mercredi 30 novembre 2016

Les pharmaciens binchois


                                                     LES PHARMACIENS BINCHOIS

                                                                                                                                          Alain GRAUX

On ne connait les premiers apothicaires tenant une boutique fixe que grâce aux comptes du « Bachin des pauvres ».

Dès que les premières associations de produits ou les premiers mélanges de plantes  furent réalisées dans le but de guérir, on peut dire que la pharmacie était née. Au début du Moyen-Âge, les apothicaires[1] ne se trouvaient que dans les abbayes. Des moines étaient chargés de la récolte des plantes de leur conservation de leur transformation en médicaments et de leur distribution dans leurs couvents. Le titre s'appliqua plus tard aux marchands de drogues qui vendaient leurs produits dans les marchés Sous l'ancien Régime on reconnaissait les boutiques de apothicaires aux bois de cerfs que l'on plaçait au dessus de la porte d'entrée. Ces bois étaient le symbole de la force retrouvée par les "médecines" qu'on y vendait[2]. La rue du Cerf prend peut-être  son origine de ce fait. Il y eut l'hôtel du Cerf et l'issue du Cerf, mais l'origine toponymique n'est pas connue.

Au XVIIIe siècle, un conflit eut lieu entre les apothicaires binchois et le Magistrat de la ville:               

 Suite à l'intervention du médecin Lemerel "que ayant trouvé quantité de défauts tant dans les remèdes et compositions dont ils étoient pourvus, que dans la négligence d'être accommodé de tout ce qui est requis pour assortir une boutique de pharmacie et donner promptement tout ce que les médecins peuvent ordonner aux différentes malades..", le Magistrat de Binche décida la visite  des pharmacie, il délégua pour ce faire le médecin Lemerel et le Juré Sebille comme mandataires.

La visite des six officines de la ville eut lieu le 4 juin 1765:

«   Les sieurs Lemerel et Sebille ensuitte de députation à l'effet de faire visitte des pharmaciens de cette ville couchée à l'audience du trente de may dernier, jointement les sieurs Charlier, médecin pensionnaire, Thomas Seghin et Grégoire, apoticaires de cette ville pris pour experts, font raport de ce jour d'huy, l'auroient pratiquez partout indistinctement d'où il résulte  qu'ils ont trouvé plusieurs défauts dans les préparations et compositions des remèdes, excépté la veuve Voituron. Qu'en conséquence ils avoient admonestés les défaillans de préparer de nouveau les susdits remèdes. Se demande ce qu'il convient de faire… »[3].

Le conseil décide alors de faire une nouvelle visite le 24 septembre. Entre temps les pharmaciens écrivirent une requête à l'impératrice Marie-Thérèse afin de se constituer en corps et que la surveillance des officines soit faite par " la chambre des pharmaciens ", ils accompagnent leur requête d'un projet:

«  Projet des statuts et lettres pour les apoticaires de la ville de Binch:

1- Pour être recu maître apoticair doresnavant dans la ditte ville de Binch et pouvoir y exercer la pharmacie le prétendant devra au préalable avoir fait apprentissage pendant le terme consécutif de trois ans chez un même maître du corps.

2- Quand le prétendant voudra être reçu à maîtrise, il devra se présenter aux connétables dudit corps qui lui assignera pour compétence pour en la présence desdits connétables et à l'intervention d'un député du Magistrat et d'un médecin du lieu, député par le même Magistrat, subir un examen, faire telle opération de pharmacie usitée qu'il luy sera indiqué. Après quoy il sera reçu de maîtrise s'il a été capable, ou si non, renvoié jusqu'à ce qu'il se soit rendu suffisamment expert en l'art.

3- Le député du Magistrat ou le médecin auront chacun le salaire de cinq livres pour leur devoir et présence audit examen, à payer par le prétendant, qu'il soit accepté à maîtrise ou pas. Et en cas d'acceptation, il devra payer au surplus une fois au profit de la connétablie une somme de cinquante six livres.

4- Les deux connetables à l'intervention d'un député du Magistrat et d'un médecin député par le même Magistrat devront faire une fois chaque année à tel jour qu'ils trouveront bon convenir, d'une visitte  exacte de la pharmacie de chacun des maîtres du corps. Dans laquelle visitte pour tout défauts essentiels qui se rencontreront dans chacune boutique, les visitteurs devront amender les maîtres défaillans respectifs à l'amende de dix patars pour chacun de ces défauts au profit de la connétablie. Lesquelles amendes devront être paiées prestement, et au cas que dans laditte visitte  il se rencontre des défauts graves réputés pour cas vilains, les visiteurs en feront leur raport au Magistrat de Binch pour en être ordonné et jugé ainsy qu'en bonne justice apartient et il sera paié pour chacune visitte le salaire de huit livres au député du Magistrat, pareil salaire au médecin et soixante sols à chacun des connétables, à la charge de la connétablie.

5- Le corps assemblé fera choix d'un valet qui devra à l'ordre des connétables faire toutes les convocations et semonces et aura pour son sallaire le gage annuel de vingt et une livre à la charge de la connetablie.

6- Tous les trois ans le corps semoncé et assemblé fera choix de deux connetables qui devront servir bien et fidèlement sans autres honoraires que ceux nomément spécifiez aux présents statuts.

7- Les dits connetables recevront toutes amendes et autres deniers destinés par les présentes lettres au profit de la connetablie et ce sans aucun émolument sinon qu’à leur sortie, leur terme fini, devront rendre compte au corps assemblé et auront lesdits connetables pour sallaire de rédition de compte chacun huit livres.

8- Quand un maître du corps viendra à mourir, sa veuve seulement poura continuer de tenir boutique et vendre et débiter parmi qu'elle ait dans sa boutique un garçon apoticair qui ait passé à cet effet seulement, un examen par devant deux connetables, à l'intervention d'un médecin à nommer par lesdits connetables, lequel médecin aura pour sallair dudit examen en six livres et chacun des connetables soixante sols à la charge de la veuve.

9- Et comme il est actuellement dans Binch deux veuves tenant pharmacie et boutique ouverte, leurs garçons respectifs devront cito après l'émanation des présentes subir pareil

examen par devant les deux connetables, sans sallair, et à l'intervention d'un médecin du lieu à nomer par les connetables, lequel médecin aura pour chacun de ces deux examens soixante sols à la charge de chacune des dittes veuves respectivement.

10- Le corps devra avoir un registre dans lequel s’inscriront toutes les résolutions qui se feront le corps dument convoqué

11- Quand un quelqu'un se présentera chez un maître du corps pour faire apprentissage, il devra cito en commençant se faire inscrire comme tel chez celui des connétables qui tiendra le livre des résolutions et cette inscription se fera audit livre avec la précaution d'y noter la datte exactement et l'inscrit comme apprenti devra paier cito au profit de la connétablie vingt et une livre une fois".

Le médecin Lemerel et un connétable de la corporation des pharmaciens de la ville de Mons, le sieur Carez, furent désignés par le Magistrat de Binche afin d'effectuer la visite prévue le 24 septembre. Ceux-ci essuyèrent un refus de la part des pharmaciens Thomas Seghin , Michel Joseph Seghin ainsi que chez Bauduin Fayt. Ils firent rapport au conseil. Celui-ci « ...conclud de juger sur les defauts y trouvés. Sur le refus il y a sentence à ce sujet mise au registre des loix et amendes… ».

