du conseil d’administration et
administrateur gérant[6].
Suite
au décès de Fernand Bourgeois en 1967, la firme est dirigée par de nouveaux
administrateurs.
Le 4
décembre 1968, devant le notaire Yves Gillieaux, successeur de Léopold Derbaix,
l’assemblée générale extraordinaire de la société anonyme « Imprimerie
administrative et commerciale Fernand Bourgeois » ayant son siège 42,
Grand-Place, représentés par :
·
Marguerite
Clause, veuve Maurice Herlin, demeurant à Lobbes (192 actions).
·
Mauricette
Herlin, épouse Jean Nicaise, demeurant à Lobbes (3 actions).
·
Hector Nicaise,
meunier à Montignies-sur-Roc (1 action).
·
Jeanne Lecerf,
épouse Hector Nicaise (1 action).
·
Jenny Nicaise,
institutrice, Montignies-sur-Roc (1 action).
·
Marie-Louise
Bronchain, employée à Binche (1 action).
Ces actionnaires décident le changement de
dénomination par « Bourgeois S.A.
Arts graphiques »
Le
capital social est fixé à 200.000 fr. Il est représenté par 20 actions sans
valeur nominale entièrement libérées.
La
démission collective du conseil
d’administration en fonction est acceptée et
les administrateurs suivants sont désignés :
Mauricette
Herlin, Marguerite Clause et Hector Nicaise. Jeanne Lecerf est désignée
commissaire[7].
Le
11-6-1980, devant le notaire Charles-Eugène Derbaix, l’assemblée générale des
actionnaires décide de proroger la société pour une durée de 30 ans prenant
cours ce jour. Elle décide d’augmenter le capital à concurrence de 1.250.000
fr. par la création de 1050 actions de 1.000 fr.
Mauricette
Herlain, épouse Jean Nicaise déclare souscrire les nouvelles actions
représentant l’augmentation de capital, qui sont libérées à concurrence d’un
cinquièm[8].
Le
6-2-1986, en assemblée générale, tenue devant le notaire C.E. Derbaix, les
actionnaires Mauricette Herlin (1.000 actions), Serge Nicaise (125 actions)
et Alex Nicaise (125 actions), possédant
la totalité du capital social, modifient certains points des statuts :
Le
siège social est établi, 43 Grand-Place.
La
durée de la société est illimitée.
Le
rachat par la société de ses propres actions
Aussi
longtemps que la nomination d’un commissaire-réviseur ne sera pas obligatoire,
chaque actionnaire aura les pouvoirs d’investigations d’un commissaire, en
conséquence, Jeanne Lecerf, commissaire, démissionne[9].
Le
15-7-1994, d’un acte reçu par Me Charles-Eugène Derbaix, il résulte que s’est
tenue l’assemblée générale de la S.A. Bourgeois Arts graphiques qui a résolu de nommer Nadine Cordier, de
Courcelles ; Jules Courtois, de Roux et Marcel Courtois, de
Montignies-le-Tilleul, administrateurs. Nadine Cordier est nommée
administrateur-gérante et Jules Courtois au poste de président du conseil
d’administration[10].
L’imprimerie
continua sous la même dénomination, l’imprimeur étant Marcel Courtois[11]. Le
magasin de vente est tenu par Nadine Cordier[12],
mais l’atelier d’imprimerie est situé dans la « Maison de l’Entreprise »,
bâtiments de l’ancienne firme de confections « Etablissements Hupin »
avenue Wanderpepen, devenu un centre d’établissement et de promotion pour les
petites et moyennes entreprises.
En 2004, le magasin de la
Grand-Place liquide ses stocks et est vendu, en 2005, l’activité d’imprimerie
cesse définitivement.
Daille Edgard
L’imprimeur
Edgard Daille[13] était installé au n°10,
Grand-Rue (Avenue Charles Deliège).
Ces
deux vues de l’imprimerie Daille-Huart, nous montrent, la première vers 1900,
que l’imprimerie se trouvait située entre la pharmacie Milet et
l’ « Epicerie nationale ». La seconde, vers 1925 que le commerce
s’est étendu à la maison adjacente.
Daille Camille
Fils
des époux Daille-Huart, Camille Daille[14] est
imprimeur et succède à son père. Suite au décès de son époux, Berthe Dubois
continua la vente de journaux et périodiques, le magasin était situé plus loin
dans la Grand-Rue, au n°40.
