UN LOISIR DES
BINCHOIS : LE CINÉMA
Alain GRAUX
Binche vit arriver le cinéma en 1913, soit
quinze ans après son invention.
Louis Lumière[1]
et son frère Auguste[2],
qui deviendra plus tard biologiste, fils d’un photographe, cherchèrent à
perfectionner une petite usine spécialisée dans les plaques photographiques au
bromure. L’entreprise familiale prit de l’extension. En 1893 elle employait à
Lyon 300 ouvriers, ce qui permit aux deux frères de faire des recherches.
Créée en 1894 par Thomas Edison, le kinescope à
images fixes enthousiasma les frères Lumière, ils voulurent améliorer cet
engin, ainsi à la fin de 1894, ils découvrirent l’entraînement à came porte
griffe[3].
Louis Lumière mit au point en une nuit le cinématographe
(vocable composé des mots grecs Kinema,
mouvement, et graphein, décrire)[4].
Le premier brevet fut déposé le 13 février 1895.
Le 1er mars de cette année, Louis
Lumière réalisa son premier film « La sortie des usines Lumière à Lyon
Monplaisir » qu’il présenta en séance publique le 22 mars 1896, soit
quelques mois à peine après les premières représentations publiques. Le cinéma
prit rapidement son allure de croisière.
Des salles cinématographiques s’ouvrirent un
peu partout : à Paris, à Bordeaux, à Berlin, à New-York. A Bruxelles, la
première représentation eut lieu au n° 7 des Galeries du Roi, le 1er
mars 1896. Dès lors, elles s’étendirent aux grandes villes du pays.
A Binche lors de l’été 1913, à l’initiative de
Gustave Sartiaux[5], une première représentation
cinématographique eut lieu au carrefour de la rue des Tanneries et de la rue de
Robiano. Une toile fut tendue en plein air, un appareil de projection se
trouvait de l’autre côté de la rue des Tanneries.
LES CINÉMAS BINCHOIS
CINÉMA SARTIAUX-WINANCE
Bien vite Gustave Sartiaux et Louis Winance[6]
s’associèrent pour ouvrit une salle, rue des Tanneries (à l’endroit où
s’installèrent plus tard les établissements Hupin). Cette salle au confort
discutable possédait des bancs pour les « secondes classes » et des
chaises pliantes pour les « premières classes ». Les séances se
tenaient le dimanche et on y tirait une tombola pour attirer les clients[7].
Ce cinéma fut transféré en 1914, rue Neuve de
la Station (actuelle rue de Robiano).
CINÉMA AMERICAIN
Le 1er avril 1912, Louis
Winance-Auverdin, représentant de commerce, domicilié rue d’Hurtebise, et
Gustave Sartiaux, domicilié 37 rue de Ressaix prolongée, louent par bail à Mme
veuve Edmond Leroux-Kramritz, son magasin
pour servir de salle de fêtes et de cinéma, et son vestibule (pour le
passage), et ce pour le terme de six mois à l’essai, avec promesse d’un bail de
3/6/9 ans, à raison de 600 Fr. par semestre.
En juin 1912, ils convinrent de fonder une
société pour l’exploitation de ce cinéma portant le nom de « Cinéma
américain », situé rue Neuve de la Station à Binche.
Louis Winance apportait de quoi couvrir les
premiers frais d’installation, soit en espèces, soit en garanties. Gustave
Sartiaux s’engageait à exploiter cette entreprise, il put toutefois se faire remplacer par son père, ou à défaut
de celui-ci par un bon opérateur, mais à ses frais.
M. Winance tenait la comptabilité, les
bénéfices furent partagés entre eux[8].
Le cinéma fut autorisé par les autorités
communales le 15 avril 1912[9]
Le cinéma s’agrandit car le 26 novembre 1912
Gustave Sartiaux écrivit à l’administration communale :
« Nous avons loué une remise à voitures
et l’écurie de M. Lefèbvre, tanneur, pour y installer un cinéma. Nous voudrions
ouvrir une troisième porte dans l’arcade du milieu, la façade s’y prête
parfaitement, et y installer au dessus de cette porte une petite toiture vitrée
genre véranda. Quelle largeur cet auvent peut il dépasser pour ne pas gêner la
circulation ?... »
Il est probable que ce cinéma termina ses
activités avec le 1er conflit mondial.