Le 30 octobre le Magistrat binchois envoie une plainte au grand bailli du Hainaut afin d'annuler la requête d'érection en corps des pharmaciens de la ville. Il argue que sur plaintes réitérées du public, et à l'intervention des médecins pensionnaires, le Magistrat décida une visite des officines et signale que les inspecteurs trouvèrent quantité d'infractions tant dans les remèdes qu'à la négligence de la tenue des maisons visitées. Il fut ordonné aux apothicaires de se mettre en règle. Les visites domiciliaires sont attribuées au Magistrat par l'article 17 des coutumes locales de Binche. En conséquence, ils demandent que les pharmaciens récalcitrants soient obligés de laisser faire les visites de leurs boutiques à leurs frais et qu'au cas contraire, on leur interdise de continuer leur métier. Le Magistrat juge l'érection d'une corporation abusive puisque les apothicaires ne font que réclamer la nécessité de subir un examen avant d'entrer en exercice de leur art, que cela se faisait déjà auparavant devant le Magistrat, les médecins pensionnaires et deux connétables de la ville de Mons.

Le grand bailli du Hainaut rendit un arrêt dans le sens que voulait le Magistrat binchois. Les apothicaires se soumirent aux injonctions de la cour de Mons en consentant que les visites se fassent à leurs frais et que la Ville choisisse elle même les experts visitant les officines.

L'apprentissage  se fit donc chez les maîtres pharmaciens pendant la durée de trois ans, suivi par le passage d'un examen pour accéder à la maîtrise. Cette situation dura jusqu'en 1824. Le gouvernement décida par l'Arrêté Royal du 15 mai 1824 n° 125 la création d'écoles pour les chirurgiens pharmaciens et sage-femmes dans les villes de Bruxelles Mons et Tournai.

Naturellement de nombreux Binchois suivirent les cours de l'école de Mons. Ces cours se tenaient à l'hôpital civil du 15 octobre au 15 mars les mardi- jeudi et samedi de 11h à midi. Les pharmaciens suivaient les cours suivants: chimie matière médicale botanique et aperçu d'histoire naturelle. Les élèves devaient avoir seize ans au moins et savoir lire et écrire le latin; ils devaient comprendre chaque page de la pharmacopée. Cette dernière est un traité sur l'art de préparer les médicaments, donnant les formules et recettes des préparations[4]. Une loi du régime hollandais de 1818, régissant les professions à caractère médical, définit le codex, c’est-à-dire la liste des médicaments. Cette pharmacopée fut en vigueur jusqu'en 1858, la loi du 9 juillet introduisant alors la nouvelle pharmacopée belge.

La loi datant du 15-7-1849, définit l'enseignement supérieur: les pharmaciens doivent être universitaires et acquièrent par leur titre des qualifications scientifiques, le monopole de la vente et de la préparation des médicaments[5].

La loi du 20-5-1876 annonça qu'il ne fallait plus être diplômé de l'enseignement secondaire pour entrer à l'université, de ce fait la profession s'ouvrit à de nombreux étudiants. En outre cette loi ouvre les professions médicales aux femmes. Ce n'est qu'en 1929 que l'on créa par la loi du 21 mai, le doctorat en pharmacie[6].

Depuis 1818 les pharmaciens préparaient eux mêmes tous les médicaments, mais vers 1850 la profession subit de nombreuses modifications, l'industrie chimique commence à faire sentir ses effets, elle commercialise certains produits à des prix avantageux. Les pharmaciens trouvent que leur profession entre dans une phase de déclin, la vente de spécialités pharmaceutiques se fait souvent au détriment des préparations magistrales. Ce sera un mouvement irréductible.

A l'instar des pharmaciens des grandes villes du royaume qui dès 1835, commencèrent à s'associer afin de défendre leur profession, les pharmaciens de notre ville créèrent une association dénommée "Cercle pharmaceutique de Binche" en 1881. Ce Cercle se constituera en union professionnelle dénommé "Cercle pharmaceutique de Binche et des environs" ayant son siège à Binche, le 1er février 1911. L'union des pharmaciens se donnera comme buts, l'étude, la protection et le développement des intérêts professionnels de ses membres. A cette fin elle s'occupe de la défense devant les pouvoirs des intérêts professionnels et scientifiques de ses membres ainsi que de leurs droits et privilèges corporatifs ou individuels. En outre l'union prend toutes les mesures pour l'organisation, en dehors de son sein, de toutes institutions de mutualité et de coopération propres à relever la condition morale et matérielle de ses membres. Pour faire partie de cette union, il faut être porteur du diplôme de pharmacien et être présenté par deux membres effectifs. Les membres s'engagent à payer une cotisation qui était au départ de 10 francs[7].

L'aire géographique du mouvement s'étend aux cantons de Binche, Merbes et Estinnes (10 à 15 Km maximum). Les membres du comité directeur sont élus pour quatre ans par une assemblée générale, le conseil est renouvelé par moitié tous les deux ans. Les réunions du comité se tiennent le premier samedi de chaque mois.

Le premier comité se composait de: Arthur Buisseret, président; Ursmar Meunier, vice-président; Canivet Irénée, secrétaire et Fernand Derÿcke, trésorier.

La population considérait qu'étant donné que les pharmaciens habitaient leur officine, cette dernière devait donc être ouverte de jour comme de nuit sept jours sur sept. Le Cercle pharmaceutique organisa la fermeture du dimanche et créa un rôle de garde qui fut institué entre toutes les pharmacies de la ville afin de traiter les ordonnances urgentes à la satisfaction de ses membres.

Cette union professionnelle existe toujours, le comité est présidé actuellement par M. Paul Pilette de Péronnes

 LISTE DES PHARMACIENS BINCHOIS

ACCARAIN VICTOR

Né à Pâturages le 24-9-1837 (1). Marié à Binche le 23-1-1871 à Flore Gaillard. Diplômé à Bruxelles le 16-8-1861. Sa pharmacie était située 8 rue de Biseau (2). Il est renseigné au plan Popp (sect. B 98 a). Il est le successeur de Charles Leclerq.
Le 20-8-1893 il fut autorisé,  par l'administration communale de Binche, d'installer un moteur à gaz pour mettre en mouvement un appareil à eaux gazeuses (3). Il décéda le 19-8-1912.

(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 4281.
(3) A.V.B. 01.04.09.101. Enquête commodo-incommodo.

ALGRAIN ALEXANDRE

Il exerce la pharmacie en 1835. On le trouve pharmacien faisant partie du bureau de bienfaisance en 1836 et pharmacien des pauvres de l'hospice Saint-Pierre en 1841 (1).

(1) A.V.B. 2675.

BOURGEOIS JEAN-PAUL

Né à Jolimont le 13-5-1957, il a repris la pharmacie de son père Pol Bourgeois le 1-7-1994. Il fut diplômé à Woluwé le 1-7-1980. La pharmacie se nomme à présent "pharmacie de Battignies".

BOURGEOIS PAUL ALEXANDRE

Né à Binche le 17-1-1864. Il tenait une officine rue de l'Inquiétude et en 1892 il exerçait rue de la Station. Il est le prédécesseur du pharmacien Canivet. Célibataire, il partit pour Châtelet le 28-7-1907.