Debaise Gustave.
Gustave
Debaise [15] imprimeur et cabaretier,
établi d’abord n° 44, Grand-Rue et ensuite au n°24, rue de Merbes.
Il
publia. de mai 1861 à septembre 1864 le
journal Le Centre, revue hebdomadaire, industrielle, commerciale et
politique du parti libéral.
Il
travailla aussi à l’impression de La Colombe , journal des sociétés colombophiles sorti de ses presses à partir du
18-8-1861, paraissant le dimanche en un petit in-folio à trois colonnes.
Il
imprima à ses débuts, le journal de l’arrondissement de Thuin nommé Le
Progrès, dès le 11-9-1864.
Le Rasoir, journal sans abonnés est sorti de son atelier le
29-9-1867, en in 4° à trois colonnes.
A noter que la liste
électorale de 1912 le renseigne comme ancien typographe
Delhaye Louis
L’imprimerie Louis Delhaye[16]
est établie au n° 76[17],
Grand-Place vers 1880-1890. C’est probablement l’imprimerie qui a précédé
l’imprimerie Bourgeois. On la trouve vers 1890-1893, rue de Mons.
Eykmans Pierre
Pierre Eyckmans[18],
était en fait receveur communal et architecte, il est le beau-fils de
l’imprimeur Louis-Augustin Sebille[19]. Son
épouse Marie Sebille, était établie libraire sur la Grand-Rue. Cette librairie
édita des cartes vues postales, mais on trouve aussi en 1900 de
l’imprimeur Eyckmans:
Ville de Binche, Travaux d'aménagement d'un presbytère
(ancienne propriété Williams). Cahier des charges et conditions.
L’imprimerie
de Bertrand Empain[20] a
débuté en 1974 à la rue aux Fleurs (rue des Masures), son développement a
conduit l’imprimeur à déménager en 1996 dans un bâtiment entièrement rénové
situé sur la route de Mons 217, à Waudrez. Il emploie 7 personnes.
Grâce
à des investissements constants, l’entreprise est devenue de plus en plus
performante en matière de création graphique, de communication, de publicité et
de production d’imprimés[21].
Fontaine Hyppolite
Hyppolite
Fontaine[22] fut le premier imprimeur
du XIXe siècle qui s’installa à Binche. Imprimeur-libraire cité de 1824 à 1868,
rue de l'Eglise 135 (numérotation continue). La circulaire qu’il lança dans le
public porte la date du 28 juillet 1824.
Il
fait partie des actionnaires fondateurs de la société en nom collectif « Laurent-Devergnies
et Cie; » (verrerie).
L’administration
de la Régence lui paye le 6-2-1827, 22 florins
pour des imprimés nécessaires à la milice.
L’administration communale lui confie l’impression de son
rapport annuel en 1849, 1851, 1853, 1856, 1859, 1862 et 1868.
On connaît de lui son fameux almanach intitulé « Etrennes
binchoises »[23]
Lebon Jules
Jules
Lebon[24]
succède à Hyppolite Fontaine comme imprimeur-libraire, n°4 rue de l’Eglise,
cité en 1869.
Trois
numéros du « Binchois, organe des vrais intérêts de la ville », ont été imprimé chez lui d’octobre à
décembre 1875.
Lesigne Charles
Charles
Lesigne[25]
était imprimeur au n°118, Grand-Rue (numérotation continue).
Il imprime le Règlement
pour les taxes municipales de la Ville de Binche en 1818. Il est cité le 1-10-1824[26].
L’administration de la Régence de la ville lui règle 27 florins 9cts pour des
imprimés et matériel de bureau le 6-2-1827.
En
1830, à l’occasion de la révolution, une feuille de quatre pages fut éditée
chez lui et nommée « L’Echo des journaux ». Publiée 3 fois par semaines du mois d’août 1830 au mois de
juillet. Ce journal semble être le seul exemple de journal politique publié
avant 1848, dans la région du Centre[27].
L’imprimeur ne demeura que peu de temps à Binche.
Longfils Raymond
La
Maison Raymond Longfils[28]
succéda à l’imprimerie Daille-Huart, avenue Charles Deliège. Il commerça à
Binche jusqu’en 1979, il partit alors habiter Knokke-Heist.
Il
est aussi administrateur de la firme de confection de son beau-frère Auguste
Lescalier.
