De nombreux architectes ont
façonné la physionomie de la ville, on peut les répertorier en plusieurs
catégories :
-
Les architectes de renom qui ont restauré ou élevé les
principaux bâtiments publics de la ville.
-
Les architectes et urbanistes provinciaux
-
Les architectes privés nés /ou ayant habité Binche
BUISSERET
AUGUSTIN
En 1955, l‘architecte Buisseret déposa un projet pour les
égouts de l’avenue Prince Baudouin (actuelle rue des chaufours), l’architecte
communal prévoit des travaux pour un montant de 1.184.176 Fr. Ces dépenses sont
couvertes par l’Etat à raison de 60 %.
Après
la déviation du cours de la rivière la Samme, le lit de celle-ci servit à
l’établissement d’un collecteur d’égout qui fut réalisé par la firme
Dehanscutter et ABTS, entrepreneurs à Manage sous la conduite d’Augustin
Buisseret, architecte-géomètre, expert immobilier qui demeurait alors à La
Louvière, et qui était l’auteur de projet.
Canivet
Herman
Herman Canivet, architecte
provincial de l’arrondissement de Thuin, préconisait dans un rapport du 13
avril 1839, d’abattre la porte de la rue de Mons dont les parements risquaient
de s’effondrer[1]
Herman Canivet[2]
vint s’établir à Binche peu après son mariage. Il avait été conseiller communal
à Beaumont.
Le 31-3-1855, il déposa un
brevet d’invention pour un système de colonne en fer de fonte et à jour
applicable aux églises et autres édifices.
Il fit les plans de l’église
Saint-Martin de Lens, en style néo-roman, sous la surveillance de M. Delcourt
et avec l’entreprise Boisdenghien.
CHARBONNELLE JULES
Le
20-5-1896, le Conseil communal approuve le devis dressé par M. Charbonelle,
architecte à Braine-le-Comte, pour travaux d’assainissement du chemin de
Ressaix dit ruelle Vénéris, s’élevant à 787, 44 fr.[3]
Le
18-12-1896, vu le plan dressé par l'architecte Charbonelle, le Conseil communal
décida de supprimer ce qui était devenu l'impasse Sainte-Anne, qui était
autrefois un tronçon du chemin de Fontaine-l'Evêque, au sortir de la porte de la Sablonnière.
Le
29-5-1897, le Conseil communal adopte le projet de l'architecte Charbonnelle
pour l'alignement d'une rue partant du nouvel hôtel des postes passant par le quartier Carlo Mahy pour rejoindre la rue des
Pastures[4]
« Le
conseil communal du 4-8-1897 « vu le projet de construction d’un pont au
lieu dit Pont-Martine dressé par l’architecte Charbonelle, dont le devis
s’élève à 4.342 Fr.…décide sous l’approbation de l’autorité supérieure de
construire le pont sur la rivière la Samme »[5].
De
1895 à 1900, il a été chargé de la direction de la surveillance des travaux de
restauration de l’hôtel de ville de Binche[6]
En
1899, il travailla aux plans de réaménagement du château de la Samme
appartenant à Joseph Pâris.
Daloze Auguste
Elève de l’école de Binche
(future académie), il continue des études d’architecture à Saint-Luc à Mons. Il
obtient le diplôme de professeur de dessin et professe à Charleroi. Il habite
au n°153, Grand-rue à Binche en 1939.
DELPIERRE
J-V.
Suite à la décision de juin 1859,
de faire revenir l’orphelinat de la rue des Orphelins et de l’incorporer dans
l’hôpital Saint-Pierre, les plans d’un nouvel immeuble furent demandés à
l’architecte et entrepreneur J.V. Delpierre, de
Waudrez[7]. Mais
ces plans furent refusés par l’administration provinciale et il dut proposer
une autre disposition des bâtiments.