BOURGEOIS POL ARMAND

Né le 11-5-1929 à Saint-Georges sur Meuse, il fut reçu pharmacien à l'université de liège en juin 1953. Il créa en 1957 une pharmacie au n° 36 de la rue de Bruxelles, puis fit bâtir une nouvelle pharmacie au 54 de la même rue. Il exerça son métier aidé de son épouse, Nicole Legrand, jusqu'au 30-6-1994. Il fut trésorier du Cercle pharmaceutique depuis 1961 jusqu'à sa retraite.

BRAQUENIER JACQUES 

Né le 12-3-1952 à Braine-le-Comte. Il fut diplômé en septembre 1976 de U.C.L. Successeur du pharmacien Gateaux dont il reprend les affaires le 6-1-1980 (19 rue de Mons); il transfère la pharmacie au 29 de la même rue. Il créa plusieurs nouveaux médicaments tels que des gouttes nasales, des sirops et des mélanges de thés. Il travaille avec l'aide de son épouse, Jeannette Dubois.

BUISSERET ARTHUR ETIENNE

Né à Binche le 6-9-1853. Marié à Estinnes-au-Mont le 20-7-1889 à Ernestine Annaïs Boudart, pharmacienne elle aussi. Diplômé à Bruxelles le 7-5-1881. Il fut le pemier président du Cercle pharmaceutique en 1911. Il tenait son officine au 7 rue de Mons (1).
On l' y trouve encore jusqu'à sa mort survenue le 26-6-1932 (2). Son épouse tenait une pharmacie à Estinnes qui n'ouvrait que le matin. Elle décéda le 12-3-1934.

(1) A.V.B. 4281.
(2) A.V.B. 3308.

BUISSERET EMILE

Le pharmacien Emile Buisseret s'occupait du Cercle dramatique " Offenbach" et créa avec le notaire Gaillard la fameuse revue "T'avau Binche " en 1903.

CANIVET IRENEE JULES

Né à Froidchapelle le 11-3-1882. Il épousa à Binche Célinie Hallez le 9-2-1909. Diplômé à Bruxelles le 28-9-1906 il exerçait l'art de la pharmacie rue Boussart depuis le 23-2-1907 (1). Il y est encore en 1952 (2). C'est à cette époque qu'il transfère sa pharmacie dans la maison d'à côté,  rue de Robiano (actuelle pharmacie Jeumont). Il fut le premier secrétaire de l'union professionnelle en 1911. Il déménagea à Namur le 11-7-1956.

(1) A.V.B. 4281.
(2) A.V.B. 3304.

CASTAIGNE FELICIEN 

D'Estinnes au Val où il exerçait auparavant comme pharmacien de campagne (1), il apparaît à Binche de 1833 à 1835. Il fit partie du bureau de bienfaisance de Binche en 1834 et 1835 (2).

(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 2675.

CHARLES AUGUSTIN LEOPOLD

Il est reçu pharmacien de campagne à Mons le 26-8-1820 (1).
Il travaille alors à Binche jusqu'en 1834 (2).

(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 2675.

CLAREMBAUX ADOLPHE JOSEPH

Né à Hanzinnes le 13-6-1858. Arrivé à Binche en octobre 1912 . Il travailla avec François Olivier et partit pour Houdeng-Goegnies le 8-2-1913.
CLARO CHARLES LOUIS

Repris au recensement de l'an 4 de la République française (1797) (1). Il demeure sur la Grand-rue avec son épouse Catherine Jaspart. Il avait épousé cette dernière le 8-11-1784 à Binche. Il avait alors 45 ans. On le dit arrivé à Binche en 1780. Il décéda le 7-6-1806 à Binche.

(1) A.V.B. 2723.

CLEMENT JOSE

Né à Erquelinnes le 7-7-1921. Il avait débuté sa carrière au Congo. Il créa une pharmacie au n° 8 de l'avenue Wanderpepen vers 1944, mais ne supportant pas le comptoir, il revendit son officine au pharmacien Charles Delatte en 1949. Il quitta Binche avec son épouse, Simone Arnould, pour vivre à Erquelinnes en 1953.

COLLARD HUGUETTE

Née le 21-4-1931. Cette pharmacienne-biologiste est l'épouse de Georges Frère avec qui elle travaille. Elle fut trésorière du Cercle pharmaceutique de Binche de 1957 à 1961.

COURTOIS

Le chirurgien Courtois fournit des médicaments lors de plusieurs prestations en 1732 et 1737 (1). On le trouve habitant la maison du "Cornet d'or " au coin de la rue de la Callerie , tenant aux héritiers Wassart et au "Lion d'or". Cette maison sera plus tard, celle de l'apoticaire Baudouin Fayt.

(1) A.V.B. 11-00-06-130 et 135.

COURTOIS MAXIMILIEN

Il est le fournisseur en médicaments de l'hôpital Saint-Pierre à partir de 1738 (1). Il décède le 15-6-1754, il était veuf de Marie Rochine Bourgeois. Un compte signale ses dernières livraisons de médicaments: "au Sr Offreman, testamenteur de feu le sieur Maximilien Courtois , la somme de 20 livres 4 sols pour les médicamens livrés jusqu'au 16 septembre 1754 que la maison mortuaire a été ouverte" (2).

(1) A.V.B. 11-00-06-136.
(2) A.V.B. 11-00-06-151.

COURTOIS (LA VEUVE)

Est-ce la seconde épouse de Maximilien Courtois? Nous n'en savons pas plus. Elle fournit des médicaments à l'hôpital Saint-Pierre à partir du 3 mars 1759 (1). Elle pourvoit l'hôpital en médicaments jusqu' en 1769 (2).

(1) A.V.B. 11-00-06-155.
(2) A.V.B. 11-00-06-164.

COURTOIS URSMER

On trouve une pierre tombale au vieux cimetière qui se trouvait autrefois dans la chapelle Saint-Christophe dans l'église Saint-Ursmer:  
Ursmer Courtois
"Apoticair bourgois"
Son épouse Marie Madeleine Nève (1654-1720) (1).

En juin 1738 il fut condamné par le Magistrat à fermer sa boutique pendant quinze jours car il avait été reconnu avoir fraudé une prescription du médecin Lelièvre. L'apothicaire " n'ayant point ce qui étoit contenu dans l'ordonnance dudit sieur médecin il avoit substitué d'autres liqueurs..". Le jugement dit qu'il devra" se munir de tous médicamens afférans en qualité et en bonté.."

(1) Binche- Ville musée. Le vieux cimetière. La chapelle St-André. Le trésor de la comllégiale, Binche, 1972, p.2.

CRUPPE CHARLES URSMER ADRIEN (père)

Né à Binche le 24-4-1770. Il fut reçu apothicaire à Binche le 1-10-1789 . Il exerçait encore en 1844. Il fut nommé pharmacien du bureau de bienfaisance en 1826-1828 et 1830 (1). Il épousa à Binche le 21-2-1792 Marie-Thérèse Detraux.
Le 31-12-1830 en séance du comité de bienfaisance on fit lecture d'une pétition des pharmaciens  C. Leclercq  - U. Fayt - L. Grégoire et R. Navir contre Charles Cruppe père  pharmacien des pauvres . Ils disent que celui-ci n'est pas légalement nommé conformément à l'A. R. du 2-4-1829 n° 42. Suite à cette plainte il fut démis de cette fonction. Il fut remplacé après élection par Ursmer Fayt et Charles Leclercq (2).
Il décéda à Binche le 31-1-1848.

(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 01-00-01-7.