Montée Léopold
Léopold
Montée[29]
succéda à Raymond Longfils en 1979, avenue Charles Deliège, puis on le retrouve
installé avant 1987, Place de l’Athénée.
Ramboux Léon
Léon
Ramboux[30]
était imprimeur-libraire, il exerça à Morlanwelz et ensuite à Binche, rue de
l’Eglise.
Il
installa ensuite son imprimerie en 1872,
au n°83 (actuellement n°58), Grand-Place.
La Ville de Binche lui
confie l’impression de son rapport annuel en 1854, 1857, 1860, 1863, 1866,
1869, 1871-1873, tous les deux ans à partir de 1875 à 1887.
De même en 1863, il réalise l’impression du Rapport du
Collège des Bourgmestre et Echevins de la Commune de Battignies, à Messieurs
les Membres de la Chambre des Représentants et du Sénat, au sujet des sommes
portées d'office au budget de cette localité, par la Députation permanente
Conseil provincial du Hainaut
Il effectue en 1869, le Rapport sur la situation
financière de la Ville de Binche.
Rems Marcel
Publicité de 1970
Marcel
Rems [31] créa
la S.P.R.L. « Imprimerie Rems et
Papeteries de Leval », elle a été constituée devant le notaire Léon Bertaux
, à Mons, le 10-4-1943[32].
En
1947, l’imprimerie Rems est établie 63 rue de Ressaix, tandis que les ateliers
sont situés 166-168, rue Joseph Wauters à Leval-Trahegnies[33].
Le
3-1-1973, l’assemblée générale de la S.P.R .L. décide que le siège de la société établi à
Leval-Trahegnies, 166-168 rue Joseph Wauters, a été fixé à Binche Grand-Place,
n° 46.
La
dénomination sera désormais « Imprimerie Rems ». La société est prorogée pour une durée de 30 ans à partir du
29-12-1972.
Le
capital social a été porté de 150.000 Fr. à 250.000 Fr. par la création de
100 nouvelles parts de 1.000 Fr.
Ces
parts ont été souscrites par :
-
Marcel Rems,
imprimeur, 46 Grand-Place à Binche, pour 50 parts.
-
Georgette
Gillet, son épouse, pour 50 parts.
Ils
sont tous deux gérants de la société [34]
Rems Philippe
Philippe
Rems [35]est
le fils de Marcel Rems à qui il succède.
Il
est imprimeur dans l’atelier installé Grand-Place, à droite de la rue de la
Boucherie [36]
Sebille Louis
Louis
Sebille [37]est imprimeur-libraire
déjà cité en 1835.
Il
imprima les journaux électoraux du parti libéral : L’abeille, ayant pour mission de soutenir la candidature du
comte de Robiano qui briguait le siège de sénateur, et L’Ephémère, qui combattait cette candidature au profit du
colonel George d’Epinois
De
même on lui doit du 27-11-1864 au 31-12-1869, l’impression du journal La
Sambre,
organe du parti catholique de l’arrondissement de Thuin paraissant le
dimanche, en un petit in-folio à trois colonnes
L’administration communale confia à Louis Sebille de
nombreux travaux, nous relèverons entre-autres les : Rapport sur
l'administration et la situation des Affaires de la ville de Binche, fait par
le collège des Bourgmestre et Echevins en séance publique du Conseil communal.
De 1843 à 1848, 1850, 1855, 1858, 1861, 1864-1865, 1867,
1870, ensuite une année sur deux de1874 à
1888.
On trouve aussi en 1843
le Rapport du Collège des Bourgmestre et Echevins de la ville de
Binche, à monsieur le Gouverneur de la Province de Hainaut, au sujet du
cantonnement assigné aux communes usagères(sic) du bois Lecomte, situé
en la Commune de Buvrinnes, district de Thuin.
En 1843, il imprime le Recueil des règlements et
ordonnances de police de la Ville de Binche.
Et en 1850 : Ville de Binche. Règlement d'ordre et
de service d'intérieur du conseil communal.
Vanderperre
L.
Etablissement
lithographique et photographique situé au n° 990 (ancienne numérotation), rue
des Pelletiers, avec issue rue du Cygne.
Impression en or et argent,
factures, têtes de lettres, mandats, circulaires, étiquettes, lettres de
mariages et de mort, plans dessins, spécialité de cartes d’adresses et de
visite lithographiées avec portrait de tête [38]
Van Remoortel Joseph
Joseph
Van Remoortel [39]était établi imprimeur au
n°114, rue Neuve de la Station (Rue de Robiano).