Une nouvelle façade du Waux-hall vit le jour sous les
plans de l’architecte Delpierre, de Waudrez, ils furent présentés en septembre
1862 et approuvé par l’administration en octobre 1863.
DELWART
JOSEPH
Le mémorial
Charles Deliège situé dans le
parc communal fut conçu par l'architecte Joseph Delwarte à titre gracieux.
Il dressa les
plans du n° 80, avenue Marie-José
et du n° 59, rue de Ressaix
DEPUYDT
Le Waux-hall précédent l’actuel théâtre communal
avait été réalisé sur les plans de l’architecte Depuydt, celui-ci signa les
plans et les devis estimatifs le 20-3-1825. Le montant de la construction
s’élevait à 33.236 florins des Pays-bas.
Le bâtiment s’étendait de la Grand-place où était
située la façade principale, jusqu’à la rue de la Triperie.
DERVAL
FERNAND
Fernand Derval [8], architecte, fut
bourgmestre de Binche du 1-1-1974 au 31-12-1976.
En
1930, il fit les plans de la maison de style Art-Déco Jacques Ducrot, place du Centenaire. Des
décrochements des façades faisant
ressortir les lignes verticales de la maison
En
1948, un comité fut créé pour l'érection d'un nouveau monument à la gloire
d'André Boussart, ce monument fut réalisé dans les lignes de l'ancien. Un autre
monument fut dédié à René Légaux, poète patoisant. Les deux monuments furent
conçus par l'architecte Derval et ciselés par le sculpteur Dubie.
Il
fit les plans de maisons particulières tels les : n° 16, n°50, n° 66 avenue
Marie-José ; n° 11 rue de Sebille.
DEVREUX
En
1916, des fouilles furent entamées dans différents endroits du parc communal
sous l'impulsion du bourgmestre Derbaix. Ces recherches furent continuées en
1921 par l'architecte Devreux[9];
elles mirent à jour des éléments du palais de Marie de Hongrie.
DUBRAY
YVAN
Suite à la fermeture de la boucherie Boudinet, avenue Charles Deliège, n°2, le propriétaire de cette maison,
Edmond Baillion [10]fit
transformer la façade sur les plans de l'architecte Yvan Dubray[11] et dressés le 26-3-1933. Cette maison devint le
café-restaurant « Eldorado ».
A gauche de l'entrée du
parc communal, un pavillon destiné aux pensionnés avait été bâti. L'architecte
communal Dubray avait conçu un plan d'aménagement de ses abords le 1-5-1953[12]. Le 4-2-1971, le collège échevinal examina l'avant-projet
de construction d'une nouvelle cafétéria, présenté par l'architecte Yvan
Dubray. Le collège voit alors en prospective l'aménagement du parc.
On connaît de lui les
maisons n° 48 avenue Marie-José et n°14 rue de Buvrinnes.
EYCKMANS PIERRE
Le projet dressé par
l’ingénieur-architecte, Pierre Eyckmans[13],
modifie les alignements de la rue de Charleroi au lieu-dit impasse Sainte-Anne,
et décide la révision de l'alignement de la rue de Charleroi
Le
1-6-1901, le Conseil communal projeta la reconstruction du pont de Bas l’Enfer à proximité du lieu-dit
portant le même nom, il demanda à l’architecte Eyckmans d’en établir le devis.
Il fut également receveur communal et imprimeur.
GAILLIEZ VITAL
En juin 1924, un plan d'aménagement du parc
communal et du chemin de ronde à proximité de la tour de la chapelle du palais
fut réalisé sous la conduite de l'architecte de la ville, Vital Gailliez[14].
C’est dans
les locaux du musée communal qu’Auguste Derbaix et l’architecte communal Vital
Gaillez reconstituèrent des ensembles constituant des poêles utilisés dans le
château de Marie de Hongrie.
GAILLIEZ
GEORGES
En 1946, l’architecte de la ville, Georges Gaillez,
fut l’auteur du projet du plan d’aménagement
du quartier situé entre l’avenue
Marie-José et la rue de Namur.