CRUPPE CHARLES MAXIMILIEN (fils)

Reçu pharmacien à Mons le 28-8-1820 (1). Il exerce son métier à Binche jusqu'au moins 1844 (2). Il siège au bureau de bienfaisance en 1858 (3). Il épousa Angélique Motte et le 26-6-1856 en secondes noces, Marie-Thérèse Desalive.
Il décéda le 29-11-1859.

(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 2675.

(3) A.V.B. 11-00-08-10.


CRUPPE CHARLES

Une lettre datée du 4 fructidor an XI (22-8-1803), écrite par Charles Cruppe au sous préfet de Charleroi, Stanislas Troye,  ainsi que des certificats, nous renseignent sur le fil conducteur de son métier et de sa vie :
Il signale qu’il est né à Binche en 1763 (En réalité, il est né en 1761), qu’il a achevé, en 1780, le cycle complet des humanités greco-latines au « ci-devant collège des Augustins de cette ville ».
Il est possible qu’il ait songé à la carrière ecclésiastique, car un certificat du président du collège de Sandonck de l’université de Louvain, daté du 19-7-1782, nous apprend qu’il a étudié, pendant deux ans dans cet établissement.
Le 20-5-1786, l’intendant du Hainaut, Senac de Meilhan, écrit au commissaire ordonnateur des guerres, Gillot, qu’il approuve la nomination de Cruppe à l’hôpital militaire de Givet. Il y est Il fait référence à la période où il avait travaillé à Givet, disant que s’il avait choisi cette orientation « C’est parce qu’il était trop peu favorisé de la fortune pour embrasser la médecine…
adjoint de l’apothicaire aide-major, Leclercq. En raison de l’afflux exceptionnel de malades dans cette maison de soins (122 dont 93 fiévreux), Charles Cruppe y demeura trois ans.
…après avoir terminé à Givet, je crus pouvoir ne mieux faire, pour mettre le complément à mes études, que d’aller demeurer dans la capitale de l’Europe, le séjour des muses, la patrie des Sciences et des Beaux-Arts, Paris en un mot… »
En 1788-1789, au Collège de France et à l’Amphithéâtre royal, il suit des cours de chimie, d’histoire naturelle des plantes, de physique expérimentale, par les professeurs Forcroy, d’Arcet, Lefebvre de Gineau et Caubet :
« Les cours publics et particuliers de ces savants professeurs ainsi que mes faibles talents m’ont acquis une réputation honorable, et m’ont permis de réunir les roses de la théorie aux épines de la pratique…
…Je cultivais dans une utile oisiveté et avec un plaisir inénarrable toutes les sciences nécessaires à un pharmacien, lorsqu’une Révolution terrible éclata tout à coup, les Muses en furent effrayées, et, les cours publics étant interrompus, les fameuses journées des 5 et 6 octobre 1789 m’engagèrent à revoir mon endroit natal où, depuis lors, j’exerce la profession d’apothicaire..
..J’espère que votre religion étant suffisamment éclairée à mon égard, vous daignerez m’exempter d’un examen que la multiplicité de mes occupations me rendroit dispendieux et fatigant … »

CRUPPE URSMER
Le n° 41 de la Grand'Place porte une pierre d 'enseigne ornée de rinceaux sous l'allège centrale du 2è étage. Elle renseigne "Cruppe apoticair"avec la date 1762 (1).

(1) Le patrimoine monumental de la Belgique, Hainaut, arrondissement de Thuin, Binche, p.167.


DAVOINE VERONIQUE JEANNE
Née à Herstal le 13-5-1958. Diplômée de l'U.L.B. en 1981, Elle succède à la veuve du pharmacien Jacques Milet immédiatement après sa sortie de l'université en novembre 1993. Elle est secrétaire du "cercle pharmaceutique de Binche et environs"depuis 1993.

DE BEHAULT LAURENT

Vers 1605, Jean Pulo, picqueur des chevaux de son Alteze l'archiduc Albert a recours aux droghes livrées par l'apothicaire Laurent de Behault, de Binche, il livre du « rouge onguent, du vieux oingtz de porcq, etc... »(1).

(1) A.G.R.- C.C. 27320 f° 161 V°.

DEPHAU FRANCOIS

En 1607, un autre apothicaire de Binche, François Dephau, livre aux écuries des archiducs des droghes, il est amusant de lire cette liste et es valeurs qu'on attribue aux marchandises:
2 livres de bolus                                  6 s.t.
1 once de saing de draghon               10 s.t.
1 once de mirre                                  10 s.t.
1 once de masticque                           12 s.t.
10 lotz de vin aigre                             3 s.t.
6 oeufz                                                4 s.t.
1 once d'huille despy                          10 s.t.
1/2 quartron de noire arpoise           2 s.t.
1/2 quartron despiglaire                1 s.6 d.t.
1 once de tourmentine                         2 s.t.
1 pinte d'eau de mer                           21 s.t.
1 quartron de poivre                          16 s.t.
4 onces de coriandre seiche               16 s.t.
2 lotz de miel                                     28 s.t.
1 livre de chandeille                           10 s.t.
                                                        -----------
                                           8 l. 1 s. 6 d.t. (1).

(1) A.G.R.- C.C. 8965 f° 225, 225 V°.

DELATTE CHARLES FRANCOIS

Né à Malonnes le 5-2-1921, il fit ses études à Louvain où il fut reçu en 1945. Il partit alors en Afrique où il travailla dans une pharmacie de gros pendant trois ans.

Reprenant la pharmacie de José Clément en 1949, il aurait transféré la pharmacie quelques maison plus loin dans l'avenue Wanderpepen pour revenir à son point de départ. En 1973 il vend sa pharmacie à Hélène Gendarme et se retire à Malonnes, il y décède le 17-2-1992. Il avait été secrétaire du Cercle pharmaceutique de 1949 à 1956.

DELPLANCQ RENE URSMER

Né à Binche le 19-4-1898. Il épousa Marguerite Baudoux à Waudrez le 16-1-1924. Sa pharmacie était située au 40 de la Grand'rue. On l'y trouve en 1929 et 1952 (1). Successeur du pharmacien Meunier. Il fut trésorier du Cercle pharmaceutique de 1947 à 1956. Il décéda à Waudrez le 23-8-1956.

(1) A.V.B. 3308 et 3304.

DEPREZ JEAN FRANCOIS

Il demeurait à Mons lorsqu'il fut admis pharmacien le 24 mai 1824 (1). Il travaille alors à Binche jusqu'en 1827 (2).

(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 2675.

DERYCKE FERNAND

Né à Braine-le-Comte le 22-8-1871. Il épouse à Binche Angéla Debrichy le 7-8-1900, il venait alors d'Etterbeeck. Il exerça dans la maison de son beau-père qui tenait auparavant une boucherie, cette demeure est maintenant disparue pour faire place à la rue Carlo Mahy à côté de la poste. Plus tard, il tint sa pharmacie au n° 4 de la rue de Merbes faisant le coin avec la rue de la Déportation. Il fut le premier trésorier du Cercle pharmaceutique de Binche en 1911. Il retourna à Etterbeeck le 5-3-1926.

(DE) SAINT-PAUL LOUIS

Louis de Saint-Paul fournit pour 17 L.16 s.de médicaments à l'hôpital Saint-Pierre en 1634-1635. (1).

(1) A.V.B. 11-00-06-1 

DETRAIT BERNARD

Il reprit la pharmacie Fosselard (66 rue de Robiano) en novembre 1979. Né à Charleroi le 12-1-1955, il fut diplômé de l'U.C.L. en septembre 1978.