CINÉMA DU LION D’OR
Le 13 décembre 1912, A . Massart-Vincken,
propriétaire de l’hôtel du Lion d’Or, sis, 19 Grand-rue, et C. Tanat,
sollicitèrent de l’administration communale l’autorisation d’établir un cinéma
dans la grande salle du dit hôtel, donnant sur la cour. Nous ne connaissons pas
la suite qu’eut cette requête[10]
CINÉMA TIERCET
Le 13 avril 1918, les frères Tiercet
sollicitèrent l’autorisation d’ouvrir un cinéma dans leur propriété sise 6 rue
de Merbes. La salle pouvait contenir 400 personnes et comprenait deux pièces de
19,4 m
de long et 8,7 m
de large, antérieurement à usage d’écuries. Une cabine de projection métallique
est prévue.
Suite à cette demande, l’architecte communal V.
Gaillez inspecta les lieux et exigea que l’on bâtisse une cabine en béton dont
la porte s’ouvre par l’extérieur.
Le 17 avril 1918, Fernand Tiercet approuva par
écrit la requête et signala qu’un éclairage de secours était prévu.
Il reçut l’agrément de l’administration
communale le 12 mai 1918[11].
Plus tard, cette salle devint en 1938 le cinéma
« L’Impérial ».
CINÉMA TRIANON
Le 13 mars 1918, MM . Henri Lalisse,
Fernand Deltenre et Louis Winance sollicitèrent l’administration communale afin
d’installer un cinéma et brasserie-variétés dans l’habitation de M. Louis Rolin,
sise Grand-rue (qui devint plus tard le
magasin « Recta » et puis « Léonidas »). Ce cinéma prit
pour enseigne le « Trianon ». Devant l’absence de réponse de
l’administration Louis Rolin et Louis Winance renouvelèrent leur demande, ils
joignirent un plan dressé par l’architecte Georges pire ayant pour titre
« appropriation du hall du « Grand Bazar » sis Grand-rue entre
les immeubles de Camille Seghin-Burgeon et la veuve Bernard »[12].
On peut voir l’enseigne du
cinéma Trianon à droite de cette carte postale
Le 23 mai
1919 messieurs Rolin et Winance sollicitèrent l’autorisation d’installer dans
le jardin du cinéma un moteur à gaz de 8 CV, destiné à alimenter une dynamo. Le
moteur est installé dans un massif de béton au fond du jardin[13].
CINÉMA KURSAAL
Le projet de faire un cinéma dans l’ancienne
malterie Hauchamps, présenté le 10 mars 1914 par Gustave Sartiaux, n’eut pas
l’accord de l’administration communale car les bâtiments étaient trop vétustes.
Cette dernière imposait la construction d’un nouveau cinéma.
Le 1er juin 1915 G . Sartiaux écrivait au
bourgmestre :
« En empêchant le cinéma de fonctionner,
vous n’étiez pas sans savoir que vous nous coupiez entièrement nos moyens
d’existence, nous avons satisfait à votre demande, mes économies sont épuisées
et nous ne saurions vivre sans ressources.
Nous sommes les seuls à Binche à avoir été
empêchés de gagner notre vie. Il n’est que juste si vous nous empêchez tout
travail, que vous nous indemnisiez suivant le rapport de notre entreprise ou
vous nous laissez travailler »[14].
Le problème fut apparemment tranché car le
Kursaal (Casino) servant de cinéma et de salle de théâtre aux n° 28-30 de
l’avenue Wanderpepen fut ouvert
La salle dut fermer en 1918 car le parquet
s’effondra lors de la représentation théâtrale de « L’embuscade »,
jetant les spectateurs dans les sous-sols.
Geroges Legrand fut autorisé le 20 mars 1928 à
faire des projections de cinéma dans la salle de café sise au n° 32 de l’avenue
Wanderpepen à titre temporaire[15].
Il reçut cette autorisation de trois en trois
mois, celle du 27 février 1929 précise que le projecteur doit être un appareil
avec procédé à froid sans usage d’arcs électriques.
Le 12 juillet 1929, il est autorisé à
employer un moteur de 1 HP destiné à
actionner les orgues de la salle de spectacle.