En
fortes eaux, l’encombrement du lit par des dépôts et les installations des
riverains provoquaient des inondations, à l’amont notamment, dans des prairies
et jardins d’une superficie d’environ 11 hectares .
C’est
pourquoi, l’administration communale sous la conduite du bourgmestre Charles
Deliège, se décida à demander une étude pour que cessent ces inondations
endémiques. L’architecte de la ville Gailliez présenta le 23-10-1947 un projet
de travaux extraordinaires et d’assainissement de la Samme [15].
Le 27-4-1950, le conseil
communal présidé par Charles Deliège décida l'aménagement de l'entrée du parc.
Les plans sont fournis par l'architecte communal Georges Gailliez.
Il dressa les plans des
maisons n°40 et n° 84 avenue Marie-José.
HAVELETTE GERARD
Elève
de l'école des Beaux-arts de Binche, il continue des études d'architecture à
Mons. En 1955, un
ensemble de 25 maisons est construit rue Z. Fontaine (n° 147 à 201), il fut
conçu par l'architecte Gérard Havelette[16].
Dans le prolongement de la rue
de l'Egalité, mais non reliée avec elle fut créée en l962, la rue de la
Fraternité, 48 maisons formant des blocs de quatre demeures, conçues par l’architecte
Havelette, y sont bâties (n° 1 à 55 et 2 à 40).
C'est en 1970, que furent
occupées, rue de la Coopération (n°43-49), les deux premières tours de huit
étages comprenant 24 appartements et 4 magasins. Chaque étage est composé de
trois appartements à une, deux et trois chambres. Les travaux avaient débuté en
avril 1964. Ils furent suivis en 1970, d'une troisième tour-immeuble de 24
appartements (n° 55). Cet ensemble fut complété en 1979, des buildings 4 et 5
(n° 55-57) comprenant eux aussi 24 appartements. Cet ensemble de tours forme donc
un complexe de 120 logements.
Un projet de construction de
42 garages à établir entre la rue Zéphirin Fontaine et la rue de l'Egalité fut
élaboré en 1979, sur les plans de l'architecte Havelette, mais ce projet
n'aboutit pas.
JANLET EMILE
Émile
Janlet [17] est, avec Henri
Beyaert dont il fut l’élève, et Jules-Jacques Van Ysendijck, l’un des
initiateurs du renouveau de l’architecture renaissance flamande en Belgique.
Celle-ci habille des constructions nouvelles d’éléments empruntés au style
flamand du passé comme la brique apparente, les tourelles d’angle, les balcons
ou les pignons à redents.
Il
travailla surtout à Bruxelles :
En
1888, structures métalliques de l’ancienne gare de Malines.
Première
extension du Muséum des sciences
naturelles de Belgique à Bruxelles en 1905.
Pavillon
belge de l’exposition internationale de Paris de 1878
École
communale n°13, place Anneessens, à Bruxelles en 1880, aujourd'hui Institut Lucien Cooremans.
Château de Walzin à Dinant (1881)
En
1890, une série de 19 maisons - avenue Palmerston, quartier des Squares à
Bruxelles.
En
1898, création de la fontaine Anspach et ses abords, place de Brouckère à
Bruxelles (déplacée entre les quais aux Briques et au Bois à Brûler
A Binche
En
1896, le ministère des chemins de fer, des postes et télégraphes, fit
construire un hôtel des postes avec façade sur l'avenue Wanderpepen et sur le
rempart de Bon-Secours. Ce bâtiment fut construit sur les plans de l'architecte
Janlet.
Langerock Pierre
Pierre Langerock[18] a
exécuté des types de construction très différents: hôtels particuliers et
châteaux, une gare, maisons de ville, un bureau de poste, une grange, une
école, des églises et chapelles.