DETRAU

L'apothicaire Detrau fournit du 14-12-1781 au 1-1-1783 pour 313 livres 7 sols de médicaments à l'hospice St-Pierre (1).

(1) A.V.B. 11-00-06-178.

DETRAU (LA VEUVE)

Une liste de médicaments livrés en 1791, précise qu'ils sont livrés par " Melle Vve Detraux". L'état est signé par l'apothicaire Cruppe (1).

(1) A.V.B. 11-00-06-297-aquits de l'hôpital Saint-Pierre.

DUBOIS VICTOR

Pharmacien de campagne reçu à Mons le 19-6-1841. Il travaille depuis lors à Binche (1). Le plan Popp le renseigne (sect. B 853a) Grand' rue (face aux Récollets). Il fournit des médicaments aux pauvres de 1855 à 1858 (2).

(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 11-00-08-10.

DUBOIS NESTOR

Par décision du Conseil communal de la Commune de Bray en date du 3 novembre 1867, Nestor Dubois, pharmacien à Binche, est institué Pharmacien des pauvres de cette commune pour le salaire de 2,5 francs par ménage qui a reçu des médicaments (1).

(1) GARIUP G. Bray, son histoire, des origines à l'entité binchoise, p.217.

DUPONT CHARLES 

Il demeurait à Thuin avant d'exercer à Binche. Il fut diplômé à Bruxelles le 4-11-1867 (1. Il est renseigné au Plan Popp (B 348a du cadastre) 8 rue des triperies. Epoux Fievet.
Comme son collègue Dubois, il est institué Pharmacien des pauvres de la Commune de Bray, en 1867:"Le sieur Dupont est désigné pour commencer le premier janvier , etfournira donc en janvier, février, mars, juillet, août, et septembre. Les médicaments seront fournis d'après ordonnance du médecin des pauvres et autres le cas échéant.
Chacun des dits parmaciens recevra à la fin de l'année, deux francs cinquante centimes par ménage. La liste des familles ou ménages indigents , sera remise en temps à chacun des ces deux messieurs." (2).

(1) A.V.B. 2670.
(2) GARIUP G. Bray..op.cit. p. 217.

FAYT BAUDUIN URSMER

Il naquit à Binche le 18-2-1742. Il fait partie des apothicaires qui refusèrent la visite des mandataires du Magistrat en 1765. On le trouve vendant des médicament à l'hospice Saint-Pierre de 1780 à 1787 (1). Un compte renseigne que l'apothicaire Fayt doit 16 sols blancs de rentes sur la maison où il réside (AVB 11-00-06-176). Il habitait rue de la Callerie (rue de Mons) depuis 1768, on l'y trouve encore en 1793. Sa maison tenait au "Cornet d'or" (AVB 11-00-06-163 à 189).
Il épousa à Binche Anne Marie Wilhelmine Henri, le 12-1-1784.
Il fournit aussi des médicaments au bassin des pauvres lors de l'épidémie de 1784-1785 (2).

(1) A.V.B. 11-00-06-175 à 182.
(2) A.V.B. 11-00-01-143 et 144.

FAYT CHARLES

Né à Binche le 6-9-1830. En 1850 il est élève en première session à Mons. Il en sort probablement l'année suivante car on le retouve pharmacien à Binche (1. Il partit néanmoins vivre à Morlanwelz en 1849.

(1) A.V.B. 2675.

FAYT URSMER JOSEPH
Reçu pharmacien à Mons le 16-7-1806; il exerce son art  à Binche de 1808 à 1841 au moins. Il fit partie du bureau de bienfaisance en 1831 et 1837 (1.
C’est un Binchois, issu d’une famille nombreuse, qui contrairement aux deux pharmaciens précédents, eut à justifier l’exercice d’une profession avant même que ne fut votée la loi du 4 fructidor an XI. Les 18 mai et 7 juin 1802, le préfet Etienne Garnier avait déjà exigé de tous les pharmaciens du département de Jemappes, la remise des documents indiquant le genre d’études qui leur avait permis de s’installer à titre de pharmacien.
La réponse d’Ursmer Fayt nous apprend qu’il a fait ses études au collège des Augustins de sa ville natale, et le maire Coquiart certifie, le 24-8-1802, que « vu les prix qu’il y remportés, il est suffisamment versé dans la langue latine pour continuer à exercer, selon le vœu des autorités supérieures et le bien général, son actuelle profession »
Au sortir du collège, il a alors, du 211786 au 5-7-1792, « fréquenté avec la plus grande assiduité la boutique du pharmacien Adrien Latteur père », puis est passé à Mons chez le maître pharmacien A.-G. Charles, où il est resté trois ans et demi en qualité d’élève en pharmacie, « de manière à acquérir les connoissances élémentaires pour exercer son art avec succès » .
Le 27 frimaire an XII (19-12-1803), le préfet Garnier lui avait décerné un certificat « susceptible de lui servir de diplôme ou de lettre patente de pharmacien », et lui avait permis de poursuivre l’activité qu’il avait exercée à Binche depuis 3 ans et plus, sans interruption.
Un Ursmer Fayt figure sur la liste des pharmaciens en fonction en 1827, mais comme sa reconnaissance officielle est datée de Mons, le 22 mai 1822,  il est permis de se demander si ce n’est pas le fils du personnage traité ci-devant. C’est probablement ce dernier qui est décrit dans notre étude (p. 133)

(1) A.V.B. 2675.

FERIN ISIDORE

Né à Binche le 25-9-1866. Il épousa à Binche le 10-12-1889 Clara Eugénie Dubray. Diplômé à Bruxelles le 18-4-1888. En 1892 on le trouve rue de la Station. une réclame de son établissement vante les eaux gazeuses de sa fabrication. On le retrouve ensuite au 38 de la rue de Robiano (1. Il décéda à Uccle le 2-5-1928.

(1) A.V.B. 4281.

FERIN MAXIME RUPERT OCTAVE

Né à Binche le 4-10-1890. Il est reçu le 5-4-1910 candidat en sciences naturelles à l'U.C.L. Il épousa Palmyre Keulemans. Fils du précédent, il exerce au 38-40 rue de Robiano en 1929 (1), on l'y retrouve en 1952 (2). Maxime Ferin fut échevin, le président fondateur du Football Club binchois, fondé en 1928, membre fondateur de la Fédération des gilles de Binche en 1927. Il meurt le 15-3-1970.

(1) A.V.B. 3308.
(2) A.V.B. 3304.

FOSSELARD ADOLPHE JOSEPH.

Né à Binche le 11-11-1897. Epoux de Marguerite Dehu, dont le père, Jules Dehu, était droguiste (les droguistes de ce temps vendaient parfois des médicaments) et fondateur de cette maison, située au 76 rue de Robiano. Il fit ses études à Louvain, et , débuta en 1925 en créant la pharmacie proprement dite, il y travaille jusqu'en 1965, son fils Claude exerce le métier avec lui une dizaine d'année. Il présida le cercle pharmaceutique de 1947 à 1949 et en 1956. Il décéda le 20-3-1983.

FOSSELARD CLAUDE JULES

Fils du précédent; il exerce dans la même maison Il  naquit à Binche le 13-2-1926. Epoux de Marie-Cécile Wauters. Reçu pharmacien à Louvain en 1951, il travaille avec son père de 1952 à 1965. Il reprend alors l'affaire familiale et cesse ses activités en 1980, la cédant à Bernard Detrai et à Anne Delforge.