Le 2 août 1934, Fernand Babusiaux, notaire et
propriétaire de l’immeuble, demande à la Ville l’autorisation de continuer
l’affectation de l’immeuble cadastré A. 173h, 173l, 173e, et 173d, à
l’usage de cinéma[16].
Le 19 novembre 1934, F . Babusiaux et G.
Legrand (tenancier) demandèrent à l’administration communale de pouvoir
installer un groupe electogène de 5 CV, destiné à alimenter les arcs de
projection de cinéma[17].
En 1951, le feu eut raison de cet immeuble.
Le 17 mars de cette année, le propriétaire, Mme
Georges Legrand et M. et Mme Bajart-Legrand remercièrent par voie de presse
leurs voisins pour l’aide apportée lors de l’incendie du cinéma.
On reconstruisit le Kursaal, la réouverture eut
lieu le 22 novembre 1951, deux salles de projections adaptées aux films en
« cinémascope » furent ouvertes.
Ce cinéma connut de belles heures , on y donnait aussi
lors des carnavals de magnifiques bals pour enfants.
Actuellement le Kursaal est reconverti en
salles polyvalentes servant à diverses
manifestations, telles qu’expositions, bals, théâtre, etc.
On y projeta toujours des films documentaires
dans la tournée « Exploration du monde » jusqu’en 1997.
CINÉMA ROYAL/ KAMÉO
Le cinéma « Royal » ouvrit ses portes
en 1932, rue de Mons, dans la courbe avant la rue de la Pépinière. Il prit
ensuite le nom de « Kaméo ».
Le 30 décembre 1931, Joseph Dubois fils et
Edouard Vangompel demandent à établir un cinéma « parlant » dans un
bâtiment sis 107 rue de Mons, cadastré B. 719p5. Ils y furent autorisés le 27
février 1932[18]. C’était un cinéma
« dansant », en effet on projetait des films pendant les bals. Ce fut
plus tard qu’on y plaça des bancs.
Groupe carnavalesque devant
l’entrée du cinéma « Royal »
CINÉMA IMPÉRIAL/ NOVELTY
Le 13 juillet 1938, Victorien Mayaux sollicita
l’ouverture d’une salle de spectacle cinématographique dans les bâtiments sis
12-14 rue de Merbes, cadastrés C.214t[19].
La salle comprenait un redresseur au courant à
valseur de mercure. V. Mayaux reçoit l’autorisation de la Députation permanente
du Hainaut le 26 août 1938[20].
Ce cinéma prit
pour enseigne « L’Impérial ». Victorien Mayaux, directeur du
cinéma, était assisté par sa sœur Martha Mayaux et de son mari Maurice Dupuis,
ingénieur technicien.
Il est à noter qu’en 1946, le cinéma devint le
siège d’une société anonyme nommée « Repamine » ayant pour but la
vente de produis de chaudronnerie et de mécanique. Les Mayaux en étaient
administrateurs[21].
Le cinéma prit plus tard le nom de
« Novelty ». Il ouvrit ses portes jusqu’en 1960 environ.
CINÉMA PALACE
La société en nom collectif « ,
Frères » et une centaine d’actionnaires, pour la plupart commerçants à
Binche, fondèrent par acte passé devant le notaire Amé Vallée le 11 mars 1920,
une société anonyme ayant pour nom le « Palace »[22].
Cette société a pour objet l’entreprise de
projections cinématographiques, de spectacles publics en tous genres, de
concerts, représentations théâtrales, bals, revues, séances sportives,
café-brasserie, conférences,
expositions, etc.
Elle est constituée pour 30 ans. Le capital est
fixé à la somme de 355.000 Fr.
Le siège de la société est situé 10 rue de
Mons.
Les apports sont constitués par :
A) par la société en nom collectif
« Paternotte Frères ». Celle-ci offre à la société divers établissements :
1. Le « Grand Café Royal » (C’est en
fait là que le cinéma est établi), avec toutes ses dépendances.
2. Une maison et une écurie adossée au Grand
Café Royal et se trouvant dans la cour dite Cadet.