En outre, il a également réalisé des ensembles d'éléments décoratifs. Il a été
également actif dans la rénovation. En tant que membre correspondant de la
Commission royale des Monuments de Brabant, il a été considéré comme un
excellent restaurateur: il fit beaucoup s restaurations de monuments civils et
religieux. Vers 1909,1909 il devint membre de la gilde de
Saint-Thomas et Saint-Luc et la Guilde de Saint-Joseph. Il fut architecte du diocèse de Malines-Bruxelles,
réalisant ainsi de nombreuses églises. Grâce à ses
études à Saint-Lucas school et sa recherche sur les bâtiments flamands
médiévaux, il a accumulé une connaissance approfondie des différentes formes du
gothique et sa préférence allait au gothique brabançon. En tant que restaurateur, il a appliqué le principe de
l'unité de style. De lui, sont connus des projets de restauration, tels le Palais
du Grand Conseil de l'Hôtel de Ville de Louvain et de Malines. Les principaux travaux
réalisés par Langerock sont le bureau de poste de Courtrai (détruit en 1945),
la gare de Binche (1905-1910) et l'église de Boitsfort (1909-1937). Son nom sera à
deux projets: la conception de la Basilique de Koekelberg (1903-1911) et l'abbaye
de Keizerberg à Louvain (1899).
A Binche
La restauration de la collégiale Saint-Ursmer se fit
sous sa direction à partir de 1898 : création d’une nouvelle sacristie,
dégagement de l’édifice par démolition des constructions parasites, dégagement
des voûtes de la nef principale et des basses nefs, dégagement de la chapelle
du Saint-Sacrement, etc.
Vu que d’importants travaux de restauration de l’église
Saint-Ursmer, étaient alors confiés à l’architecte Charles Langerock, il fut
décidé de lui demander un devis estimatif et d’inclure la restauration de la
chapelle dans celle de l’église paroissiale.
Sous
sa direction l’hôtel de ville de Binche
fut restauré de 1896 à 1899, faisant réapparaître sous un crépi du
XVIIIe siècle, une belle façade en grès de Bray, avec trois arches gothiques et
des fenêtres de style Renaissance.
Au
beffroi de l’hôtel de ville il refit l’assise inférieure, qui tout en gardant les anciens matériaux, n’a
subit aucune modification, on remplaça les briques effritées, les cordons de pierres
et les encadrements de fenêtres ont été simplement rejointoyés.
Il dressa les plans de la nouvelle gare. Erigé en
style néo-gothique du plus bel effet, le bâtiment fut inauguré le 1-10-1911.
Le
6-9-1909, il est donné lecture au Conseil communal du rapport de la Commission
des monuments concernant l’aménagement de la place de la Station, elle approuve
le projet de l’architecte Pierre Langerock, de Louvain.
En 1910, il dessina aussi les plans de la seconde
partie du château de Bois le Comte à Buvrinnes.
MAHIEU
EMILE
Le 1-8-1868, l 'architecte de la
Ville, Emile Mahieu, présenta un projet de glacière à réaliser dans le parc
communal, ce dernier fut approuvé par le conseil communal du 11-8-1868. Ce
projet fut exécuté suivant le modèle d'une glacière construite dans la
propriété de Mr Wanderpepen à Battignies.
En septembre 1870, on y bâtit aussi une serre sous
sa conduite. Elle coûta 1900 Fr. environ.
Le 18-4-1872, l’architecte Mahieu interpellé sur la nature
des travaux à exécuter pour parvenir à restaurer solidement la façade du
Waux-hall répondit qu’il fallait le restaurer « sur le mode le plus
économique en même temps que le plus efficace, débutant par le déplâtrage
complet de cette façade, en extrayant ensuite quelques grès qu’elle renferme,
après quoi faisant usage de la chaux de Basècle, l’on replâtrerait
immédiatement, peignant d’une forte couche d’huile et presque simultanément et
au fur et à mesure de son achèvement, chaque partie de l’édifice… »
En 1872, le comte d Robiano décide de vendre à la Commune
de Waudrez la cure. L’architecte Mahieu fit une expertise du bâtiment qui fut
satisfaisante. L’acte d’achat fut dressé le 3-10-1872.