FRERE GEORGES

Né le 17-2-1931. Il succède au pharmacien Geuze vers 1959-1960. Il vendit sa pharmacie située rue de la Station, à Jean-Marie Hardy en avril 1974. Entretemps il avait ouvert un laboratoire de biologie.

GATEAUX MAX ROBERT CHARLES

Né à Haine-Saint-Pierre le 31-1-1911. Il épouse à Mont sur Marchienne Odette Baudson le 11-12-1937. Il exerçait au 19 rue de Mons (coin de la rue Neuve), on l'y trouve en 1952 (1).
Il fut secrétaire du Cercle pharmaceutique de 1947 à 1949.
Il décèda à Charleroi le 13-5-1985.

(1) A.V.B. 3304.

GENDARME HELENE

Née à Charleroi le 26-10-1945. Elle fut diplômée de Louvain le 5-7-1969. Elle reprend la pharmacie de Mr Delatte n°8 Av. Wanderpepen le 14-4-1973.

GEUSE LOUIS-ANDRE 

Né à Binche le 6-5-1895. Il épousa Jeanne-Marie Léonard. Il exerce à la rue de la Station depuis le 11-2-1924 (1).
Son successeur fut Georges Frère qui reprit la pharmacie vers 1959-1960. Il meurt à La Louvière le 23-5-1984.

(1) A.V.B. 3308.

GHISBAIN VALENTIN

Né à Estinnes-au-Mont le 27-5-1832. Il fut diplômé à Bruxelles le 14-9-1855 (1). Renseigné au plan Popp (sect. B 317a) grand'Place. Il avait épousé Eugénie Hayette. Il fournit des médicaments aux pauvres en 1857-1858 (2).
Il partit à Mons le 5-7-1867.

(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 11-00-08-10.

GOSSART

Il est cité en 1780: " au Sieur avocat Fontaine et Gossart apoticaire à été payé 79 l.3 s. pour frais engendrés à cause de l'état de Bauduin Fayt apoticaire" (1).

(1) A.V.B. 11-00-06-175.

GRAVIS 

Les comptes de l'hospice Saint-Pierre renseignent une rente due en froment et en blé due par les héritiers de l'apothicaire Gravis depuis l'année 1740 au moins (1)

(1) A.V.B. 11-00-06-139 et comptes suivants.

GREGOIRE N.

Apothicaire pris comme expert par le Magistrat pour effectuer la visite des officines binchoises le 4 juin 1765. Apothicaire cité dans les comptes de l'hospice St-Pierre jusqu'en 1770 (date probable de son décès). Il y devait plusieurs rentes dues sur une maison sise au Marché et sur la maison où il résidait, tenant à Monsieur Bosquet (1).

(1) A.V.B. 11-00-06-163 à 165

GREGOIRE N (LA VEUVE)

Elle fourni des médicaments à l'hôpital Saint-Pierre en 1771 et en 1772 (1).

(1) A.V.B. 11-00-06-166 et 167.

GREGOIRE JOSEPH FLORENT (1797-1857)

Né le 17-8-1795 à Binche. Fils de Louis. Il fut reçu pharmacien de campagne à Mons le 30-8-1823 (1).
Il exerçait encore en 1855 , il était alors pharmacien des pauvres (2)

(1) A.V.B. 2670.
(2) A.V.B. 11-00-08-10.

GREGOIRE LOUIS (1765-1853)

Né le 30-9-1766. Il fut reçu apothicaire à Binche le 25-5-1792 (1).
Repris au recensement de l'époque révolutionnaire il habite la Place avec son épouse Angélique Sautriaux. Il a alors 32 ans (2). Il fournit du 2-1-1793 au 10-8-1793 des médicaments à l'hôpital pour la somme de 42l. 16s. (3). Il créa une tannerie au Faubourg Saint -Paul (4).
Il fut pharmacien des pauvres toute sa carrière. Il siégea au bureau de bienfaisance en 1837 (5).
Il décéda à Binche le 15-12-1845.

(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 2723.
(3) A.V.B. 11-00-06-189.
(4) GRAUX A., Binche et l'industrie du cuir, in Les cahiers binchois, n° 11-1993.
(5) A.V.B. 2675.

 HARDY JEAN-MARIE

Né à Alleur le 13-2-1944, il fut diplômé à Liège en 1970. Il reprit la pharmacie de Georges Frère le 1-4-1974 (17 rue Gilles Binchois, la même maison était anciennement le 15 rue de la Station).

HUBERT JEAN-LOUIS 

Il succède à sa mère Marie Overtus le 1-1-1990 au 25 Av. Charles Deliège  et travaille avec son épouse Isabelle Jacquemart. Né à Mons le 29-5-1960, il reçut son diplôme à l'U.C.L. le 1-6-1985,il débuta immédiatement dans l'officine parentale.

JASPAR CATHERINE VEUVE CLARO

Une lettre du sous-Préfet de l'Arrondissement de Charleroi au maire de Binche datée du 14-8-1807 l'autorise à continuer d'ouvrir son officine.
Le 26-12-1807 le sous-préfet  de Charleroi écrit au maire de Binche: "..il me parait que vous pouvez laisser la dame Vve Claro continuer à tenir son officine ouverte. Je provoquerai la décision qu'elle attend sur sa demande en faveur du Sr. Lefebvre élève en pharmacie.."
Le 10-2-1808 il écrit encore"...mais la dame veuve Claro fait aujourd'hui l'objet d'une dénonciation nouvelle comme n'ayant pas de titre légal veuillez me faire connaître la véritable situation.." (1).

 (1) A.V.B. 2675.

JEUMONT JACQUES 

Né le 15-5-1928 à Ressaix, il est diplômé de Louvain en 19518 rue de Robiano il exerce avec son épouse Gisèle Godin , diplômée de la même université en 1952 et leurs filles Martine et Sabine Jeumont (1987). Jacques Jeumont cessa ses activités en juin 1993. Jacques Jeumont fut secrétaire du Cercle pharmaceutique de Binche et environs de 1957 à 1993.

JEUMONT SABINE

Née à Binche le 14-7-1958, elle est diplômée en 1982.
Elle succède à son père le premier juillet 1993, aidée de sa soeur reçue la même année. Elle est actuellement la trésorière du Cercle pharmaceutique de Binche et environs, succédant à Pol Bourgeois.

JOURDAIN JEAN BAPTISTE

Né à Binche le 21-9-1784. Il fut reçu pharmacien à Mons le 11-11-1809. Il travaille à Binche jusqu'en 1821 (1).

 (1) A.V.B. 2675.

LATTEUR ADRIEN EMMANUEL

Né à Binche le 4-2-1760. Il vivait en 1797 à la rue des Pelletiers. Sa boutique portait l'enseigne "le Lion rouge" (1). Il a alors 37 ans de même que son épouse Victoire Blairon (2). Il avait épousé cette dernière à Binche le 27-5-1786. Il fut reçu apothicaire le 1-3-1787 à Binche (3). Il exerçait encore son métier en 1808. Il mourut le 31-1-1811.

(1) A.V.B. 11-00-06-189.
(2) A.V.B. 2723.
(3) A.V.B. 2675.