Ces apports sont faits avec les restrictions
suivantes :
1°. MM. Fernand et Rodolphe Paternotte, leurs
veuves et successeurs auront le droit de disposer gratuitement de tout ou en
partie de la salle de spectacle de cette société en faveur de la Société royale
des Chasseurs de Binche, savoir :
a) un dimanche et un lundi à leur choix
pendant la période d’hiver.
b) Les samedis, dimanches et lundis à
fixer par eux pour le banquet de Sainte Cécile.
c) Les jours de répétitions, soit une ou
deux fois par semaine, en dehors des heures de spectacle.
Toutefois si la société le Palace augmentait le
nombre de ses représentations, elle devrait laisser la salle à la disposition
des prénommés au moins un jour par semaine et le dimanche avant midi.
La seule redevance à payer par la Société des
Chasseurs ne comprendra que les frais stricts dus au chef de cette occupation (électricité,
eau, etc.)
2°. La Société Paternotte Frères et ses
successeurs avait la jouissance gratuite des caves situées sous la salle de
spectacle et purent établir une communication entre ces caves et celles du
Grand Café Royal transférées à l’ancienne maison de M. Alfred Delatour,
contiguë à la dite salle et acquise par la société apportant.
B. M. Fernand Paternotte, marchand brasseurs en
son nom personnel ; Philippe Muller, cafetier à La Louvière ; Alfred
Clément, agent commercial ; Omer Empain, négociant (rue de Savoie) et
Jules Sebille, comptable, donnent à la société le bénéfice de toutes les
opérations préparatoires, négociations, voyages et démarches en vue de la
réalisation de l’objet social.
Lors de l’assemblée constituante, les associés
désignèrent un conseil d’administration composé de MM. Fernand Paternotte,
président ; Arthur Buisseret, administrateur délégué ; Fernand
Derijke et Fernand Roulez, scrutateurs ; Jules Boucquéau et Jules Sebille,
commissaires, ce dernier étant en plus secrétaire. Oscar Richir, Alfred Clément
et Omer Empain, membres.
L’inauguration officielle du cinéma eut lieu le
27 mars 1921à 6 heures.
En 1931, Fernand Paternotte, président de la
S.A. Le Palace, s’opposa à l’ouverture de la salle de spectacle requise par la
société coopérative « La Maison Libérale », qui jouxte son cinéma,
prétextant que le bruit pourrait nuire à l’exploitation normale de son
établissement autorisé depuis une dizaine d’années, toutefois son opposition
céderait si la demanderesse consentait comme le fit la « Maison du
Peuple » voisine à isoler par des plaques en liège ou tout autre procédé
d’insonorisation[23].
En 1939, le conseil d’administration était
composé de Jean Paternotte, bourgmestre de Montignies-sur-Roc ; Mme
Fernand Paternotte, née Léonie Coppée, propriétaire ; Jules Paternotte,
agent commercial ; Omer Empain, négociant, Jules Boucquéau, assureur et
Max Besanger, directeur d’agence de banque[24].
Un fait divers mérite d’être connu : le 12
novembre 1942, on vola les affiches d’annonces de films de propagande des
Allemands.
Une demande de continuation d’exploiter fut
introduite en 1954, car celle du 18 juillet 1921 venait à échéance le 18
juillet 1954. A
cette occasion on signale que le cinéma possède deux appareils de projection
35mm et que l’entreprise emploie 4 ouvriers et employés. La firme est autorisée
à continuer dès le 29 octobre 1954[25].
CINÉMA DE LA MAISON DU
PEUPLE
Le 5 août 1920, le secrétaire comptable de la
société coopérative ‘En Avant » ; M. Limbourg, demandait à
l’administration communale l’autorisation d’établir une installation
cinématographique dans la salle des
fêtes de la Maison du Peuple, rue Halle-aux-Filets.
Lorsque cette dernière déménagea, rue de Mons
(cadastre B. 482e), elle demanda le 12 novembre 1925, l’autorisation
de pouvoir établir une salle de spectacle pour représentations théâtrales et de
cinéma[26].
Le 5 janvier 1926, Léon Degauquier renouvelle
la demande d’autorisation afin d’établir rue de Mons une salle de spectacle. Il
signale que l’appareil de projection et d’éclairage général est alimenté par du
courant continu obtenu par un groupe générateur d’une puissance de 8 kw[27]
CINÉMA DU CERCLE
CATHOLIQUE
Dans l’ancien Cercle Catholique, rue
Saint-Jacques, sis sur le rempart, le vicaire Allard présentait des films tous les
dimanches dans les années 30.