En 1874 l’architecte Mahieu, à la demande du Conseil
communal, dressa les plans de la ruelle Blaivie
reliant le quartier de l’Inquiétude au faubourg Saint-Paul, afin de réaliser la
rue Saint-Georges.
Emile Mahieu[19], conjointement
avec l’architecte provincial Charbonnelle dressa les plans de l’école communale
de la rue Saint-Paul
L’école
communale des garçons, située rue des Archers fut bâtie en 1874, sur les plans
de l’architecte Mahieu.
En 1879, la Ville lui demanda de fournir les plans d’une galerie vitrée
dans la cour afin que les élèves puissent s’y abriter lors des récréations par
mauvais temps.
A
Buvrinnes, le château des comtes de Looz-Corswarem (Château de Bois Le Comte) (1883), de style néoclassique et éclectique a été
construit en deux parties, l'une à la fin du XIXe
siècle par l'architecte binchois Émile Mahieu
Le 12-2-1885, le Conseil communal décide de prier
l’architecte Mahieu d’élaborer un projet pour le percement de la ruelle à Cafou[20].
Une
affiche du 26-4-1889, annonce l’ouverture de soumission par l’architecte de la
Ville, Mahieu, en date du 6-5-1889, pour
la construction d’un pont en briques dit pont de l’Inquiétude au devis
estimatif de 1578 Fr.34.
Vers 1890, le moulin Saint-Jacques fut reconstruit par
Emile Mahieu, architecte de la Ville et Florent Carnon, entrepreneur à
Vellereille-lez-Brayeux. Le coût s'éleva à 2.073 fr 80 cts.
La
société de confection « L’Alliance populaire » fit construire, rue de
la Station, de vastes bâtiments dressés sur les plans d’Emile Mahieu. Le
bâtiment reçut le permis de bâtir le 14-6-1891.
MEUNIER
JEAN
La maison de l’architecte Jean Meunier[21],
rue de la Station (actuelle rue Gilles Binchois) est devenue le Crédit central
du Hainaut
Le projet de dégagement de
l’hôtel de ville dressé par l’architecte Jean-Mathieu Meunier, a tenu
scrupuleusement compte des indications de la Commission royale des Monuments
pour créer la rue des Boucheries.
MOULIN GUY
Le
28-4-1994, le Conseil communal, sous la présidence de Armand Leroy a arrêté le
contrat-programme de développement touristique qui prévoit la restauration des
remparts. Lors d’une réunion d’information précédant la séance publique,
l’architecte Guy Moulin, de Marcinelle,
présenta les grandes lignes du projet, on note à propos du rempart de
Bonsecours que dans la tour des Arquebusiers de Saint-Laurent, un amphithéâtre
sera aménagé. Pour les deux tours suivantes méconnues du grand public, les
masses de béton qui les cachaient seront détruites pour faire apparaître les
meurtrières. Les fondations du rempart seront laissées à nu pour laisser voir
comment les fortifications furent bâties. Un plan d’eau sera creusé à la place
du square actuel situé à proximité de la poste[22].
En
2004, il travailla également à la restauration des bâtiments de l’abbaye de
Bonne-Espérance.
PIRE
GEORGES
Georges Pire[23] construisit de nombreux
bâtiments dans la ville
Le 13 mars 1918, messieurs Henri Lalisse, Fernand Deltenre et
Louis Winance sollicitèrent l'administration communale afin d'installer un
cinéma, brasserie, variétés, dans l'habitation de Monsieur Rollin, sise
Grand-Rue. Devant l'absence de réponse de l'administration, Louis Rolin et
Louis Winance renouvelèrent leur demande, ils joignirent un plan dressé par
l'architecte Georges Pire ayant pour titre: "Appropriation du hall du
« Grand bazar »
Le quartier de la gare se
devait d'être doté d'une église en remplacement de la chapelle établie dans les
locaux de l'école de l'Immaculée conception. L'architecte Paul Saintenoy conçut les plans de
l'église, il était secondé par l'architecte binchois Georges Pire.