LATTEUR ADRIEN

Demeurant à Binche il fut reçu pharmacien de campagne à Mons le 5-1-1819 (1).
Le pharmacien Latteur qui exerçait à Binche depuis le 20-3-1787, a dû être dénoncé auprès des autorités départementales. C’est ce qui ressort de la lettre qu’il avait adressé le 16-10-1807, au docteur Nicolas Coquiart, maire de la ville :
« Ma profession, je l’ai exercée pendant l’espace de vingt ans, sans interruption et sans que j’eusse appris qu’il y ait eu aucun sujet de plainte contre moi. Cette profession, dis-je, que j’ai exercé avec autant d’exactitude que de probité, m’aïant concilié l’estime de mes concitoyens, sembloit m’assurer la stabilité d’un état actuel auquel je me suis voué dès ma jeunesse, et que la calomnie voudroit peut-être me ravir aujourd’hui. »
Dans sa lettre, Latteur fait remarquer qu’aucun de ses confrères de Binche n’a été obligé, comme on voudrait le faire pour lui, de passer un examen justificatif devant un jury départemental, et il observe de plus « qu’il est notoire qu’avant l’entrée des Français dans la Belgique, il n’étoit point requis pour s’établir pharmacien, de subir aucun examen (Mons et Tournay exceptées) »
Les pièces justificatives attestent que de 1782 à 1784, il a été élève des pharmaciens montois, Antoine Devergnies et Henri Gossart ; puis en 1785-1786, du pharmacien tournaisien Nicolas Simon. Il joint à sa lettre un acte de notoriété daté du 12-10-1807 et signé par le maire adjoint de Binche, Maximilien de Biseau, le receveur des contributions de l’arrondissement de Charleroi, Louis Coupez, ainsi que des pharmaciens Albert Leclercq et Ursmer Fayt.

(1) A.V.B. 2670.

LECLERCQ ALBERT

Il est repris apothicaire sans autre mention au recensement de 1797. Il a alors 26 ans et demi. Il était sans doute apprenti dans cette profession car il ne fut reçu pharmacien à Mons que le 16-7-1806. Il fait partie d'une liste des pharmaciens de Binche en 1808.

LECLERCQ CHARLES MARIE JOSEPH

Né à Binche le 23-9-1802. Reçu pharmacien de campagne à Mons le 10-9-1825. Il travaille alors à Binche, il était célibataire. Il fut pharmacien des pauvres de l'hospice St.-Pierre en 1828 et 1837 et siégea au bureau de bienfaisance en 1831-1833-1834-1835 et en 1841 (1). De même qu'en 1853-1854 et 1857 (2). Il meurt à Binche le 2-4-1863.

(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 11-00-08-10.

LEFEBVRE ALEXANDRE 

Le 16 avril 1808 les pharmaciens adjoints au jury médical écrivirent au Sr. Latteur pharmacien à Binche la lettre suivante: "..Nous vous prions de surveiller toutes les opérations de Mr. Alexandre Lefebvre élève en pharmacie chez la Vve. Clarot qui nous a donné des preuves de capacité conformes à l'Arrêté du Préfet du 18-2-1808.."(1).

(1) A.V.B. 2675.

LEFEBVRE FRANCOIS HENRI JOSEPH

Né à Biercée le 29-12-1809. Il fut reçu pharmacien à Mons le 24-5-1839. Il exerce sa profession à Binche en 1844 sur la Grand-Place (1). On le trouve pharmacien des pauvres de 1854 à 1856 (2).

(1) A.V.B. 2675.
(2) A.V.B. 11-00-08-10.

LEFEVRE ERNEST

Né le 26-6-1923 à Charleroi. Créateur de la pharmacie se trouvant au coin de la rue de L'Arayou et de la rue de Merbes. Il céda son commerce à Véronique Maes en. Il quitte Binche avec son épouse Andrée Basselier en novembre 1984 pour résider à Merbes-Sainte-Marie.

LE ROI ARMAND

Né à Marcinelle le 19-4-1937.Diplômé de l'U.L.B. en 1958. En 1963 Armand Le Roi créa pour le compte des mutuelles socialistes du Centre, une pharmacie denommée "maison des mutuellistes", rue de Robiano. Il était secondé par son épouse Francine Heller. Il y exerçat jusqu'en septembre 1979. Il continue sa fonction de pharmacien pour la mutuelle socialiste mais n'est plus titulaire d'une pharmacie. Il devint bourgmestre de la ville de Binche.

LEURQUIN ALBERT

Il fait partie de la liste des pharmaciens de Binche en 1808.

LUCQ ANTHOINE

Médecin, il fournit l'höpital Saint-Pierre pour 120 livres de médicaments du 29 janvier 1730 au 22 décembre 1731 (1).

(1) A.V.B..11-00-06-129.

LUCQ GEORGES

Il fournit l'hôpital Saint-Pierre en médicaments dès 1734 (1). Le compte de cette année là, précise qu'il est le fils du médecin pensionnaire Antoine Lucq. Le compte de 1771 de l'hospice Saint-Pierre  montre que l'apothicaire Lucq livre pour 262 livres et 17 sols de médicaments "aux pauvres prébendés" du 25-3 1771 au 5-6-1772 .(2).
A noter que L'écart de 30 ans fait douter que ce soit encore lui.

(1) A.V.B. 11-00-06-132.
(2) A.V.B. 11-00-06-168.

 MAES VERONIQUE

Née à Jemappes le 13-6-1958. Epouse de Philippe Prevost. Diplômée de l'U.C.L. le 9-9-1983. Sa pharmacie est située au 67 de la rue de Merbes (1987) au coin de la rue de l'Arayou, elle y succéda à Ernest Lefevre, bien qu'elle soit toujours propriétaire de cette pharmacie, c'est une collaboratrice , Cécile Martin, qui gère la pharmacie depuis le 1-10-1992. Véronique Maes, créa une nouvelle pharmacie appelée "pharmacie du parc", face au parc Derbaix, avenue Wanderpepen. Ce nouvel établissement ouvrit ses portes le 27-9-1993. C'est avec le fonds de la pharmacie mutuelliste que fut créée cette pharmacie.

MARTIN TOUSSAINT

Cet apothicaire livre des médicaments "aux pauvres malades de l'hôpital" à partir du 7-9-1755 jusqu'au 21-3-1759 (1). Il décède probablement cette année là car on peut lire: "au receveur du marquis de Trazegnies, payé 10 livres 10 sols pour droit de linceuil à cause de la mort de Toussaint Martin homme vivant et mourant"

(1) AVB 11-00-06-153 à 155.

MARTIN MELCHIOR

C'est probablement le fils de Toussaint, né le 19-12-1695 à Binche, il y épouse Marie Catherine Lucq le 4-8-1723. Il livre pour 13 livres de médicaments pour des soldats malades, à l'hôpital Saint-Pierre, en 1757 (1). Il décède le 31-9-1768.

(1) Compte de l'année 1759, A.V.B. 11-00-06-155.

MEUNIER URSMAR DESIRE CONSTANTIN

Né à Binche le 13-12-1860. Marié à Fernande Grégoire. Diplômé à Bruxelles le 13-8-1885. Sa pharmacie était sise au 42 de la Grand'rue (1). Il exerçait encore en 1892 (réclame du journal la Constitution du 14-8-1892). La liste électorale de 1932 le signale rentier vivant rue de Senzeille (2).
Il décède à Louvain le 23-1-1934.

(1) A.V.B. 4281.
(2) A.V.B. 3308.