Le
journal Binche libéral, journal
politique paraissant le jeudi en un petit in-folio à trois colonnes, créé le
13-9-1883 et dont le dernier numéro porte la date du 20-10-1887, était imprimé
chez Joseph Vanremoortel[40]
Van Remoortel Théodore
Théodore
Van Remoortel [41], fils du précédent, est
imprimeur, 16 rue de Merbes. Le 1er
janvier1870, voit sortir de son atelier le journal Le Martinet, tous les dimanches en in-folio à trois colonnes,
pour le compte du parti libéral
Il
imprima après G. Debaise, le journal Le Progrès, devenu sous sa presse Le Progrès de Binche. Sa parution cessa en novembre 1877.
On
lui doit ensuite la parution du journal
hebdomadaire paraissant depuis le 9-12-1877, nommé, La
Constitution, organe du parti libéral de
l’arrondissement de Thuin. L’édition paraît en grand in-folio à quatre
colonnes.
Extrait de « La
Constitution » n°33, 15e année, 14-8-1892
Verdonck Gérard
L’imprimerie
«L’Essor», située 28 rue des Pastures (impasse de la place de Battignies), était
tenue par Gérard Verdonck[42]. Il
exerça son art de septembre 1959 jusqu’en l’an 2000. Il y imprima de nombreux
journaux publicitaires.
Winance Victor
Imprimeur-libraire,
domicilié à Morlanwelz de 1873 à 1875, Victor Winance[43]
apprit son métier de « compagnon imprimeur » à Morlanwelz, chez son
demi-frère Léon Ramboux. Lorsque celui-ci revint à Binche il continua à
travailler pour lui et ensuite pour son propre compte (cité en 1892) dans
l’imprimerie de la rue de l’Eglise.
A la mort de son demi-frère Léon Ramboux, il déménagea
pour s’installer Grand-Place, où
l’imprimerie était mieux située.
La Ville de Binche lui confie en 1886, l’impression de la Situation
financière de la Ville de Binche. Rapport de la Commission des finances.
Réponse de la minorité du Conseil. Réplique de la Commission des finances.
Les rapports
administratifs de la ville furent imprimés par Victor Winance-Nachtergaele de
1889 à 1913.
Winance Raoul
A son mariage Raoul Winance[44],
typographe, travaillant chez son père, habite au 85 avenue Wanderpepen.
En 1912 on trouve la firme sous la forme « R.
Winance et Cie ».
En 1919, il édite le journal L’Echo Wallon rédigé
en Wallon
Malheureusement, l’imprimeur mène une vie fastueuse qui
le mène à la faillite qui fut déclarée en 1925-1926, il était athée et le
proclamait à qui voulait l’entendre, il perdit ainsi une bonne partie de sa
clientèle. Il partit alors habiter à
Charleroi.
[1] Birck Georges, °
Binche 28-11-1894, x Binche 6-12-1919, Vandermarlière Zoé-Catherine-Jh., °
Houthem 17-4-1895, † Binche 23-10-1975.
[2] Bourgeois
Fernand-Thomas, ° Binche 23-12-1873, y † 3-11-1940 x Bastian Marie-Elisa. Divorcé 27-10-1918.
[3] Fernand
Bourgeois, ° Binche 15-6-1899, † Uccle 4-5-1967, x Mons 6-7-1923, Guelton
Marthe-Marie-Victoire, ° Beaumont 18-8-1898.
[4] M.B. 21703/1950.
[5] M.B. 2591/1960.
[6] M.B. 21703/1950.
[7] M.B. 3031.3/1968.
[8] M.B. 1431.8/1980.
[9] M.B. 860301.208/1986.
[10] M.B. 940802.337/1994.
[11] Courtois Marcel-Jules-Ghislain, ° Courcelles
8-7-1948.
[12] Cordier Nadine-Danielle-Léa-Ghislaine, ° Lesve
20-7-1947.
[13] Daille
Edgard Joseph-Camille, ° Binche 9-4-1887, y † 5-1-1947, x Binche 27-4-1908,
Huart Maria , ° Binche 2-4-1884, y † 15-10-1936.
[14] Daille
Camille-Florent-Joseph, ° Binche 5-1-1911, † Adeghem 26-5-1940, x Erquelinnes
3-4-1934, Dubois Berthe-Renée-Ghislaine, ° Erquelinnes 20-11-1911.