Cette salle dut fermer à cause de l’hostilité
du doyen De Meester. Celui-ci prétexte que la salle avait été ouverte le 2
novembre « jour des morts » pour interdire les projections
cinématographiques
Le marchand
de bonbons, Nagels, projetait des films de cinéma dans sa boutique située rue
de Buvrinnes, vers 1930.
CLUB DES CINÉASTES BINCHOIS
Il n’y a
plus de cinémas à Binche à l’heure actuelle, mais un cercle cinématographique
projeta ses propres films.
Ce cercle vit le jour en 1941 sous la dénomination « Ciné Club Binchois (C.C.B.), ses fondateurs étaient Ephrem
Hupin, José Deparadis, Yvon Laveine, Fernand Derval, Robert Deliège et
Albert Roussel, ils se réunirent pour réaliser un film sur le "secours
d'hiver".
Il faut signaler le film de Jean
Daloze, Fernand derval et Yvon Laveine créé en 1941 et appelé « Binche
dans la tourmente » (film de 40 minutes) qui fut projeté dans toutes les
salles binchoises.
Ces cinéastes eurent des
activités qui ne plurent pas aux autorités. Aussi, par mesure de sécurité, les
réunions ne furent jamais organisées. Il fallut attendre 1944 et la Libération
pour que le club prenne son véritable envol.
En 1959, le cercle avait son
local dans le restaurant « Philippe II », le comité était composé de
Raymond Longfild, président ; Robert Deliège fils et Ephrem Hupin
vice-présidents ; Raymond Wuidart, secrétaire ; Léon Grégoire
trésorier ; Adolphe Leclercq, bibliothécaire ; Victor Romain, Joseph
Delwart et Pierre Trigalez, membres.
Toujours à la pointe du progrès,
le C.C.B. fut un des trois clubs fondateurs de l'Union des Cinéastes Amateurs
du Hainaut (UCAH) avec le Cinac de Charleroi et le CAC de La Louvière. Il fut
le premier club à avoir les honneurs de la télévision avec un interview de
Joseph Delwart par Sélim Sasson et la projection du film "Binche, ville
des villes" qui eut un très grand succès.
Le C.C.B. fut en outre le premier
club belge à organiser un festival international de vidéo amateur dès
1985.
Il a participé à la fondation de la nouvelle Entente des Cinéastes et Vidéastes du Hainaut en collaboration avec le « Cinac » de Charleroi et le « Studio 2 » de Mons.
Il a participé à la fondation de la nouvelle Entente des Cinéastes et Vidéastes du Hainaut en collaboration avec le « Cinac » de Charleroi et le « Studio 2 » de Mons.
Au fil du temps, le club de
cinéastes binchois a adopté les techniques modernes, il pratique la
vidéographie et est devenu le « Royal Caméra Club Binchois »
Il s'occupe de
"concours" et prend part à de nombreux galas. Les membres du R.C.C.B.
font régulièrement partie de jurys.
Avant tout, amateurs de belles
images mariées à un son de qualité, ils veulent exprimer des idées, des
émotions, des sentiments. Bref, ils oeuvrent dans le sens d'un plus vif
perfectionnement et ne veulent pas se limiter uniquement à des reportages sur
des scènes de la vie familiale.
Il est placé sous la présidence
de Maurice Davoine.
Maurice Davoine
Depuis 1960 une centaine de réalisateurs ont produit plus de
500 films
[3] J. PASSEK, Lumière (Louis), dans La grande
encyclopédie Larousse, Paris, 1974, t.12, pp. 7363-7364.
[4] J-L. JANSSENS, Il inventa le cinéma, il s’appelait
Lumière, dans Historia, n° 319, 1973, pp. 118-125.
[6] Winanxe Louis-Marie-Joseph, ° Binche 28-8-1871, y † 2-12-1956, négociant, x
Epinois 18-2-1901, Auverdin Marie-Cécile-Antoinette-Adeline, ° Epinois
10-7-1881, y † 2-12-1956
[11] A.V.B. 01-04-09-951
[18] A.V.B. 01-00-02-869
[22] M.B. 3195/ 1920
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