Les plans de la façade de
l'édifice ne comportaient aucune ornementation, mais des modifications
intervinrent quant à la présentation du porche. Les plans de G. Pire réalisés en 1929 montrent un
christ en croix surmontant le portail.
Le café de l’Alhambra, rue de la Station eut sa façade transformée en 1919 à la
demande des propriétaires: Emile Sibille-Carlier et Melle. Carlier, par
l'architecte G. Pire. Le permis de transformer fut accordé le 2-9-1919.
Le café de l'Univers, rue Saint-Jacques, fut transformé par son
propriétaire: la société générale d'assurances et crédit foncier, par
l'architecte Georges Pire. Le permis de bâtir fut accordé le 27-10-1928.
A la même époque, Georges
Pire fit les plans de 24 maisons, construites en deux phases formant une place.
L'arbre du centenaire de l'indépendance
de la Belgique est planté sur celle-ci et devient la Place du Centenaire.
Il signa les plans de
l’atelier Traets (actuel bureau des contributions) rue de la Régence, et de
maisons particulières, telle le n° 7 de l’avenue Jeanne Hachette
PIRE JEAN
Fils de Georges, Jean Pire[24] est
lui aussi architecte
Un nouveau bâtiment fut
créé en 1957 au Collège Notre-Dame de Bon Secours, rue de Merbes. Il fut bâti
sur les plans de l’architecte Jean Pire et construit par les établissements
Roland, de La Louvière.
Il signe les plans de la
maison n°28 avenue Marie-José.
Il habite à partir de 1959,
la rue de Merbes à Waudrez.
QUIRIN GEORGES
Georges Quirin[25]
fut diplômé architecte à Liège en 1948, et fut reçu urbaniste à Mons en 1954.
Ses principales réalisations officielles à Binche sont la maternité (en
collaboration avec l’architecte Hosain), aujourd’hui la crèche de la rue du
Cœur Dolent ; au même endroit, il réalisa la maison de retraite
« home Jeanne Mertens ».
A Binche il exécuta la banque Société Générale,
avenue Charles Deliège, et aussi une partie des maisons de la Société des Habitations
à bon Marché, y compris la voirie.
On lui doit aussi les écoles de Leval et
diverses voiries à Waudrez.
Patriote convaincu, il s’engagea comme
volontaire de guerre, appelé à la 4e brigade d’infanterie,
Grenadiers d’Irlande.
Il fut membre du Comité de Vigilance des
Intellectuels Antifascistes. Il est membre de diverses associations
patriotiques, dont l’Armée Secrète dont il est le trésorier depuis plus de 30
ans.
REMY VICTOR
Le parc communal commença à se couvrir de
monuments à partir de 1938, en effet un monument très simple à la gloire du
général-baron André Boussart fut imaginé par l'architecte Victor Rémy et confié
au sculpteur Victor Demanet.
PAUL
SAINTENOY
Il débuta ses études d'architecte
à Anvers en 1881 puis retourne chez
lui pour compléter sa formation à Bruxelles en
compagnie de Victor Horta et de Paul Hankar,
il est fortement influencé par l'Art nouveau,
mais également par Viollet-le-Duc au début de sa carrière.
Intéressé par l'archéologie,
il occupa un temps le poste de secrétaire général de la Société
royale d’archéologie de Bruxelles. Il débuta une carrière d'enseignant, en 1910, à l'Académie royale des
beaux-arts de Bruxelles en tant que professeur d'histoire de
l'architecture, fonction qu'il exercera une trentaine d'années.