[15] Debaise Augustin dit Gustave, ° Binche 16-8-1832, x
Binche 6-4-1863, Legrand Rosine, ° Binche 26-1-1839, dentellière.
[16] Delhaye
Louis-Ursmer-Joseph, ° Binche 22-1-1861, y † 23-7-1893, x Rochefort Geneviève,
° Saint-Vaast 24-3-1861. Cette dernière partit habiter La Louvière en février
1900.
[17] Ancienne numérotation
[18] Eyckmans Pierre-Adolphe, ° Wolverthem 30-3-1854, x
Binche 10-11-1884 Sebille Marie-Julie, ° Binche 31-10-1857.
[19] Voir infra
[21] Dossier
promotion des P.M.E. dans Trajectoires, n°6, avril 1998.
[22] Fontaine Hyppolite, ° Binche 4-9-1800, y †
10-11-1867, x Binche 20-4-1836, Buisseret Rosalie-Sophie, ° Merbes-le-Château,
† Binche 7-11-1889.
[23] Voir notice explicative de celui de 1829, dans le
bulletin SAAMB octobre 2001,
pp.6-8.
[24] Lebon Jules-Joseph, ° Binche
22-8-1844, y † 3-4-1881, x Binche 20-1-1869, Degangt Flore-Adélaïde-Flavie, °
Leers (Fr.) 24-1-1842, † Binche 16-1-1890.
[26] T. LEJEUNE, Histoire…o. cit. p.550.
[27] A. WARZEE, Essai historique et critique sur les
journaux belges, Gand, 1845, p.205.
[28] Longfils
Raymond-Edgard-Opta-Emile, ° Ixelles 21-1-1920, x Binche 3-2-1943, Lescalier
Renée-Ghislaine, ° Binche 28-9-1919.
[29] Montée
Léopold-Pierre-Joseph-Ghislain, ° 17-9-1941, x Binche 10-7-1968, Brison
Marie-Christine-Alfréda-Ghislaine, ° 17-6-1947
[30] Ramboux
Nicolas-Léon, ° Binche 6-12-1832, y † 2-9-1897, Binche 9-11-1864, Nélis
Flore, ° Binche 19-11-1839, y † 11-6-1920.
[31] Rems Marcel-Jules, ° 4-2-1917,
Cousolre 15-2-1947, Gillet Georgette-Claire, ° 12-11-1920.
[32] M.B. 4938/1943.
[33] Tavau-Binche n°5, 8-3-1947.
[34] M.B. 184.11/1972.
[35] °
Rems Philippe-René-Robert-Marcel, ° Haine-Saint-Paul 2-11-1947, x Binche
12-2-1971, Haumont Hélène-Renelde-Clotilde. Divorce 28-12-1978.
[36] Actuellement Maison « Au Fin bec ».
x Binche 1°- 11-9-1845, Tahon Caroline-Augustine, ° Binche
14-12-1819, y † 21-8-1850, dentellière. x 2°- 27-7-1852, Coffigniez
Julie-Méhala, ° Thièvre (Fr.)16-5-1824.
[39] Van Remoortel Jean-François-Joseph,
° Blaregnies 20-10-1822, † Binche 26-12-1904, x 1°- Monnon Sylvie-Marie ;
x 2°- Binche 3-1-1844, Coulon Pauline-Adrienne, ° Nivelles 24-10-1823, lingère
et modiste.
[40] T. LEJEUNE, Histoire…o.cit. pp.638-639.
[41] Van Remoortel Théodore-Louis-Emile,
° Binche 20-11-1854, x Pont-à-Celles 9-6-1897, Lapaille Léontine-Marie, °
Hastière-Lavaux 1-4-1863.
[42] Verdonck
Gérard-Jean, ° Brucke 15-3-1933, x Leval-Trahegnies 23-6-1956, Danau Monique, °
Leval-Trahegnies 18-9-1937, relieuse.
[43] Winance Nicolas-Victor, ° Binche 21-4-1847, y
† 25-1-1918, x Binche 22-2-1876 Nachtergaele Marie-Ursmarine, ° Binche 17-7-1853, y †
15-1-1916.
[44] Winance Raoul Désiré Victor Ghislain , ° Morlanwelz
7-11-1879, † Uccle 23-10-1954, x Binche 5-7-1904, Laurent Flora Mathilde Adèle,
° Mons 27-7-1882, † Uccle 14-2-1960.
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