MICHEL LEON

Léon Michel fut président du Cercle pharmaceutique de Binche et environs en 1949 à 1954. Ce pharmacien naquit vers 1881.

MILLEZ

" ..au sieur Millez pour la livrance de médecines pour la famille de Jean Baudoux pendant leur maladie" (1).

(1) A.V.B. 11-00-06-128, année 1730.

MILET JACQUES C.T.

Né à Binche le 13-11-1913, fils de Léon Milet. Il épouse le 1-9- 1941 Renée Burgeon. Il habite en 1952 au 24 de la rue de Biseau mais exerce au n° 8 , avenue Charles Deliège. Jacques Milet présida le Cercle pharmaceutique de 1961 à 1965. Il meurt à La Louvière le 1-9-1977. Son épouse continue à la tête de l'officine , mais n'ayant pas le diplôme de pharmacien, elle emploie un pharmacien en gérance.

MILET LEON 

Né à Charleroi le 19-3-1881. Il épousa Marie Burgeon à Binche le 20-9-1909. Diplômé à Louvain le 20-7--1908 (1).
La pharmacie Milet située sur la Grand'rue est toujours reconnaissable grâce aux carreaux de céramique à motifs publicitaires pharmaceutiques production des ateliers Herman de Bruxelles (2). On l'y trouve en 1932 (3), de même qu'en 1954 (4), à cette date il préside le Cercle pharmaceutique jusqu'en 1956. Il part pour Carnières le 2-12-1964.
Le chanoine Milet signale que son père, Léon Milet  avait commencé sa carrière, avant son mariage, sur la Grand-rue à l’emplacement de l’actuel restaurant La Trattoria, auparavant commerce de primeurs Bernard.
Si la mention « Pharmacie Ramboux » figure sur la façade émaillée de l’actuelle pharmacie Davoine, c’est parce que Léon Milet avait racheté tout le fonds de commerce de cette pharmacie. La réputation de cette dernière était grande à l’époque.

(1) AVB 4286.
(2) Le patrimoine industriel de la Belgique-Arrondissement de Thuin-Binche, Liège 1995, p. 147.
(3) A.V.B. 3308.
(4) A.V.B. 3304.

NAVIR REMY ANTOINE

Reçu apothicaire à Binche le 14-11-1793 . On le retrouve exerçant la profession de 1808 jusqu'en 1831 (1).
Il décède le 2-4-1831 à Binche.

(1) A.V.B. 2675.

OLIVIER FRANCOIS JEAN

Né à Liège le 8-5-1876. Il succéda à Victor Accarain au 8 de la rue de Biseau. Il venait de Waremmes le 11-3-1913 et partit pour Dison le 10-6-1915.

OVERTUS MARIE GHISLAINE

Née le 4-5-1929, elle créa une pharmacie au 25 de l'avenue Charles Deliège, qu'elle céda à son fils Jean-Louis Hubert, le 1-1-1990.

PETIT CHARLES JOSEPH. 

Il est cité apothicaire dans la confrérie Saint-Sébastien en 1785 (1). Il habite la place en 1797. Il a alors 35 ans et vit avec Hélène Deburges son épouse (2). Les comptes de l'hôpital St-Pierre renseignent qu'il fournit des médicaments du 6-3-1789 au 11-2-1793 (3).

(1) MEURISSE P.C., La société Royale des archers "Guillaume Tell-La Gaieté", Binche, 1924, p.25.
(2) A.V.B. 2723.
(3) A.V.B. 11-00-06-185 et 189.

POUEZ

Il est cité dans une rente due à l'hôpital en 1730: "..des hoirs de l'apoticaire Pouez au lieu de Nicolas Wilmotte sur sa maison en laditte rue (Haute chaussée) (1).

(1) A.V.B. 11-00-06-128.

POUCET

Une rente due à l'hospice Saint -Pierre est due par Nicolas Leclercq au lieu de l'apothicaire Poucet à partir de 1751 au moins (1), sur sa maison "en la haute chaussée" (2).

(1) A.V.B. 11-00-06-148.
(2) C'est peut-être le même que le précédent , dont le nom est mal orthographié.

RAMBOUX HENRI LOUIS

Né à Binche le 9-3-1832. Diplômé à Bruxelles le 6-9-1858 (1). Il fonda immédiatement, au n°8 de la Grand'rue une pharmacie connue maintenant sous le nom de son successeur, Léon Milet. Il tenait parallèlement une droguerie . Célibataire, il partit pour Dinant le 24-4-1909.

(1) A.V.B. 2670.

SAIGNET 

" Au Sr. Saignet a été payez 22L. 10s. pour avoir livrez du brandevin à Jean Cappe pour appliquez à son pied plus amplement déclarez par l'ordonnance.." (1).

(1) A.V.B. 11-00-06-109.

SEGHIN MICHEL 

Il fait partie des apothicaires qui refusèrent la visite du Magistrat en 1765 (1).

(1) A.V.B. 00-00-01-35.

SEGHIN THOMAS

Fils de l'apothicaire Michel Seghin. D'abord pris comme expert le 4-6-1765, il refusa ensuite les visites domiciliaires des jurés de la ville (1).
Il épousa d'abord Philippine Alglave et le 23-11-1767 à Binche, Marie Augustine Delvaux.
Il décéda à Binche le 6-1-1769.

(1) A.V.B. 00-00-01-35.

SIPLET 

Il est cité de 1774 à 1786, devant plusieurs rentes dues à l'hôpital St-Pierre "sur la maison où il réside sur le marché" (1). Il succèda à la veuve de l'apothicaire Grégoire.(2).

(1) A.V.B. 11-00-06-169 à 182.
(2) A.V.B. 11-00-06-169.

VERELST ALBERT CORNIL

Né à Forchies la Marche le 14-8-1891. Il arriva à Binche venant de ce village le 11-8-1915. Il succède à François Olivier. Il repart pour Forchies le 27-1-1916.

VOITURON

VOITURON (LA VEUVE) 

La veuve voituron est la seule des apothicaires de la ville qui respecte les prescriptions lors de la visite des experts du Magistrat en 1765 (1).

Elle fournit pour 102 L. 3 sols de médicaments à l'hospice St-Pierre du 5-10-1770 au 23-3-1771 (2). Nous la trouvons encore en 1782 en effet le compte dit: "Au Sieur Coquiart la somme de deux cent quarante et une livres dix huit sols pour médicaments livrés par la veuve Voituron pour le service de l'hôpital..". Elle est signalée, vendant pour 52 livres, de médicaments à plusieurs familles pauvres de Bray le 26-12-1778 (3).

(1) A.V.B. 00-00-01-35.
(2) A.V.B. 11-00-06-166.
(3) A.V.B. 11-00-06-177.





[1] Ce nom vient du mot apothèkè signifiant boîte, boutique. Ce nom est moins juste que pharmacien, venant du grec pharmakou voulant dire poison ou médicament),
[2] Les bois de cerfs tombent chaque année et repoussent plus grands et plus fort.
[3] A.V.B. 00-11-01-35. Registre d'audiences du 3-5-1764 au 12-10-1769.
[4] A.V.B. 2684.
[5] KURGAN Ginette, JAUMAIN Serge, Aux frontières des classes moyennes. La petite bourgeoisie belge avant 1914, Bruxelles, 1992, p.70.
[6] KURGAN G., JAUMAIN S., Aux frontières...op.cit, p.71.
[7] Recueil des actes des unions professionnelles, 1911,n°744.

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