À la fin de la Première Guerre mondiale, Saintenoy fut membre
de la Commission royale des
Monuments et des Sites où il a joué un rôle important dans la
reconstruction de la Belgique après-guerre.
On connaît de son
œuvre :
En 1894, la rénovation de
l'Hôtel Ravenstein à Bruxelles (Hôtel du
XVIe siècle)
En 1895, Pharmacie Delacre, rue
Montagne de la Cour à Bruxelles, en style néo-renaissance.
En
1898-1899, il fit l’annexe art nouveau des grands magasins Old England,
rue Montagne de la Cour, à Bruxelles (actuel musée instrumental). Il y exprime
sa modernité par l'utilisation du fer et du verre qui permettent de dégager
l'espace et d'y faire entrer un maximum de lumière.
En 1898 l’hôtel Baron Lunden,
81 avenue Louise, à Bruxelles
En 1899, la maison Losseau,
37 rue de Nimy, à Mons
Vers 1904-1905, le château
Le Fy à Esneux
A Binche
Vers
1896, le musée communal de Binche avait une salle remplie d’objets trouvés au
cours des fouilles pratiquées dans une partie du parc : des serrures,
clefs, pentures, etc. en fer forgé et surtout un très grand nombre de poteries
émaillées d’un dessin remarquable. Un rapport spécial sur le résultat des
fouilles fut dressé par l’architecte Saintenoy. Rue Marie-José N°15
Art Déco tardif, lourd massif Pignon « compliqué » Variabilité des baies, ovale rectangulaires,
plein-cintre.
Date : environ 1930
Art Déco tardif, lourd massif Pignon « compliqué » Variabilité des baies, ovale rectangulaires,
plein-cintre.
Date : environ 1930
Palais
de justice de Binche,
bâtiment en pierre bleue, pierre blanche et briques est élevé en style
néo-gothique, inspiré des formules brabançonnes, il fut inauguré en 1902.
L’architecte Saintenoy dressa les plans de l’église
du Sacré-Cœur, pour remplacer la chapelle
provisoire située dans les locaux de l’école de l’Immaculée Conception.
L’église a été inaugurée en 1931
En 1932, l’administration
communale décida la démolition du Waux-hall et son remplacement par un nouveau
bâtiment conçu sur les plans de l’architecte Saintenoy. Il fut abattu en 1936 pour faire place au nouveau
théâtre communal
Sicx Frantz
Frantz
Sicx[27], fut
Elève de l'école des Beaux-arts de Binche, il continue des
études d'architecture à Mons. Il professe à Binche. Lauréat du concours
organisé par le Ministère de la reconstruction pour les écoles et maison
communale de Marchovelette (Namur).
A Binche, on
connaît de lui la maison sise au 70 avenue Marie-José
SIMON
Vers 1909, l 'hôtel du Lion d'Or appartenait, à la
belle époque, à Fernand Biernaux, brasseur à Jumet. Il fut réaménagé et scindé
en deux demeures sur les plans de l'architecte Simon.
SURLEREAU
La chapelle Notre-Dame de
Walcourt à Waudrez fut construite en 1613 par Philippe Lucq. L’édifice actuel
remplaçant cet ancien oratoire fut bâti en 1877 d’après les plans de
l’architecte Surlereau, de Binche.
En 1877, il effectua aussi
la restauration de la chapelle Sainte-Anne de Battignies.
THAUVOYE ALBERT
Albert Thauvoye[28], il fut élève de l'école des
Beaux-arts de Binche, et continua des études d'architecture à Saint-Luc à Mons.
Il professa à Binche et à Charleroi.
Quelques réalisations
d’Albert Thauvoye :
Elève de l'école de Binche
(future académie), il continue des études d'architecture à Saint-Luc à Mons et
professe à Binche et à Charleroi.
Le café des Arcades, rue
de Mons, appartenait à Armand Legrand. Il fit transformer le café en 1927 par
l'architecte Albert Thauvoye. Le permis de bâtir est accordé le 15-6-1927.
Le « café du Commerce », formant l’angle de
la rue de Savoie et de l’avenue Charles Deliège, propriété de M. Dufrasne, qui
fit effectuer des transformations de l'immeuble en 1929, par l'architecte
Albert Thauvoye.
De nombreuses maisons situées
avenue Marie-José, le n° 10, n° 22, n° 15, n° 34, n° 38, n° 44, n° 46
Le n° 30 de la rue de Versailles.
[2]
Canivet Herman-Léopold-Joseph-Ghislain, ° Beaumont 2-10-1823, † Binche
21-8-1865, x Binche 8-3-1854, Bourgeois Léonie-Caroline-Cécile-Léopoldine, °
Binche 23-11-1832.
[5] A.V.B. 01-00-01-21.
[8] Derval Fernand-Alfred-Ghislain, ° Binche 26-12-1907, y †
23-5-1996 x Saint-Symphorien 9-9-1935,
Mahiaux Bertha-Marie-Clotilde, ° Saint-Symphorien 28-2-1913,
[10] Baillion Edmond-Léon, ° La Buissière 5-4-1896, x
Binche 10-1-1921, Germaine Boudinet, °
Binche 2-7-1893, y † 24-7-1942.
[11]
Dubray Yvan, ° Binche 20-7-1909, y †24-2-1983, x Binche 5-2-1934 Simon Berthe ° Péronnes-lez-Binche
18-7-1912, †1961.
[12] A.V.B. 01-10-04-9/87.
[13] Eyckmans Pierre-Adolphe, ° Wolverthem 30-3-1854, †
Binche 13-6-1903, x Binche 10-11-1884, Sebille Marie-Julie, ° Binche 31-10-1857
[14] A.V.B. 01-10-04-9/89.
[15]
A.V.B. 01-10-03-121.
[16]
Havelette Gérard-Ghislain, ° Binche 27-5-1925, y † 30-10-2002, x Binche
22-8-1949, Mayeur Yvonne-Lucie-Ghislaine, ° Binche 21-3-1926. Divorce
12-10-1957.
[17]
Janlet Charles-Emile, ° Bruxelles 1-1-1839, y † 14-9-1919, x Bruxelles
24-2-1870 Van Keerbergen Anne
[18] Langerock
Pierre-François-Isidore, ° Louvain 19-9-1859, y † 14-9-1923
[19] Mahieu Emile-Louis, ° Peruwelz 14-12-1845, †
Bruxelles 4-6-1895, x 1°- Flore Elise-Marie-Pélagie, ° Estinnes-au-Val
16-8-1845, † Binche 27-5-1873 ; x 2°- Binche 28-10-1876, Lebrun
Ermance-Françoise-Philippine, ° Binche 3-2-1852.
[22] S.
BOUDART, Un rendez-vous historique pour la ville de Binche. Le conseil
communal a voté la restauration des remparts (Coût : 260 milions) dans
Le Peuple 28-4-1994, p. 11.
[23] Pire Georges, ° Fumal 24-9-1887,
† Binche 22-7-1948, x
Durant Renée-Rosa-Palmyre, ° Leval-Trahegnies 16-7-1895
[24] Pire Jean-Fernand-Paul, ° Binche 30-9-1923, x
Soignies 13-6-1953, Legast Marie-Thérèse, ° Soignies 19-2-1928.
[25] Quirin Georges-Jules, ° Spa 17-3-1919, x
Hypersier Mariette, ° 29-5-1918
[27] Sicx Frantz-Victorien-Marius, ° Binche
30-3-1911, x Leval-Trahegnies 27-5-1945, Hardas Paula, ° Leval-Trahegnies
7-9-1909
[28] Thauvoye Albert-Augustin, ° Anderlues
23-1-1899, x Carlier Denise, ° Binche 7-8-1901
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